Tangage et roulis au BPC

Je prends la route 2h pour rentrer et :sucette:

je voulais pas lancer un tel débat sur un “c’était mieux avant” ou “elitisme ceci elitisme cela” ni même jeter des pierres au moniteur qui m’a noté (qui soit dit en passant a été également une très bonne rencontre humaine avant tout.

Je me demandais simplement et était décu (de part le fait de ma limitation dans le temps) d’avoir raté le BPC pour 2 exos raté lors d’un vol. Je les recommence 2 fois de suite bien plus propres après, ce qui montre quand même un certain niveau derrière (observations faites par le moniteur en question). Je propose de stoppé la un débat “inutile” et hors sujet ou de renommer le topic :pouce:

Bons vols

Jerem

Faudrait déjà que ça soit effectif chez les pilotes de ligne :canape:

Plouf plouf, la blague pourrie!

Tu rigoles? On commence tout juste à s’amuser!

Je rigole pas non, je suis pas la pour monter les gens les uns contre les autres :trinq:

Attention ! A une lettre près, tu deviens très suspect !

Il me semble qu’on est entre gens de bonne compagnie dans ce fil, non ?
Personne n’agresse personne et on fait part de nos réflexions et cogitations.
Et chacun avec des expériences différentes. Donc c’est positif pour tout le monde, je me trompe ?

Salut Wowo,

Je t’en cite une : pour montrer le bon exemple :wink:

bien entendu il ne s’agit pas de cela. Mais il est clair qu’un biplaceur qui maîtrise ses tangages, maîtrise sa ressource (ou l’inverse?). Par ailleurs cela peut être aussi pédagogique pour le passager de lui faire prendre les commandes, lui faire faire du tangage et lui faire remarquer la différence selon qu’il engage le virage dans une ressource ou après une abatée.

Entièrement d’accord, mais si il connait les trois phases d’un tangage, il connait d’autant mieux les risques encourue s’il force un virage au mauvais moment.

Donc on est d’accord, il faut être au point sur tous les aspects de notre pratique : aéro, meca vol, technique personnelle et mental du pilote.

Pti Dahu, je comprends ton état d’âme. En plus cela aurait été avec une autre école, ce serait passé sans doute. 10 écoles, 10 exigences différentes. Pas de référentiel national. C’est un peu au petit bonheur et si la notion d’argent n’est pas à mettre en cause, la notion de critères subjectifs est bien présente. J’ai le BPC pratique et pas théorique. Est-ce que cela me convient ? Oui et non. J’ai des lacunes en théorie et en pratique. Est-ce à dure que mes examens ne valent rien ? Bah non. Le jour J j’ai satisfait aux pré-requis de l’école. Les conditions étaient modérées. L’analogie de Wowo avec la voiture est très intéressante. Un conducteur qui sillonne Paris tous les soirs est-il un meilleur conducteur qu’un provincial qui croise une voiture de temps en temps dans son village ? Celui qui n’a eu aucun accident est-il meilleur conducteur s’il fait 8000 kms par an pour les vacances qu’ un qui en fait 30000 avec un froissement de tôles ? Celui qui sait conduire de nuit sous la pluie en montagne est-il meilleur conducteur que cekui qui habite en plaine ? Etc etc… Il me semble que ce qui compte est son aporiche, sa pratique et sa lucidité sur ses compétences. Pas un bout de papier. On se forme sans arrêt, on decouvre sans arrêt, on se remet en question régulièrement parce que confronté à des masses d’air changeantes, des sites différents. En ce qui concerne le tangage et roulis, je pense que cela devrait être maîtrisé pour celui qui veut voler en thermiques. Brevet pilote ? Générer un tangage pas si évident que ça. Je n’ai pas connu beaucoup d’ailes. Ma A était plus vive en tangage que ma B ou ma C allez comprendre… C’était plus facile en tout cas de faire l’exo ! Pour le roulis par contre, la B et la C partent plus vite.

Salut M@tthieu,

…la longueur du cone de suspentage. Généralement les pilotes sont trop pressés pour amplifier le tangage. Ils lèvent et montent les mains trop rapidement. Sur ta mojo, avec un “petit” cone de suspentage, la fréquence d’oscillation du sytème aile/pilote était sans doute plus élevée que sur ta hook3(6.8m) et ta S9 (7.11m).

A bientôt,

Thomas.

il n’y a pas que l’aile; tangage et roulis donnent des indications sur la manière dont le pilote appréhende l’ensemble du matos: pour déclencher correctement un tangage, il faut déjà avoir une prise de commande adéquate, avoir conscience du point de contact, avoir conscience du débattement aux commandes, … et pour le roulis, la sellette et le réglage de la ventrale y sont pour beaucoup.

