c’est bien ce qui est arrivé avec la sport3 du copain, un peu de frein a lexterieur et bourine a linterieur et hop une vrille
Sortie de vrille a plat...
Clairement si tu tapes une vrilles alors que tu es en train de tourner sur le tranche dans un gros thermique, ça va être de la vrille dynamique …
En SIV, j’ai une petite vidéo avec des vrilles (3 en l’occurrence) entrée rapidement.
http://www.dailymotion.com/video/x2vgnr_siv_sport
On peut voir qu’il ne faut pas grand chose entre arrêter la vrille et passer en marche arrière. Ceci dit c’est pas non plus un décro brutal.
J’aurai tendance à dire comme sylvain plus haut : pour un pilote un peu habitué, c’est pas plus mal de laisser voler en de temporiser l’attaque oblique (du moment qu’on s’y attend, ça se pilote une attaque oblique )
Après, la technique de Christophe Waller, c’est excellentissime mais par contre quand on a pas été s’entrainer en SIV, le réflexe de monsieur-tout-le-monde en cas de vrille c’est de relever les mains et pas de garder l’interieur puis arrêter la rotation avec l’extérieur…
bin moa jdirai qu’il faut que tu te fasse un siv histoire de te decoincer la courge et d(y comprendre un peu plus que kdale !!! 
:coucou:
quelques trucs …
1/ c’est quoi une vrille à plat dans le milieu du parapente ? (par opposition à une vrille normale ?)
vous parlez beaucoup de vrille qui excentre pas trop … du coup j’ai tendance à lire “hélico” (même si on est dans le domaine sortie de vol et pas dans l’acrobatie) du coup
2/ :prof: la toute première fois que j’ai joué à faire l’hélico (le vrai, celui de l’acrobatie) j’ai cramé dans les 700m de gaz entre le vrac et le moment de l’ouverture (réelle) du secours :affraid:
Je dois avouer que ça m’avais pas mal refroidi…
3/ je me suis tapé 2 hélico en cross cette année ( :canape: ) … les deux à basse altitude au dessus des arbres (sinon c’est pas drôle). En fait l’hélico vient des manoeuvres faites due au manque d’altitude (enfin à ma charge alaire)… avec de l’altitude, en cas de vrac quel qu’il soit, tu peux au contraire donner de la vitesse à ton aile. donc y a jamais de raison de finir en hélico (sauf sur pilotage manifeste … mais là tu te demande plus comment en sortir proprement)
3a/ le 1er hélico, j’ai pu sortir en perdant relativement peu de gaz (la hauteur de la falaise de ste marie … ça doit faire un poil moins de 50m - vrac compris) sur axe proprement … rentrée dans le domaine de vol en remontant les mains proprement, sans autre stress… avec une aile que je connais parfaitement bien et sur une manœuvre identifiée préalablement en SIV
3b/ le 2e je l’ai maintenu jusque dans les arbres car le TC était raisonnable (plus sur que le risque de laisser le machin s’emballer et recourir à l’hypothétique ouverture du secours) et l’arbrissage s’est fait sans aucune douleur pour moi ni pour mon aile.
oui … entre le 2/ et les 3/, j’ai fait un SIV.
Si tu as des doutes sur un éventuel hélico … je crois qu’aucune lecture ne pourra jamais te satisfaire : faut expérimenter le bestiaud et sentir ce qui se passe (et trouver tes repères avec ton aile)
Merci pour réponses fort instructives…
ceci :
[quote]Si tu as des doutes sur un éventuel hélico … je crois qu’aucune lecture ne pourra jamais te satisfaire : faut expérimenter le bestiaud et sentir ce qui se passe (et trouver tes repères avec ton aile)
[/quote]
me semble frappé du coin du bon sens mais j’hésite toujours à faire un SIV à cause de mon problème de narcolepsie du mal de mer… si ça part violement en couille je m’endors… ça mérite donc réflexion…
j’ai déjà du gérer un décrochage et 3 fois des autorot sans avoir fait de SIV (et sans dépasser 2 tours heureusement)… avec un hélico en l’absence de centrifugation je pense que ça devrais pouvoir passer… a envisager donc dans le cadre d’un SIV à programme “amménagé”
du coup je crains fort n’être pas loin d’appartenir à cette catégorie
[quote]cette catégorie et celle des vieux croosmen qui certes savent analyser les conditions, gérer un beau vol, optimiser un thermique et une transition, mais pour qui piloter = garder la voile pile-poil au-dessus de la tête. Ca c’est pas du pilotage, enfin pas le sens que je donne au pilotage…
[/quote]
merci en tout cas pour tout ces élements fort intéressants :pouce:
levautour fais le siv n’esite pas de parler de ton probleme…
quand tu dis autorot c’ets de la vrai autorot?ou depart? parce que ca sapren a tout contré a siv…enfin bref n’hesite pas ca coute des sous mais ca peu etre financé par le club et le cdvl, en tout cas chez moi sur tori jour jen paye deu
bref quand tu sor de la tu a apri comme jamai tu aprendrai seul ou alor avec les risques lié!
oui vraie autorot… dont deux coup sur coup (une de chaque sens) le jour ou un transall est passé au vent devant moi à 80m dans le “canyon” de St Antonin
je ne doute pas de l’utilité du SIV… mes qques centaines d’heures de vol m’ont sans doute moins apporté d’expérience que m’en apporterait un SIV adapté à mon petit problème… j’y songe de plus en plus…
Perso, je me dis que le pilotage c’est apprendre à garder sa voile au dessus de la tête mais c’est aussi apprendre à la piloter en sortie de domaine de vol, tout simplement parce que ça arrive. Pour l’instant je débute mais j’y pense déjà, pour plus tard parce que pour l’instant je vais me faire les dents dans les petites conditions de l’hiver, mais je garde ça sous le coude pour dans 1 an ou 2 après le perf2.
Des fois relever les mains en croyant éviter le surpilotage, suivant la manoeuvre, ce n’est pas une bonne idée si elle inconnue (car hors domaine de vol) et que l’on ne réagit pas comme il faudrait, du style réagir au petit bonheur la chance.
Les gens avec qui j’ai discuté m’ont dit que l’apprentissage en SIV était très progressif, bref qu’ils ne vont pas te balancer dans des configurations tordues dès le début, donc si tu a “passé” des autorot sans narcolepsie tu dois avoir moyen d’apprendre des trucs sans :dodo:
Enfin moi je dis ça c’est juste pour te “motiver”, pas pour faire le :prof:
ben le pilotage c’est (encore) aussi un 3e truc (surtout en cross) = savoir jusqu’où tu peux la laisser faire … ne pas la bloquer au dessus de la tête, mais la laisser vivre sa vie.
tant qu’elle bouge sans fermer, tu gagnes de l’énergie (enfin chaque coup de frein non donné c’est autant d’energie pas dissipée inutilement).
En revanche chaque :vrac: (parce que tu l’as laissée aller trop loin) c’est un poil plus d’énergie et de temps perdu que si tu avais piloté
vi voui, j’suis bien d’accord, la laisser vivre sans aller jusqu’au :vrac: c’est ce que je voulais dire par la garder au dessus de la tête, mais tu fais bien de préciser.