juste pour éclaircir ma position et je vais essayer d’être bref
en sortie d’init tu a vu les bases du maniement de l’aile, mais pour te sentir a l’aise “première étape vers l’autonomie” tu va devoir pratiquer intensément.
pour moi l’école est indispensable pour enseigner le bon geste technique, le comportement adéquat, faire comprendre le comment et pourquoi du comportement de l’aile, mais le travail d’assimilation des éléments appris en école ne peut se faire qu’au cours de longues heures de pratique a répéter les exercices vu en école et sur une progression de difficultés et d’exigences, et pour ça le travail personnel, avec le regard occasionnel d’un pilote expérimenté est indispensable.
je part du principe qu’en sortie init 2 mois de gonflage avant la pente école ne sont pas de trop, et pour ça nul besoin d’être en école.
et aborder le 2eme stage avec une maitrise correcte du travail au sol et de la pente école est un plus non négligeable qui permet de mieux travailler les exercices en vol.
dans cet optique, et a ce niveau là, seul sont nécessaire l’aile, la sellette, le casque, et les gants.
les autres éléments comme le secours “on est au mieux a quelques m du sol”, la radio “pour parler avec qui”, ne sont pas indispensables, au pire le pilote expérimenté qui te surveille peut te prêter une radio sur les premiers vols de pente école “en sachant qu’en principe il n’est pas habilité a faire des cours” il peut au mieux donner des indications.
le secours n’a vraiment d’intérêt qu’a partir du moment ou on commence a aborder les sites permettant des altitudes de vols de plusieurs dizaines de m au dessus du sol et son intégration dans une prévol acquise est aisée dans la mesure ou ce n’est qu’un élément supplémentaire.
au risque de me mettre a dos certains professionnels, mais je ne suis pas certain que d’enchainer 2 semaines a refaire les mêmes exercices soit plus formateur que de prendre le temps entre 2 stages de bien intégrer tout ou partie des éléments appris au stage précédent, et que le deuxième stage viendra corriger, nuancer, valider, et approfondir
bien sur ce n’est qu’un point de vu personnel partant du principe que le pilote en question se sente suffisamment sur de lui pour faire du gonflage, conscient de son besoin de progresser pour ne pas bruler les étapes, et ayant la possibilité d’avoir un pilote capable de l’aider a analyser ses exercices et de l’aider a progresser, ainsi que d’avoir accès a des champs permettant de faire du gonflage
, je milite depuis toujours pour que les clubs participent à l’encadrement des pilotes en fin de formation. Le rôle d’accompagnateur de club est bien défini et est parfaitement adapté. Dommage que si peu de pilotes s’y engagent, c’est pourtant un rôle gratifiant et formateur que de partager ses connaissances.
j’ai tout de même appris quelque truc !
Donc, à ta place, j’achèterais du matos d’occaz et dès que c’est bon, aller sur une pente école à fin de mieux connaitre ton aile et quand tu le sens pourquoi pas aller faire un plouf en condition calme, prend des renseignements au près des pilotes sur le déco (attention, un pilote compétiteur n’aura pas le même point de vue qu’un pilote débutant, donc réfléchis quand même à qui demander)!
), ca ne coute pas trop cher au club, vue qu’au finall il y a pas mal de demande pour ce matériel (débutant, changement de voile, période de révision etc…)
Présidents de club, c’est à méditer