St Hil au printemps - attention accidents

Moi je trouve au contraire qu’il est très sain de mettre ses erreurs sur la place publique pour recueillir de nombreux avis, parfois contradictoires, parfois concordants, c’est une excellente façon de progresser.
Même avec des conditions aérologiques pourries, un accident sera toujours en grande partie la conséquence d’une erreur humaine.

[quote]En parapente, il faut savoir rester humble. (Pierre-Paul Ménégoz)
On fait des progrès quand on est modeste, l’orgueil ramène toujours en arrière. (Mao tsé-Toung)
[/quote]
C’était mon quart d’heure de philosophie.

Salut et fraternité*

En citant 2 grands philosophes bien connus : PP et Mao tsé toung :tomate:

Allez je sors j’ai rien dit :trinq:

De toute façon : « De quelque manière qu’on s’y prenne on s’y prend toujours mal. » de Sigmund Freud

Ouaip, j’ai cité deux auteurs qui ne figurent sans doute pas dans les manuels de philo à usage des lycéens.
Tout auteur qui a vécu est plus ou moins philosophe. Même Mme POB.

Mao était un monstrueux salopard, le pire criminel que l’Humanité ait jamais produit, et il ne se serait jamais présenté comme philosophe. Pourtant, quand on lit certains de ses écrits et qu’on les sort de leur contexte politique, c’est un continuateur de la pensée taoïste classique en général et de Sun Tzu en particulier.
Pierre-Paul est un merveilleux pédagogue, il m’a appris à voler, c’est un type chaleureux que j’aime beaucoup. C’est aussi un homme cultivé qui a sur l’existence un recul et une vision de philosophe, mais il rouscaillerait s’il me lisait. Sa philosophie du parapente imprègne pourtant ses écrits, ses bouquins comme son site web.

Une activité comme la nôtre - et c’est aussi valable pour l’alpinisme - nécessite un certain engagement qui met en exergue toutes nos valeurs humaines, nécessairement multiformes, et qui engendre chez chaque pilote des réflexions existentielles qui, il faut bien le dire, s’apparentent à une certaine philosophie de l’existence, du rapport aux autres, de la réalisation de soi.
Sans cela, nous ne serions guère plus que des fêlés suicidaires complètement débiles.

Salut et fraternité*

Je crois que je vois ce que tu veux dire même si je n’ai pas encore eu l’expérience inoubliable d’un dialogue avec un bord de fuite…
“P…n te casse pas j’ai encore besoin de toi … :grrr2:
" T’inquiète, je reviens de fuite” :mrgreen:

Gros trompage ! :koi: :lol:

Salut à tous,

Je remet 2€ dans la machine :slight_smile:

Je suis assez d’accord avec les analyses de Patrick et Mathieu (entre autre) sur l’analyse.

Ce qui me met mal à l’aise dans cette vidéo, en fait, c’est les 50 secondes avant le vrac : à la première visualisation, je me suis dit : “ha ouais, l’aerologie est vivante”, “mais tourne! au lieu de passer de thermique en dégueulante”.
Sans compter qu’à 36-37seconde, on la voit pas, mais on l’entend : y’a eu une belle fermeture à droite en sortie de thermique, qui nécessite quand meme un beau contre selette+commande pour pas se faire embarquer!

Bref, c’est un contexte à être à l’affut, tenir sa voile, garder de l’énergie en centrant les thermiques, ou s’écarter du la zone si on se sent pas à l’aise. Mais c’est pas un contexte à filmer ses potes pépères!

Y’a des moments dans les vols, ou on peut se reposer, boire, manger, pisser, lâcher les mains, parler aux potes en radio, faire des photos, jouer avec ses instruments. Y’en a d’autre ou il faut savoir se concentrer et être 100% alerte au risque de :vrac:
Dans une zone comme celle de la vidéo, je répond pas à la radio, je touche pas à la caméra, je me concentre sur le thermique qui est dans les parages!

Ce qu’il y a de pire en thermiques de ce genre, c’est d’aller tout droit !

Moi je passe en wing-overs … :canape: :canape:

à la limite pourquoi pas …

Ça me rappelle avoir vu une video ou t’avais Cortella qui expliquait à Murrillo que quand c’était vraiment malsain il avançait en “rebondissant” de virage à gauche en virage à droite sur les merdouilles aérologiques. De mémoire, le principe était qu’en arrivant dans les turbulences en virage, il créait de la traînée et ça empêchait la voile d’emmagasiner trop d’énergie et d’avoir trop de mouvements parasites…
Par contre impossible de me souvenir précisément dans quoi j’avais vu ça… Il me semble que c’était une video de la PWC…

Pis en dehors de la trainée, si tu rentres en virage tu augmentes ta charge alaire avec l’énergie cinétique.
Je pensais pas que ça pouvait aller jusque là…

Oui d’ailleurs suis-je le seul à voir une parachutale/amorce de décro vrille avant l’abattée?! :

http://vimeo.com/17821664

Non David Eyraud m’a expliqué que le fait que l’on voit très bien les inter-caissons de l’aile signifie que le vent vient par le dessous et donc que l’aile est en décro (ou pas loin)…après si tu regardes bien la suite mes jambes montent au ciel (bascule arrière du décro) et c’est là que j’ai fait bras haut, cad au pire moment !

Donc tu as juste…après ça part en abattée oblique…bon sans doute normal car c’était pas un décro statique comme en SIV donc l’aile revole comme elle peut

s’il faut regarder les inter-caissons en volant, ça va :vrac:

la voile peut aller a + 80° derrière sans décrocher, il faut un peut d’énergie Quand même.

Sauf à se prendre un gros cisaillement, dans ce cas tu peux décrocher avec la voile toujours au-dessus de la tête.

ou sous le vent.

une certaine similitude dans les causes (fatigue/inattention) … :affraid:
vive les jokers!