@wowo: c’est quoi ta fixation à propos de Bellegarde sur valserine ? :wink:

@ Thomas, salut,

En fait et méa culpa maxima culpa, dans mon post précédent, j’avais omis de préciser am pensée global rapport à ton post. Pensée qui se voulait ; “je suis d’accord avec tous tes argument SAUF que…”
Sauf que on ne devrait pas résumer la capacité d’être un pilote confirmé à un Item quel qu’il soit ; ni dans le sens qu’il n’aurait pas d’importance, ni dans le sens qu’il serait impératif.

Bien sur qu’il faut avoir un minimum la maitrise de son engin pour prétendre au BPC et cela dans toute les phase de l’exercice qu’est voler. Mais faut-il pour autant avoir déjà une maitrise parfaite de toutes les composante qui font le pilotage. Notez qu’ici, autant que j’exprime mon questionnement personnel, autant je pose la question.

Si je me regarde dans un miroir : Je suis capable de spiraler à bien plus des 14 m/s de Vz négative servant de référence aux tests d’homologation et cela sur plus de 3 tours bien sûr et en sortir proprement en dissipant ou en chandelle et pratiquement toujours dans l’axe souhaité.
Je sais récupérer un départ en négatif (bien que cela ne m’arrive pas) voire décrocher volontairement mon aile et la remettre en vol plutôt proprement. Etc… et pourtant je ne suis pas doué en W.O. et je ne me suis jamais tenté à essayer d’entrer en sat ou de faire un hélico. L’accro ou la voltige ou le freestyle ne m’intéresse pas/plus à 55 ans.
Je ne suis pas non plus le plus gracieux au déco et pourtant je sais décoller avec 25 Km/h comme avec zéro voire léger cul… même en biplace.
J’ai emmené en biplace de la frêle demoiselle de 45 kg à l’ex-mineur de fond de 120 kg (de 150 cm à >de 2 m) de l’ado à l’ancien de 80 printemps bien frappés et sans jamais en froisser aucun d’entre-eux pas même leur égo par un serrage de fesses non voulu.
J’ai terminé malgré tout dans la 1ère moitié (voire mieux) à chacune de mes participations au Natural-Games (pour l’ex.) en bouclant même à l’occasion. Et même si mes Xc n’ont pas encore atteint les 100 km qui restent encore mythique pour moi, j’en suis satisfait puisqu’ils m’en déjà permis de belles ballades sur pratiquement 6 heures. A ma décharge, je n’ai pas encore volé sur les sites et voies royales des Alpes. Mes terrains de jeu ce sont les Vosges, Millau, l’Espagne plutôt en bord de mer, etc. Et de plus, je ne m’aventure pas au-dessus de forêt si je ne suis pas convaincu de trouver à vacher au cas où et en 15 ans je n’ai même pas une foulure lié au parapente. Suis je un petit joueur ?

Est-ce que pour autant j’aurais su faire du tangage mieux que petit-dahu ? Est-ce que je mérite mon BPC et dans la suite logique ; ma Qbi, mes qualif accompagnateur et animateur. Pour en avoir une idée il faudrait savoir qu’est ce qu’un tangage réussi de façon indiscutable et en fixant clairement le minimum demandé et non pas dire ; Ok, là tu avais l’aile sous les pieds c’est bon… TEMPO !

Je crois qu’effectivement la progression fédérale doit être une chose sérieuse et sans ambiguïté. Mais après je ne pense pas pour autant que le BPC doit être une clef pour passer en Élite direct ou rentrer à l’Ensa option parapente. Il doit être tel le baccalauréat la clef qui ouvre la porte vers des études supérieures avec d’autres examens et concours pour passer/aller plus loin dans la progression fédérale.

Si la barre est placé définitivement trop haute, le résultat ne se fera pas attendre…

Bonne soirée (c’est l’apéro…)

T’en fait pas Wowo je ne t’en veux pas. C’est la faute à ptit dahu, à croire qu’il a mis ce post seulement pour monter les gens les uns contre les autres ! :mrgreen:

Exactement, c’est pour ça que je suis surpris (pour ne pas dire en désaccord) des argumentations qui tournent autour de “ça va pas non? on va pas donner le BPC à quelqu’un qui n’a pas le niveau pour être accompagnateur ou biplaceur!”.
Pour moi, si le BPC donne accès à ces -formations- ou -validations-, c’est bien parce qu’il est suivi ENSUITE par des formations/validations supplémentaires à ceux qui veulent remplir ces fonctions. C’est comme le bac qui donne accès à l’université : on ne demande pas aux élèves de terminale d’avoir le niveau d’un thésard.

Bonjour

OUI MAIS… La réforme du BPC fait suite à des observations (retours de comptes rendus) de formations biplace ou accompagnateur qui mettait en avant un faible niveau au sol, un manque de pratique d’exercices simples mais permettant de connaître le niveau du pilote et un niveau de théorie à peine satisfaisant.
Donc non il ne faut pas le niveau biplaceur, mais il faut un bon niveau pour valider une qualif biplace.

