Je me permet de rajouter une remarque complémentaire niveau matos (puisqu’au départ ta question porte quand même sur ça : les monosurfaces en thermiques, et non le niveau nécessaire ni la conduite à avoir pour y voler…) :
Les voiles monosurfaces de façon générale sont d’une part très légères, mais sont également, par rapport aux voiles classiques, dépourvues d’air interne, ce qui réduit considérablement leur inertie, et induit donc une communication non filtrée de la masse d’air qui peut-être très déroutante. Évidemment il y a des différences selon les modèles et les tailles : ce phénomène est présent à l’extrême avec la XXLite d’Ozone (c’est d’ailleurs sur sa fiche produit que j’ai lu ce principe : http://www.ozone-france.fr/index.php/parapente/parapentes-legers/xxlite/xxlite-presentation).
“Sans le poids du volume d’air à l’intérieur de l’aile, l’aile est très affectée par chaque mouvement qu’elle rencontre dans la masse d’air, mais cela ne rend pas l’aile pour autant instable. En raison de son absence d’inertie, l’aile a aussi beaucoup moins tendance à dépasser et cette amplitude réduite est une caractéristique positive de la turbulence.”
L’effet est moindre sur la Skin 2 par rapport à la XXLite, mais il est néanmoins bien sensible, j’en ai fait l’expérience et ma copine également. Voilà le pourquoi du comment, et ce n’est pas dû à une problématique de vitesse (hein Laurent ;)).
Bons vols à toi Matteo, et prudence donc avec les conditions agitées du printemps !






