TROUVER DES SOLUTIONS ANTI-CARTON

Salut

La devise va dans ton sens. Non à une immatriculation des ailes, à un contrôle annuel, à un brevet obligatoire, … Ca me choque pas. C’est ça le vol libre. Maintenant à l’ensemble des pratiquant à ne pas confondre cette liberté là avec celle de faire n’importe quoi.

A+
Laurent

je sait que ce que je vais dire va a l’encontre de la règle qui veut qu’il n’est pas nécessaire d’être formé pour voler, mais je verrais bien une forme de “contrat moral” entre le jeune pilote et son école ou son club “codifiant” sa progression en différentes marches “gonflage, pente école, sites accessibles, sites engagés”, dont l’acquisition des compétences serais autonome, avec un regard et une validation par un des pilotes du club "pourquoi pas un accompagnateur de club.
en effet un jeune pilote doit s’entrainer et acquérir l’autonomie des différends éléments appris en stage et ceux dans des aérologies changeantes qu’il doit juger en autonomie, et cet apprentissage est des plus utile car il a lieu dans la région ou il va commencer a voler, et en présence des pilotes avec qui il va voler et qui connaissent bien les contraintes et caractéristiques du coin.
je sait que l’accidentologie est loin d’être uniquement le fait de jeunes pilotes, mais on voit trop souvent sur les sites des pilotes dont le niveau et les compétences sont inadaptés a ce que le site peut leur imposer dans certaines circonstances, et dont le seul élément qui les protègent d’une vengeance de murphy tient plus souvent a la chance de passer entre les écueils que de leur compétence ou leur pilotage, mais tous les pilotes qui les voient évoluer et parfois eux même savent qu’un arbre ou un rocher porte déjà leurs nom.
souvent ces pilotes n’ont pas pris la peine de travailler au sol, font des déco de merde, des approches pas meilleures, et allument certainement un cierge avant chaque vol pour leur porter chance, tant que l’aérologie sur LEUR site est conforme a leur habitude, il font leur vol sans problème, mais le jour ou un élément détonne dans leur routine ils n’ont pas la capacité d’y réagir et se retrouvent en danger alors qu’un pilote plus fin réagira instinctivement a cet élément sans s’en apercevoir.

Suite à l’incident d’octeville , beaucoup de personne planchent sur une solution anti-carton.

sur cette journée les plus expérimentés étaient inquiet et ils avaient leur télépĥone à la main près à appeler les secours !

je ne vois qu’une solution, qu’ils se concertent et qu’ils décident de fermer temporairement le site.

je sais ils n’ont aucune légitimité , mais un responsable de site face à une nuée de parapentiste affamés ne peut rien faire.

Le nombre de carton sur ce site cette année peut aussi justifier si nécessaire la fermeture par des gendarmes , j’entends déjà des personnes couiner , mais de toute façon , à se rythme le site est déjà en sursis.

:coucou: les gens.

Je vais faire court (je suis sur le clavier de mon téléphone).
Je suis absolument CONTRE tout ce qui ressemble u fonctionnement velivole, avec un chef de centre qui décide qui peut voler ou pas, selon un avis +/- objectif, avec +/- de préjugés.
Comment on fait quand le gars va voler.ailleurs ?

Et puis de toute façon, ça ne.sert à rien de creuser.des.piste alors que.les.débutants ne.sont pas pa.cause majoritaire des cartons.
En revanche, sensibiliser les pilotes à un recyclage régulier, où on peut faire prendre conscience des comportements à risque qui s’installent, où on pourra communiquer sur les.exigences d’une nouvelle technologie… Ça me paraît plus sain (encore faut il qu’il y ait des stages “recyclage” et avec des monos recyclés)

mouais … l’incompétence des gens est surement une des causes mais je doute que ce soit la cause principale.
Quand je vois ceux qui ont volé hier à St Hil malgré des conditions assez hard, je me dis qu’il n’y a pas gd chose à faire : ils l’ont fait en connaissance de cause, pour certains reconnaissent volontiers que c’était déplaisant mais … “j’avais les crocs”

Que répondre à ça ???

:coucou:

Le problème est clairement comportemental :expressionless:

Je vois 2 solutions pour les sites accidentogènes: soit leur privatisation pour la sélection nominative des pilotes autorisés à y voler soit le BPC obligatoire

Désolé, ça ne répond pas au pb :
1- privatisation : tu peux aller voler ailleurs (quitte à marcher un peu) et te mettre en danger pareil
2- BPC obligatoire : ça n’empèche pas les gens de prendre des risques en connaissance de cause

Yakafaucon ?
Il y a des commissions sécurité et formation à la fédé, les bonnes volontés peuvent s’en rapprocher.

:pouce:

Vouloir plus d’“aéronautique” dans le vol libre c’est tendre les batons pour se faire frapper.

Pour fermer un site il faut un arrêté (municipal, préfectoral,…).
Un coup de sifflet ne suffit pas.

Un petit sondage, juste pour voir ??

http://www.parapentiste.info/forum/les-sondages/mesures-anti-carton-que-suis-je-pret-a-accepter-t25451.0.html

Jc

C’est sur qu’il faudrait s’en rapprocher si mon projet prenait forme.

Je n’appelle pas a plus de reglementation pour l’instant, juste a reprendre ce qui marche dans l’aeronautique. Les procedures ne doivent pas forcement etre obligatoire, mais elles doivent exister pour ceux qui n’y sont pas allergiques et n’ont pas envie de mourir pour l’esprit du vol libre.

Le comportemental étant généralement récurrent, les pilotes irresponsables sont en général vite repérés. La privatisation permettrait déjà de les exclure des sites les plus accidentogènes.

Oui, mais à risque aérologique équivalent, le BPC gérera mieux la situation grâce à son niveau ainsi qu’à sa machine.

Oula. Tu te bases sur quoi pour dire ça ? Le BPC atteste que tu as réussi à bachoter un QCM et recracher les réponses attendues (qui sont bien connues, très peu de surprise). Si tu veux un truc qui atteste d’une expérience, je ne crois pas que ça soit le bon truc.

Hmmm… viens passer le bpc chez moi, tu auras des surprises. J’impose systématiquement les angles en question ouverte… surprise surprise… Le bpc, c’est le niveau marron sur le passeport de vol libre. Reprenez les items 1 par 1…

Bises

Jc

N’importe quel BE te dira que le niveau pratique nécessaire pour l’obtention du BPC est sensiblement plus élevé que pour le BP :wink:

Sans vouloir lancer de troll sur la formation en EFVL, c’est effectivement le problème : le niveau exigé et l’approche pédagogique n’ont rien à voir d’une école à l’autre.

bonjour,

alors en vrac:

perso je me sentirais mieux en croisant une aile en sachant que tout le monde a un brevet (p’tet pas le BP/C tel qu’il est actuellement ça se discute) et connaît donc bien ses priorités par exemple, ça me parait pas transformer le vol libre en une activité totalitaire… enfin moi j’dis ça, j’dis rien

autre question sinon, un pilote de 16 ans qui vole 8h par jour 6 mois par an c’est un jeune pilote pas autonome ? et un pilote de 50 ans qui a fait 4j d’init et 7-8 vols de 5-10 minutes chacun c’est un vieux pilote autonome ? nan, c’est juste pour savoir pour les bilans d’accidentologie de jeunes/vieux pilotes en lisant certains posts parfois je me pose ces questions

aussi, pour ce qui est du secours, notamment en stage init, c’est un impératif de la fede depuis quelques années, comme le disait quelqu’un dans un autre post j’ai fait mon premier stage sans (de mémoire) et on ne m’en a jamais parlé avant qu’on ne voie un perf partir en 36 et finir à la flotte et repartir avec les pin-pon histoire de “détendre l’atmosphère” avec les autres stagiaires
mais j’ai toujours pensé que faire tirer un secours à un débutant qui ne saura pas le faire correctement (sisi ca se travaille…) et qui ne saura rien de l’effet miroir ni neutraliser sa voile ben… est-ce réellement une sécurité ? en plus, le secours c’est pas l’assurance de finir entier non plus… après je comprends que si des le premier cours théorique on parle des accidents et des morts aux stagiaires ça va les faire flipper et ils risquent de pas revenir le lendemain…

dernier truc, souvent en école pour des raisons de secu on fait voler les élèves dans des aérologies super calme, du coup seuls ils se mettent en l’air dans des aérologies pas forcement identiques et se retrouvent incapable de gérer parce qu’ils n’ont jamais appris et surtout ne savent pas ce qu’est une aérologie ‘tonique’ et une aérologie sérieusement malsaine

(après perso je considère que si on ne sait pas décrocher proprement son aile (+oreilles, 360 engagés, decos/posés propres, etc.) on ne devrait pas se considérer pilote autonome et aller voler n’importe ou, n’importe quand, avec n’importe qui et dans n’importe quelles conditions… mais bon ça c’est parce que je veux faire du vol libre une odieuse dictature, si seulement j’étais à la tête de la fede…)

julien.

[quote]après perso je considère que si on ne sait pas décrocher proprement son aile (+oreilles, 360 engagés, decos/posés propres, etc.) on ne devrait pas se considérer pilote autonome et aller voler n’importe ou, n’importe quand, avec n’importe qui et dans n’importe quelles conditions…
[/quote]
L’autonomie, c’est justement savoir se mettre en l’air, en fonction de son niveau.

Je ne sais pas faire de décro, pas spécialement doué en wing, ni un kador en 360 engagés. Pour autant je me considère comme tout à fait autonome.

Seulement, quand je vois que je suis un site ou ca monte partout avec des nuages qui tournent à l’orage, ça me vient même pas à l’idée de voler. Même si mes potes bons pilotes osent décoller, et pose en marche arrière, tiré par le nuage.

Il faut arrêter un peu de se la toucher avec ces histoires de SIV, de décro reset, de 3.6 engagés qui soi disant permettrait de se sauver de toutes les situations malsaines…

[quote]Oui, mais à risque aérologique équivalent, le BPC gérera mieux la situation grâce à son niveau ainsi qu’à sa machine.
[/quote]
Le problème, c’est que le BPC sera en l’air avec une aérologie pourri, une aile perfo, alors que le débutant ou le pilote moyen aura le cul au sol. Dans ce cas, le BPC gérera pas forcement mieux.

Du haut de ma petite expérience (4 ans de vol), le constat que j’ai pu faire, c’est que les débutants, ou pilotes avec moins de 200 vols sont plutôt prudents. On trouve quelques mecs un peu casse cou, mais ceux la sont en sursis…

a++

L’autonomie, c’est justement savoir se mettre en l’air, en fonction de son niveau.

Je ne sais pas faire de décro, pas spécialement doué en wing, ni un kador en 360 engagés. Pour autant je me considère comme tout à fait autonome.

Seulement, quand je vois que je suis un site ou ca monte partout avec des nuages qui tournent à l’orage, ça me vient même pas à l’idée de voler. Même si mes potes bons pilotes osent décoller, et pose en marche arrière, tiré par le nuage.

Il faut arrêter un peu de se la toucher avec ces histoires de SIV, de décro reset, de 3.6 engagés qui soi disant permettrait de se sauver de toutes les situations malsaines…
[/quote]
et si tu voles depuis 3-4h déjà, qu’un front froid déboule et que tu n’arrives pas à descendre parce que tu ne sais pas faire des 36 et que les les oreilles ne suffisent pas ? ou que tu te prends une asymétrique que ça cravate (1/3 ou 1/2 aile) et que tu ne sais ni reseter ni défaire la cravate en tirant sur les suspentes, tu voles comme ça en restant en contre pour pas finir en autorot ? (en supposant que tu saches le faire et qu’il y ait de quoi vacher à proximité)

il y a un moment ou il faut pouvoir définir ce qui est le minimum nécessaire à maîtriser pour voler en sécurité en autonomie et plus de 20 minutes
(je te concède que je suis p’tet excessif, tant que je ne fais pas quelque chose à la perfection je ne suis pas satisfait)

le truc c’est qu’on juge avec sa propre expérience qui n’est pas forcement suffisante pour apprécier les situations, il serait bon de faire certifier ses bases pour pouvoir ensuite s’y fier aveuglement
je suis sur que la majorité de ceux qui ont eu un carton étaient sur d’avoir le niveau pour l’aile/les conditions ou que c’était safe de voler etc. (je parle pas pour toi, faut pas le prendre perso)

Le problème, c’est que le BPC sera en l’air avec une aérologie pourri, une aile perfo, alors que le débutant ou le pilote moyen aura le cul au sol. Dans ce cas, le BPC gérera pas forcement mieux.

Du haut de ma petite expérience (4 ans de vol), le constat que j’ai pu faire, c’est que les débutants, ou pilotes avec moins de 200 vols sont plutôt prudents. On trouve quelques mecs un peu casse cou, mais ceux la sont en sursis…

a++
[/quote]
un trompe la mort avec un BPC ou pas, jeune ou vieux, aile école ou gun, il fera des conneries. quelqu’un de responsable correctement formé et apte à apprécier une aérologie etc. sera prudent et capable de gérer les imprévus (jusqu’à un certain point, y’a pas de risque zéro on est d’accord)

il ne faudrait pas que le parapente devienne une pratique de vol… libre de faire se cartonner ses adhérents à tout bout d’champs et de nuire à la pérennité de l’activité et des sites

julien

Sous la forme de jeu de role, on pourrait imaginer de couvrir quasi toute
les situations de vol qui engage plus ou moins notre sécurité.

Ca peut etre ludique et permettre aux élèves de comprendre les tenants et
aboutissements de leur actions plus ou moins adaptées.

Certains moniteurs le font mais sans matériel pédagogique mis a disposition.

Ex de situation ,
je suis en entrée de terrain atterro plutot petit et
il me reste 200m a perdre, 2 ailes me rejoignent
et le terrain porte un peu. Qu’est ce que tu fais ?

L’élève réponds par exemple de faire des huits et le maitre de jeu peut apporter
un changement de situation ex une entrée dans un gros thermique a +3m/s.

Sous le regard d’autres élèves , on met en situation virtuelle un élève et on montre
ce qui est bien ce qui est moins bien en partant de l’élève. Ce qui est important
c’est que les élèves puissent sentir si ils ont la bonne réaction ou pas, on peut
même les mettre en situation dans une sellette avec deux poignée relier a des
contre poids, le moniteur bouge les contre poids pour simuler une abatée ou une
ressource dynamique.

C’est ce genre d’outil pédagogique qui est utilisé pour la formation aux premiers secours
et je le trouve vraiment super comparé a la leçon classique de pencher du coté de la
voile ouverte ou de l’analyse météo sur un dessin au tableau.

Le maitre de jeu fait évoluer la situation en rapport avec les actions de l’élève, il peut même
jauger son action au niveau des commandes. Le debriefing a lieu pile poil a pres et tout le
monde peut partager son analyse.

Sinon un vrai airbag qui se déploie lateral, dos et fesse, ca serait pas mal
Pour les motos , avec une cartouche de gaz changeable
http://boutique.protairbag.com/product.php?id_product=2

Du haut de ma petite expérience,

Nous rencontrons ici deux problêmes :

  1. on aura beau tout mettre dans des petites cases pour améliorer la sécurité. Il y aura toujours quelqu’un, quelque part pour faire ce qu’il ne faut pas. (merci murphy)
    Il n’y a qu’à faire un tour à annecy en été on voit des gens voler tout le temps (même sous la pluie, l’orage pas loin, vent fort, turbulent, …) à un point qu’on se demande si on est pas un peu couard de ne pas voler ces jours là.

  2. On aura beau rendre les parapentes aussi sûr et gentil qu’on veut, on pourra faire passer autant de tests et de stages qu’on veut, nous pratiquons toujours notre activité sur une constante genre plaisir/sécurité.
    Je m’explique tu rends les parapentes plus sécurisants, on fait des stages pilotage, siv, … des gens vont se mettre en l’air dans du plus fort parce qu’à juste titre ils peuvent encaisser plus (bilan : la contante ne change pas). combien de fois j’ai entendu “si j’avais pris mon autre aile je me serais mis en l’air” alors que les conditions étaient bien moisies.

Je crois que c’est un éternel débat : je pense qu’en moto ils l’ont aussi et l’accidentologie chez eux ne baisse pas vraiment malgré les formations de meilleures qualités et la sécurité passive améliorée.

La seule formation qui devrait être valable, c’est une formation d’humilité par rapport à l’élément qu’on traverse, à ne pas rogner ses marges et à conscientiser sur son niveau personnel dans le parapente.

Sur un autre sujet on parle beaucoup de vol libre, je tiens à rappeler que ça veut dire “vol libre de moteur”, pas libre de faire ce que l’on veut.