Si dans le même temps le nombre d’heures cumulées de vol à sensiblement augmenté c’est plutôt rassurant.
Une pensée émue....
[quote=“Benoit 2R,post:97,topic:56268”]
Pour plumocum :
Bien d’accord avec ta réflexion sur les sellettes cocon/couchées.
Concernant le constat de aigle futé, rien de nouveau. J’ai souvenir d’anciens relevés de statistiques indiquant clairement que la partie déco et atterro étaient déjà les phases les plus accidentogène il y a 20 ans.
Bonjour,
Le discours est toujours le même, que cela soit en voiture ou en parapente, faire disparaître les morts : et merde !!! La vie est faite pour mourir, que cela soit en traversant le route ou en parapente. Il est strictement impossible de vivre éternellement, sauf dans les films et les romans de Science-Fiction.
Il y aura toujours des morts en parapente, c’est le vie. En air calme, en SIV, en cross, en école, sous un bi… l’homme n’est pas en mesure de tout prévoir, arrêter avec vos démons du zéro mort, zéro accident, zéro vol. Je trouve cela débile, totalement irréaliste et négatif pour le sport.
Quant on voit la dérive de la voiture : interdire d’écouter de la musique trop forte… ???
Comment diminuer le nombre de mort, quand le nombre de pratiquant augmente ? Déjà, il est stable, c’est une bonne chose !
Si vous voulez diminuer le nombre d’accident, il faut simplement former les gens sur les points qui bloquent : l’aérologie, la météo, le pilotage en condition forte (et oui, cela arrive), négocier un cross…, comment changer de voile…
J’ai beaucoup d’expérience de vol (planeur, avion…), mais je me sens encore débutant en parapente, car chaque jour est différent, chaque vol est différent, chaque analyse est différente (et pas toujours optimum), c’est la beauté du sport et aussi sa contrainte.
Bon vol
Tu as raison Jean-Nono, la mort fait partie de la vie mais en parapente eten voiture pourvu que cela arrive au voisin ou le plus tard possible ! ce serait quand même bête de mourir pour un loisir aussi dangereux fût-il. Tiens j’ai envie de me mettre au base-jump :sors:
En base fais gaffe à la pente école, sauter depuis des petites falaises de 15m c’est pas aussi facile qu’on croit!
Heu, jean-nono, le nombre de pratiquants n’augmente plus depuis un bon moment : tiens pour combler cette petite lacune http://federation.ffvl.fr/actus/statistiques-federales
Sinon, les gars, les pros et tout et tout, z’avez compris les conseils de jean nono! Y serait ptete temps de vous mettre au boulot quoi alors vous foutez quoi depuis 30 piges? Pffff on se l’demande hein, tas feignants.
Celle-là je l’adore, merci! 
D’ailleurs, ne dit-on pas “il faut vivre pour mourir et non mourir pour vivre” ?
(je ne me sens même pas coupable de flooder: sur un fil qui commence sans aucune direction il est normal qu’on n’arrive nulle part)
Je n’ai pas de solution envisageable ou acceptable pour améliorer notre sécurité (arrêter le vol ?), toutefois je suis d’accord avec de nombreux intervenants : les voiles sont devenues plus faciles, donc l’accès est l’activité est plus accessible, et à un plus grand nombre, les premiers grands vols arrivent après seulement 1 ou 2 jours, donc moins d’expérience accumulée.
: l’arrivée des sellettes cocon pour des pilotes moyens, j’y suis moi même passé (XPyr Nervures) et je fais partie de la catégorie pilote moyen, je suis beaucoup mieux en vol qu’avec ma précédente sellette, par contre en cas de sketch, la gestion de l’incident peut être plus difficile.
: il y a un peu plus de 20 ans, au printemps ou en été, en milieu de journée, quasiment personne ne décollait, car c’était top velu. Maintenant, je pense que c’est la fringale qui commande la pause, donc périodes de vol en conditions (trop ?) fortes.
