tempo=reset ?

LA ON TIENT UN BEAU DEBAT ! y-a-t-il contradiction grave ou simplement des énoncés à peaufiner ?
J’ai beaucoup plus entendu la théorie 1 (aile au dessus du pilote) que la théorie 2 (référentiel sol à oublier en turbulence vs référentiel air, laisser l’aile se reprendre - “laisse pisser c’est une valse”)
mais c’est vrai que plus on s’approche du sol plus ce référentiel sol nous “parle” :tomate:

Ca reste n’importe quoi … une tempo pour retendre les fils …
:bang: :bang:

OK OK :grrr:
passe à la question suivante…(ci dessus)
Beaucoup plus intéressante pour moi qui sait maintenant que ce que je faisais ne sert à rien ou presque mais ne me met pas en danger

La vérité est des 2 côtés, comme souvent.
Il faut effectivement laisser vivre l’aile, sans vouloir à tout prix empêcher tous les mouvements d’ajustement naturels. Passer son temps à tout corriger au frein, cela nuit à la glisse.
Mais il faut si nécessaire enrayer efficacement une grosse abatée ou une amorce de fermeture. Cela peut aller jusqu’à “planter” les freins si c’est nécessaire et si c’est au bon moment.

Dans le doute, avec un mauvais pilote ou un pilote qui a perdu ses moyens (stress), sous une voile A ou B , mieux vaut ne rien faire que d’avoir une action à contre-temps.

En dehors de l’aspect provocateur, il me semble que la question rejoint par certains aspects les multiples conversations déjà eu sous des étiquettes telles que “bras hauts sécurisés”, “bras hauts de sécurité”, “laisser voler l’aile”, etc. (en faisant la distinction “éviter l’incident de vols” / “éviter le surpilotage en cas d’incident”)

http://www.parapentiste.info/forum/techniques-de-base-du-pilotage/un-nouveau-manuel-t43522.25.html
http://www.parapentiste.info/forum/incidents-accidents-de-parapente/homologation-voile-accidentologie-t48422.0.html;msg608099
http://www.parapentiste.info/forum/incidents-accidents-de-parapente/vrac-soudain-t51677.190.html
http://www.parapentiste.info/forum/les-sondages/maitrise-technique-prealable-au-vol-thermique-2-t51815.0.html;msg648048
http://www.parapentiste.info/forum/voltige-pilotage-acrobatique/debut-en-sat-attention-danger-t18984.0.html
http://www.parapentiste.info/forum/incidents-accidents-de-parapente/je-ne-comprends-pas-ce-crash-t46007.100.html

https://duckduckgo.com/?q=site%3Aparapentiste.info+bras+haut+de+sécurité&t=h_&ia=web
https://duckduckgo.com/?q=site%3Aparapentiste.info+bras+hauts+sécurisé&t=h_&ia=web

Derob

P.S. En tout cas, si j’ai bien suivi un autre fil du moment, la solution consiste évidemment à utiliser des maillons largueurs, surtout si on a la responsabilité d’un passager qui n’y connait rien. J’ai bon ? (NDLR pour les novices du forum : à ne pas faire bien entendu ; c’est une petite blague pas drôle à l’intention des pro du bi que l’on voit régulièrement décoller quand c’est trop fort, qui enchaînent les cartons de passagers, qui pourrissent l’image de l’activité, et qui nous font payer leur assurance en RC).

Derob, si tu veux bien rajouter "certains "(pro du bi) pour tout les autres bi-placeurs pro (dont je ne fait pas parti) qui font tout bien, qui promeuvent l’activité, et qui en promenant gentiment les touristes leur montrent qu’on peut voler pépère sans danger et avec plaisir, (dont celui à qui je dois de voler: j’ai commencé par un beau biplace “commercial”).

J’ajoute le “certain” (évidemment), mais loin d’être de rare exception pour ce que j’ai pu voir par contre.
[et je suggère à chacun de découvrir l’activité directement en solo.]

Derob

La thechnique 2 serait belle… en l’absence de gravité. Malheureusement celle-ci restera toujours verticale et nous ramènera toujours sous la voile par rappel pendulaire (j’ai jamais vu un parapente voler de manière stable en étant devant ou derrière le pilote). C’est différent quand on a les pieds au sol, sur un déco très pentu avec l’air qui remonte par exemple, on peut garder la voile devant soi de manière stable sans problème. Donc la technique 2 augmentera juste l’amplitude des oscillations et augmentera les risques de fermeture, ce qu’on veut éviter à tout prix près du sol. Si ne pas piloter évitait les fermetures, ça se saurait depuis longtemps!
(Pour Marcus, on parlait ici de piloter dans la turbulence en mode survie près du sol, pas d’optimiser une transition pour garder la meilleure glisse, quite à risquer une fermeture)

Envoyé de mon Redmi Note 5 en utilisant Tapatalk

Tout s’explique enfin :stuck_out_tongue:
Il y a
-les bons, qui ont les gestes précis et ponctuels qui gardent la voile sur la tête, comme les saints leur auréole :ange:
-les mauvais, qui attendent le sol et tenteront au dernier moment un arrondi face au vent, là où les turbulences les auront emmenés :affraid:
-les pires, qui, ne se sachant pas mauvais, feront le contraire des bons et perforeront la croute terrestre par fermeture ou décrochage :vrac:

Les bons et les pas bons ça ne veut rien dire. Je dirais plutôt qu’il y a ceux qui vont en formation pour apprendre à mieux voler, et ceux qui n’y vont pas.

On peut effectivement mettre l’accent sur la formation, discuter de l’inné et de l’acquis etc…
Il n’en reste pas moins qu’à un moment donné, quelqu’un qui a les gestes justes au bon moment, j’appelle ça un bon pilote, et celui qui agit à tort et à travers ou à contre temps j’appelle cela mauvais pilote.
Rien n’empêche un mauvais pilote de se former, de travailler sur son mental etc… pour devenir un meilleur pilote.

Mouais. Je ne connais pas grand monde qui soit doué de manière innée, sans formation ni travail, et ce quelque soit la discipline. Moi en tout cas je n’ai jamais eu de facilité dans rien, il m’a toujours fallu apprendre et bosser.

Je pense que tout enseignant dans le domaine du parapente (comme dans d’autres domaines) a pu constater que certains captent et adoptent très rapidement les bons comportements, alors que d’autres restent malgré de nombreux stages de piètres pilotes.
C’est peut-être injuste, mais nous en sommes pas tous logés à la même enseigne.
Bon, c’est un autre débat …

Bon et pas bon dans le vol libre; cela ne veut rien dire, c’est tellement grand. Par rapport à quel référentiel d’abord?

Pour moi c’est assez simple :
1 Voler me procure du plaisir, donc je vole.
2 Plus mon domaine d’action/surface de possibilité est grand plus je prends plaisir car je peux m’y promener et varier dans un grand espace.
3 Je dois éviter de me faire mal (sinon je ne pourrai plus voler…).
4 Quand je vais au limites/bordure de mon domaine d’action/surface de possibilité je me met en danger. Si je dépasse les frontières, j’ai un accident.
5 Pour agrandir mon domaine d’action je me forme (et je recule donc les frontières).

Ceux qu’on voit "bons"c’est ceux qui ont agrandi leur domaine d’action plus que soi-même. On les voit bon par rapport à soi , mais savoir s’ils sont en sécurité c’est une autre histoire. On ne voit pas leur marge car çà c’est personnel (chacun a ses propres expériences); il n’y a que le pilote qui vole qui connait ses marges (sauf dans le cas des débutant ou la conscience de sa propre compétence/incompétence n’existe pas encore). Donc dans les “bons” qui ne se sont pas fait mal il y en a une partie qui ont eu de la chance et une autre qui respectent leurs marges, mais de l’extérieur on ne peut pas vraiment juger pour un pilote X. Evidemment la ligne est floue mais le principe est vrai.

Prendre ou ne pas prendre des risques n’a que peu de rapport avec la compétence (bon /pas bon) (sauf pour la connerie qui se marie presque toujours avec l’incompétence, mais le problème vient de la connerie).

Voilà c’est mon analyse, c’est assez théorique, mais j’ai quand même l’impression d’être dans le vrai.

Je veux bien qu’on relativise tout, mais ce qui est certain c’est qu’un pilote qui agit sur les freins n’importe quand et surtout à contre-temps est un mauvais pilote.
Même en choisissant des conditions calmes, un tel pilote est toujours en danger, car toujours à la merci d’un imprévu.

[quote]Je pense que tout enseignant dans le domaine du parapente (comme dans d’autres domaines) a pu constater que certains captent et adoptent très rapidement les bons comportements, alors que d’autres restent malgré de nombreux stages de piètres pilotes.
C’est peut-être injuste, mais nous en sommes pas tous logés à la même enseigne.
Bon, c’est un autre débat …
[/quote]
Peut être mais je pense que c’est un débat intéressant… Je vais peut être faire un parallèle un peu tiré par les cheveux avec d’autres sports mais, pour les sports de glisse un peu techniques comme le snowboard, le skate, le surf ou des sports où il faut être plutôt agile come la grimpe on voit très nettement cette différence entre les gens “dégourdis”, qui comprennent vite, ont de l’équilibre, analysent, ont une idée d’ou se situe leur corps et ceux qui le sont moins, qui mettent beaucoup de temps à atteindre un petit niveau et qui ne pourront certainement jamais aller bien loin.

Si on est pas fait pour tenir sur un skateboard, c’est pas bien grave, on se casse un coup la gueule et puis voilà. De plus, les gens qui sont pas fait pour ca ne vont y trouver que peu de plaisir et vont très certainement aller faire autre chose. En parapente par contre, c’est très facile de se faire plaisir alors qu’on ne maitrise pas grand chose (et dans des conditions calmes ou à son niveau, pas de souci !) et c’est aussi plutôt facile de se mettre en l’air et d’évoluer dans une masse d’air trop compliquée pour notre niveau. Ca pardonne aussi beaucoup, alors qu’en surf par exemple, si t’as rien à faire la t’es au courant assez vite et tu bois bien la tasse :slight_smile:

J’ai bien remarqué ces deux types de pratiquants en parapente, et même s’il y a le coté “pilotage” et le coté “aérologie” qui sont assez distincts, ceux qui en général ont quelques défauts de pilotage en ont aussi beaucoup en matière d’analyse aérologique… Le soucis c’est que j’ai pas l’impression que les gens “pas dégourdis” en aient conscience… l’égo surement, et que car comme expliqué plus haut, si en surf ils auraient déjà bu la tasse 40 fois et vus leur limites, ils sont toujours la à voler en pleine journée, prendre quelques fermetures par ci par là, se mettre un coup dans une coin pourri sans conséquences, jusqu’au jour où…

Après j’entends bien que le risque existe pour tout le monde, mais je pense que si on prenait plus de recul sur notre niveau et restait, dans le cas d’un pilote “pas dégourdi”, sur une aile tranquille, sans forcément regarder les années de pratique et le nombre d’heures, on aurait un poil moins de cartons.

Le plaisir, les compétences et les limites; tout est la dedans.