To gamin faut pas t’arrêter en si bon chemin.
LA SUITE VITE !!!
St hil airtour 2013
ho putain, ça fait plaisir à voir 
j’ai vraiment aimé cette semaine (je dis pas qu’on en a pas chié, hein…)
et je remettrais ça quand tu veux (course ou hors course)
Oliv 
D’habitude je trouve les videos de parapente un peu longue avec des vols qui n’en finissent pas mais la pour le coup j’ai trouvé ça trop court :). Le rythme est super, on voit juste ce qu’il faut de vol, on voit aussi qu’il faut bien maîtriser les attéros, le posé sur la route
J’adore les finales avant de te poser. Les paysages sont superbes et on sent que physiquement c’est pas une petite promenade mais ça donne quand même envie. En gros c’est top 
La suite, la suite, la suite…

Excellent !!
Ca m a bien fait marrer de voir ton combi AileF 
Ola, seconde partie en ligne:
https://vimeo.com/72797075
https://vimeo.com/72797075
J’espère finir la troisième et dernière partie avant la fin de la semaine. Comme d’hab, n’hésitez pas à faire des remarques/critiques 
Rien à dire, j’adore.
A l’an prochain peut-etre 

Bien sympa encore ta vidéo! J4aime bien le “voilà, ça ressemble au Cantal Air’Tour!” :lol:
C’est sur que, malgrés tout, ça donne envie cette ballade. Moi aussi, quand je serais grand, je ferais le St Hil’…
moi ausi je les trouve bien montees tes videos, vivement la suivante 
en plus des choix musicaux qui collent bien a l’ambiance, parfait
Eh voilà… tu nous replonge dedans… c’est malin!
Et mon pilote (l’autre Olivier) qu’est pas sûr de pouvoir recommencer l’an prochain…
Merci Flaille, ça fait du bien quand même et c’est bien fait!
Nico
SUper video Oliv,
Comme d’habitude, c est un regal a regarder depuis la grande ville !!
Merci les mecs, ca fait vraiment plaisir! 
La dernière partie est en ligne:
https://vimeo.com/72877217
https://vimeo.com/72877217
J’en profite pour copier le commentaire que j’ai mis sur Vimeo:
Troisième et dernière partie.
Jour 6 (vendredi) : Départ d’Allevard en direction de Pipay. De bonnes conditions météo sont prévues.
Mais lorsque j’arrive au déco de Pipay vers 13h00. Aucune convection malgré la fameuse « casquette magique ». J’en profite pour récupérer le sommeil de retard et m’endors 2 bonnes heures.
A 16h, toujours rien. Plutôt que de prendre le risque de se mettre en l’air et de faire un tas en vallée sans passer par la balise du Jas du Lièvre, Laurent et moi décidons de redescendre en voiture en vallée pour profiter d’une petite séance natation dans la piscine de Crolles. De meilleures conditions semblent prévues pour le lendemain !
Jour 7 : (samedi) : Orlane, Julien F et moi-même avons prévu de nous rejoindre finalement sur les pentes de B5 (Jas du Lièvre) pour y décoller. Le moral est en berne, la majeure partie de la montée se fait dans le nuage, la seule question est : “est-ce que le plafond va monter?”
Nous redescendons finalement de quelques centaines de mètres et patientons sur un « déco » saturé de kékés…
Vers 14h30, le nuage s’ouvre et se dissipe rapidement. Julien saute dans sa sellette et décoller sans attendre un début d’activité thermique. Un magnifique vol attend Orlane et moi-même sur les avants-reliefs jusqu’aux portes du Trièves, puisque nous poserons au déco de Laffrey !
Après une rafraîchissante baignade au lac, nous repartons sans trainer en direction de B6, qui est devenu notre seul objectif. Nous nous arrêtons à 21h après une marche dans un cadre vraiment splendide dans une lumière de folie (la vallée de la Mûre est juste magique…)
B6 (Jas d’Oris) sera atteignable le lendemain, mais cela se jouera à peu de choses.
Jour8 : 5h55. Orlane et moi sommes dans les starting-blocs… 6h feu départ :
13 km de marche puis 600 mètres de dénivellé à faire en 3 heures, ce sera compliqué…. Laurent nous paufine une trace aussi directe que possible, identifie tous les raccourcis. Nous jettons nos dernières forces dans la bataille et avalons ce dénivelé comme si c’était le premier jour. Puis déception : Un « trou » nous bloque la trace directe jusque la balise…. Désillusion… « Nous ne bouclerons pas ». Pourtant, nous repartons, on n’a pas fait ça pour rien quand même ! Oscillant entre la marche rapide et la course à pied, la dernière demi-heure sera épique. Chaque seconde compte. Lorsque je sors mon GPS, il m’indique une centaine de mètres jusque l’entrée du rayon de 200m, il est 8h59. Il nous reste une minute. Les bâtons désormais inutiles sont jetés derrière nous, nous courrons vers la balise que nous passons ensemble une dizaine de secondes avec l’heure de fin de compétition : 9h00.
Moment d’une rare intensité. Nous restons plantés là la banane aux lèvres pendant 30 minutes, à repenser à ces 8 derniers jours qui nous ont amenés ici. Le premier jour en Chartreuse, la bavante de l’autoroute jusqu’à l’arrivée à l’Arpetaz au-dessus d’Ugine, les bobos, ce vol mythique ensemble dans les Aravis, l’interminable descente du Val d’Arly, les jours sans vol qui suivront, les doutes, puis ces retrouvailles en Belledonne, ce splendide vol d’avant-relief, l’entrée dans le Trièves puis cet unique objectif de passer B6, que nous réalisons pour 10 petites secondes.
Puis c’est le retour à Grenoble, le plaisir de retrouver les autres concurrents, de se raconter nos aventures, nos pépins.
Enfin, c’est le retour à la réalité, le lendemain matin au bureau à 8h, avec les yeux qui piquent, une impression assez étrange, qui oscille entre l’horreur de la brutalité de la transition et le soulagement de la fin.
La récupération physique se fait en 48h.
La récupération mentale est plus longue.
Quelques semaines plus tard, la vie a repris son cours, et les doutes qui étaient les nôtres au sortir de la course au sujet d’une éventuelle future participation se dissipent. Seuls les bons souvenirs restent en tête, l’envie de recommencer l’aventure, de « faire mieux » se fait de plus en plus ressentir. 3 mois plus tard, quand il s’agit de finir ce foutu montage vidéo, c’est une montagne de souvenir et d’émotion qui revient d’un bloc.
Merci l’Airtour pour cela!
Je viens de m’enchainer les trois, et j’ai passé un trés bon moment !
Bravo (pour la course et le récit en video) et merci !
Je viens de regarder le troisieme opus, ca vaut definitivement un karma+
et remet ca l’annee prochaine, ca nous permettra de passer une bonne soiree a regarder des images
et un karma+ a AileF aussi pour son aide
c’est sympa les potes qui se mettent a disposition pour partager ces moments
J’aime bien l’esprit de claquer la balise à T-epsilon!
so you’re not always a procrastinator?
Je viens d’enquiller la 2e et la 3 partie, rien à redire, à part Bravo pour tout ! karma+
J’aime beaucoup, je ne comprend pas vraiment la raison qui vous pousse à marcher aussi longtemps, mais j’admire quand même. 
Il faut trouver un moteur pour ce genre d’épreuve, ce peut être l’envie de gagner ou de faire un podium, ce peut être l’envie de boucler ou tout simplement l’envie de prendre du plaisir. L’idée était définie depuis le début: nous n’avions aucune chance de victoire, ni même de podium, à la fois du fait de la forme physique, et du fait du volume de vol avant de débuter la compète (environ 8h en 6 mois…). Seul le plaisir de marcher/voler sans trop nous faire mal nous pousserait. C’est la raison pour laquelle à la différence des cadors, Laurent et moi avons levé le pied lorsque le plaisir n’était plus de la partie:
Il y avait un vrai plaisir par exemple quand il s’agissait de marcher en ligne droite sur le bitume en fond de vallée, tôt le matin, et d’enchainer les km de cette façon, livré à ses rêveries, submergé d’endorphines, un peu comme un coureur de fond.
Ce qui a été moins plaisant, c’est la partie “avant-vol”. Quand je savais qu’un vol allait devoir se faire, dans des conditions aéro pas évidente, voire engagées, vu mon tout petit volume d’heure, le manque de connaissance de la voile, mon mental rikiki, et la fatigue grandissante 
Heureusement, ce sentiment disparaissait une fois en vol. 
A part ca, j’ai réussis à faire un extract sur GE de quelques stats:
Dénivellé +: 9200m
Dénivellé - : 3750m
Marche: 192km
(à mettre en balance avec les stats de gros marcheurs comme Damien R:
Dénivellé +: 15205m
Marche: 340km … on n’a pas exactement fais la même course :mrgreen: )
je me pose encore des question sur ma motivation.
Avant, la curiosité, le challenge technique et humain. Et croyez-moi le challenge de l’assistant n’est pas rien.
Au début, l’excitation, l’engagement du départ et la délivrance du “ça y est tu es dedans et t’as plus le choix”
Au milieu, des fois tu te demandes vraiment pourquoi t’es là.
A la fin, tu te poses plus de questions, t’es dans le rythme et tu “pourrais” (hahaha) continuer comme ça forever… (enfin, jusqu’à ce que tu claques en fait).
Et puis à froid. Tu as appris tellement de choses sur ton pilote, sur toi même, sur la météo, l’aero, les équipes, le mental dans l’effort, le manque de sommeil, l’angoisse de voir ton pilote écroulé de fatigue à tel point que tu crois qu’il va plus se réveiller, la gastronomie de butagaz au bord de route, la bière d’apéro qui devient infiniment meilleure qu’en temps normal, la solidarité, l’ambiance, les clins d’œils, la souffrance physique, le ton qui monte ou qui descend, les sourires et les soupirs de soulagement, les courses entre ton pilote qui s’en va et toi qui retourne près de ton camion… pfew, tellement de choses…
la question de Patrick ne m’était pas adressée, mais j’y répond quand même.
Pour moi l’airtour, ça a été une extraordinaire expérience sans précédent.
[quote] 3 mois plus tard, […] c’est une montagne de souvenir et d’émotion qui revient d’un bloc.
[/quote]
et pour les stats : +1500km de route au compteur du camion.