Ne prenons pas les choses à l’envers. Repousser les faiblesses au niveau supérieur n’arrange rien. Et je rappel tout de même que le BPC c’est validation du niveau marron ET TOUT LES AUTRES NIVEAUX AVANT. Or que ce soit le roulis ou le tangage, c’est avant le niveau marron.

A+
L

C’est là que je ne comprends plus la confusion: on parle du BPC, pas de la qualif biplace.

Bonjour Laurent. Pourrai tu nous en dire plus sur le contenu de ce référentiel ou est ce pour le moment confidentiel ? Quels sont les pré requis pour se présenter au BPC ? Merci d’avance pour vos réponses.

C’est pas confidentiel, mais ce n’est pas finalisé.

Il y a plusieurs axes de “réforme” (le mot est trop fort. Il s’agit d’une uniformisation du BPC sur l’ensemble du territoire). Et cette réforme est partie d’analyse des formations fédérales. Là où un manque était noté, on a cherché une raison et des solutions.
La plupart des gens qui passent le BPC c’est pour la QBi. Or, il a été remarqué un manque d’aisance au sol pour plus de 30 % des candidats et une méconnaissance des exercices de base en l’air pour plus de la moitié des candidats. Nous avons (quand je dis nous, c’est le groupe de travail qui est en charge du dossier BPC) aussi remarqué qu’entre nous le BPC ne s’évaluait pas de a même manière. Si on voulait faire un exam parfait, il faudrait 7 jours. Mais on s’est dit que 2 c’était le max !
Alors comment faire ?

  1. Il faut que le candidat sache ce qu’il va avoir à présenter au BPC
  2. Il faut que le formateur (jury) ait les mêmes outils d’évaluation sur l’ensemble du territoire
  3. Il faut insister pour que les formateurs (jury) utilisent les outils mis en place

Les outils, ce sont des fiches d’évaluation pour le travail au sol, le décollage, les exercices en l’air et l’approche et atterrissage.
Pour le vol de performance, il y a le CV et les traces GPS ou le vol lors d’une session. Sur ce dernier point, rien n’est encore défini.

A+
L

Ah? Je dois être anormal, alors.
Y’a des données statistiques fiables qui affirment ça ?

Quelqu’un a posté plus haut une liste de motivations différentes, toutes plus ou moins légitimes, il me semble:

  • pour avoir une évaluation objective de son niveau (autonomie en “toutes” conditions)
  • juste au cas où un jour, un truc de ce genre devienne obligatoire et/ou les conditions se durcissent (tiens par exemple, cette préoccupation n’était pas la moindre des miennes, et apparemment j’ai bien fait, parce que déjà aujourd’hui il semble que je n’aurais plus le niveau auquel vous voulez remonter ce brevet – j’ai bien capté le sens où va notre société, et dans pratiquement tous les domaines je me dis que c’est une bonne idée de passer un maximum de brevets/certificats/permis avant que ça devienne obligatoire et plus difficile…)
  • pour valider qu’on peut avoir accès à certains sites où c’est obligatoire
  • pour valider qu’on peut éventuellement s’inscrire à une (petite) compète pour aller voir comment ça se passe et si c’est pas un bon véhicule de progression
  • pour accéder à des formations qualifiantes (accompagnateur, QBi…)

Donc “la plupart pour la QBi”, je demande à voir les chiffres. Mais en gros, si vous mettez le BPC au niveau du biplaceur, ben y’a plus que les biplaceurs qui pourront faire des compètes et voler sur certains sites. :grat:

Libre à toi de faire de la parano :wink:

A+
L

On n’est pas parano si tout le monde est vraiment ligué contre soi. :slight_smile:

La preuve : j’ai le BPC, je l’ai eu du temps où ce n’était pas vraiment très normalisé, en tous cas pas au niveau vers lequel vous voulez le tirer. Et honnêtement, je n’en ai pas franchement le niveau. Mais j’ai le papier, c’est toujous ça de pris.

Sinon, on est bien d’accord que pour quelqu’un au niveau du BPC (même “ancienne mode”), faire un exo de tangage ne devrait pas être au dessus de ses capacités. A condition qu’on lui ait expliqué l’exercice et donné la possibilité de s’y essayer 1 ou 2 fois. Ca ne pose problème qu’aux “candidats libres” qui se présentent à l’examen sans être passés récemment par un cursus-école ni s’être préparés explicitement à l’examen. C’est à peu près le cas de tous les examens. On ne va pas passer le code (ou la théorie du BPC) sans avoir bachoté un peu.

Vous savez quoi ?

Je vais bachoter les exos et je vais l’avoir et puis basta :stuck_out_tongue: :stuck_out_tongue:

Faut juste que je trouve le temps pour voler ET pour repasser l’exam :grat:

Jerem :trinq: