Oh pi zavez qu’a utiliser un gps aussi…
Un moniteur de parapente condamné à de la prison avec sursis.
C’est vraiment du grand n’importe quoi :fume:
Enfin, c’est juste mon avis personnel…
A+ Marc Lassalle
Bonjour
Il faut différencier erreur d’appréciation et vol en dehors du cadre légal. Ca au niveau d’un procès, ça fait une différence majeur. Dans le premier cas, on fait une erreur de jugement, mais il n’y a pas d’intention volontaire d’outre passer ses droits. Dans le deuxième cas, on sait qu’on est ‘border line’.
Beaucoup de moniteurs de parapentes, dont je fais partie, ont fait des erreurs ou ont outrepassés leurs droits. Je ne jette pas la pierre à ce moniteur (que je connais et que je sais très bon pilote). Mais il ne faut pas attendre de ma part de compassion non plus. Ce n’est pas une erreur, c’est une faute.
S’il y a un risque de finir dans un nuage, il faut reporter le vol.
Je pense aussi que dans ce cas bien précis, le côté répétitif de l’accident (un précédent accident dans des circonstance similaires et dans la même vallée 15 jours plus tôt, de mémoire) à certainement joué sur l’ampleur juridique de cette affaire. Mais on pourrait inverser la réflexion en disant que s’il y a eu un accident dans les mêmes circonstance deux semaines plus tôt, avec enquête de gendarmerie, pourquoi les pilotes biplaceurs de la vallée n’ont-ils pas fait particulièrement attention à ce risque là ?
Autrement dit : le moniteur qui pense que le vol dans les nuages fait partie de ses prérogatives si : c’est au décollage, si c’est peu de temps dans le nuage, si on voit presque au travers, si c’est avec GPS… Ben il a tout faux.
Je finirai sur la pseudo excuse “c’est dure de refuser de faire plaisir à quelqu’un”. Là je suis pas DU TOUT d’accord. Dites à un passager : “Je veux bien y aller, mais ça craint un peu”. Vous croyez qu’il va dire : “m’en fou on y va quand-même ?” Si vous lui dites : “Dans ces conditions je vole pas parce que…”. Vous pensez vraiment qu’il va insister ou vous traiter de tous les noms en disant qu’il a que ce créneau là pour voler ?
Moi ça ne m’est jamais arrivé un passager qui avait les boules d’annuler son vole pour raisons de sécurités, c’est plutôt l’inverse.
A Bientôt
Laurent
karma+
Franchement … comment prétendre penser autrement !
Salutations sportives et faites gaffes à vous,
Bonjour,
Je rejoins bien sûr Laurent.
Quant à la déception d’un passager qui verrait son biplaceur refuser de décoller, c’est tout à fait imaginaire.
J’ai un excellent ami pilote qui fait à l’occasion des biplaces associatifs.
Il prévient à chaque fois ses amis ou connaissances proches : il ne décollera pas si les conditions sont foireuses.
Il faut près de 45’ de marche à pied pour rejoindre le déco et il lui est déjà arrivé de renoncer au vol à cause des conditions aérologiques au déco.
Les passagers ont à chaque fois parfaitement compris qu’il était compétent pour juger de la sécurité du vol.
Aucun ne lui a jamais mis de pression pour qu’il décolle quand même !
Il est vrai que la “pression” n’est pas la même pour un biplace professionnel car renoncer au vol est alors une perte financière sèche pour le pilote…
J’ai vu à Montmin décoller des biplaceurs pro (assistés par des collègues) alors que la force du vent empêchait tout simplement tout décollage des pilotes solo.
La façon dont ces biplaces se faisaient arracher au déco a dû laisser des souvenirs aux passagers 
A+ Marc Lassalle
et pas qu’a Montmin.
et aussi à l’attero ou un ou 2 gus viennent attraper les commandes pour affaler la voile … (qui ne l’a pas fait??
)
et il y a aussi toujours une certaine “pression” pour voler ou faire voler, dans les stages –
j’ai même vu un stagiaire en perf insister pour faire une rotation de plus, et le même se plaindre à l’attero parce que finalement il s’etait fait trop secoué en vol!
… ou dans les compets. no comment.
Ca, c’est un peu différent quand même : il peut arriver que ce soit tout à fait volable mais que ça rentre “un peu” à l’atterro.
en bi, ce n’est pas forcément facile d’affaler la voile sans embarquer le passager, et une assistance au sol pour affaler la voile est alors la bienvenue.
yep, yep.
la question c’est qu’elle marge on garde dans ces conditions …
j’ai pas lu (ni vu) bcp de sketches en bi à l’attero quand ça rentre “un peu” (souvent c’est plutot par vent faible ou cul que ca coince qd le passager court pas un minimum),
mais en grattant un peu on doit pouvoir se faire une idée.
Je connais très peu de pilotes professionnels près à mourir ou à mettre une saison en l’air pour le prix d’un biplace ! 
Quand un pilote pro décide que les conditions sont volables, le prix du vol est vraiment le dernier des éléments pris en compte. Par contre je ne nie pas l’excès de confiance et la baisse de vigilance toujours possible quand on enchaine les vols.
Le fait que des biplaces décollent encore quand les voiles solo ne volent plus ne me choque pas plus que cela. Les voiles sont bien plus puissantes et le niveau moyen d’un pilote “du dimanche” est bien loin d’un pro qui fait plus de 500 vols par an sur son site.
Aaaaah je suis bien content de voir la réponse de Patrick
Mais j’aimerais ajouter quelque chose… Un biplaceur (pro ou pas) ou même un pilote solo, qui vole tous les jours voit son curseur de limite remonter par rapport à l’ensemble des pilotes.
Autrement dit et en rapport avec ce que j’ai lu :
- Voir un biplaceur décoller assisté quand c’est fort ne me choque pas
- Voir un biplaceur atterrir au décollage ou à l’atterrissage avec assistance ne me choque pas
- Ni même les voir voler alors que d’autres ont décidés de rester au sol
Ce qui me dérange, c’est lorsqu’on sort volontairement du cadre légal et que CETTE Décision fait prendre un risque au passager.
Encore une fois, nous faisons tous des erreurs. C’est pour cela qu’il y a un cadre. Et plus nous ferons d’erreurs, plus le cadre sera petit.
A+