Globalement, j’ai l’impression que c’est l’apparente facilité de notre activité qui la rend dangereuse.
C’est la faute à Internet et à JBC qui nous font croire qu’on peut être des oiseaux :lol:
Y a du vrai !
:lol: 
//
c’est bien de profiter de l’experience des “anciens” …
au moins, on entend tout et son contraire !! 
le parapente deviendra une activité mature quand les infos seront un peu plus clairement partagées et qu’on sortira des légendes et de la culture approximatives :ange:
Mon message parlait des conditions météo, rapport au changement climatique touçatouça et non rapport avec l’aptitude des pilotes au renoncement. Ces 2 citations n’ont aucune raisons d’être mises en comparaison.
Avec des voiles qui “marchent” mieux, l’atterro se complique, et on passe + de temps dans la zone la + dangereuse, à savoir être proche du sol. Pas étonnant que les cartons augmentent dans cette phase.
Peut-être faudrait-il rappeler aux pilotes que le déco et les atterros sont toujours les phases les plus cruciales de nos vols, donc aucun relâchement n’y est permis.
En y réfléchissant et avec le souvenir de quelques autres discussions ayant comme sujet l’atterrissage. Il me semble que oui, peut-être, ils nous (histoire que personne ne se sente attaqué) arrive de considérer l’atterrissage non pas comme la phase de vol que c’est, mais juste comme la fin subie d’un vol. Bref, on (histoire de continuer à généraliser) s’applique concentré pour tenir un maximum, puis on finit par jeter l’éponge et… la concentration avec.
Or comme le rappelle fort justement Fabrice, atterir est indubitablement LA phase crucial de tout vol. D’abord parce qu’un vol ne peut être considéré comme réussi que si on est encore apte à plier sa voile derrière. Ensuite c’est le moment du vol ou on est le plus fatigué et où notre esprit jusque là très sollicité pour optimiser le vol se relâche (inconsciemment) ou commence à se préoccuper de savoir si le bar est encore ouvert, ou s’il ne serait pas sympa d’envoyer un peu pour allumer les copains, ou encore s’il n’y a pas moyen de se rapprocher de la route pour ne pas trop avoir à crapahuter sac sur le dos, etc…
Après il y aussi ces cas de figure ou au déco tout paraît optimal, brise de face juste ce qu’il faut pour un départ en beauté, ascendances pile-poil pour permettre sans se mouillé le slip. Wouaouh, le bonheur ! Puis imperceptiblement les conditions se renforcent, se durcissent, on se force à tenir… Puis comme on veut être prudent et raisonnable, on lâche le morceau et on part pour la vallée. Pour s’apercevor arrivé à 200 voire 100 metres/sol, OH SURPRISE, la brise souffle fort, trop fort… angoisse, stress puis panique (pour certains) feront le reste et serviront de sujet pour un fil de discussion sur le fofo.
Peut-être que rien n’est juste dans ce que je raconte et même s’il y du vrai, comment y corriger ?
c’est ptet pour ça que certains préfèrent décoller dans les nuages. ça laisse plus d’influx pour la dernière phase (quand elle existe)
:marteau: :sors:
On m’a rappelé que le vol n’était terminé qu’une fois la voile dans le sac et je veux bien le croire désormais… Ah l’expérience… 
…si même le taulier commence à flooder effectivement on va pas aller loin!
Et à la différence du décollage (que l’on peut interrompre et réessayer si nécessaire) on n’a droit qu’à un seul essai pour l’atterrissage 
Il est en effet un peu difficile de se dire : “tiens, mon atterro est mal embarqué, je m’y suis mal pris, je vais remonter le fil du temps et le faire autrement…”.
Marc Lassalle
Toutafé, c’est une différence majeure avec un accostage en bateau (sinon, les questions de positionnement, trajectoire, arrondi, vitesse, dérive, etc, c’est assez similaire).
En bateau, on peut (le plus souvent) refaire un tour et recommencer. En rape-la-pente, c’est un seul essai et on va au sol de toutes façons, point-barre.