Une vérité qui dérange

Voili voilou, pour les origines des émissions de CO² (et l’état des derniers relevés et observations et projections, faîtes par d’autres mais publiées entre autre sur le site du CNRS)
http://www2.cnrs.fr/presse/communique/1106.htm

Après effectivement on peu repprocher aux autres de pas en faire assez, mais c’est se tirer une balle dans le pied et on est parmis les premiers à avoir profiter d’un développement pas tip top écolo (pas la peine de se le repprocher c’est des risques qui n’étaient pas évalués)… Alors bon je suis pas certain qu’on ait beaucoup de leçon à donner (c’est pas de la repentance, mais faut pas être arogant il paraît :wink: . Je suis pile poil dans la ligne :lol: )

++

c’est sur que l’on pas etait au topau debut mais on a trouvé des solution que d’autre peuvent et refusent d’appliquer,ca couterai trop cher et couperai un peu leur bénéfice… enfin je voulais le dire c’est tout.

Le probleme pour les pays emergents (pas les USA) c est qu ils disent (non sans raison) que nous on a fait notre revolution industrielle sans rien en avoir a secouer de l ecologie et en profitant a fond et que eux ils sont en plein dans leur revolution et on leur demande d imposer des normes que nous n avions pas qd nous en etions la ou ils sont maintenant. Je dis pas qu ils ont raison mais ils n ont pas completement tort et on est mal placer comme le disait PeneAir pour donner des lecons …

je suis ok sur ca mais les thecnique existe maintenant e avec les gros benef qu’ils font peuvent se le permettre… a l’epoque on connaissait rien, maintnant c’est meme eux qui veulent nous envoyer des caisses aux normes europe et electrique :wink: alors bon… son pas a la ramasse, faut regarder l’inde aussi…
faurais plutot qe d’envoyer du pognon a n’mporte qui faire plutot de bonnes presson et aider a moins poluer, c’est la qu’il faut agir…

J’ai quand même bien,l’impression qu’en matière d’industrialisation ils nous on déjà pas mal dépassé !

une fois traduit et compris :mrgreen: je plussois avec ces constats sauf pour l’Inde qui est encore loin d’être à tacquet (tout comme la Chine qui s’est réveillé y’a 2 ou 3 ans seulement)

Regardez le Brésil, l’Etat encourage et finance le développement de bio-ethanol, etc… et pourtant c’est pas un pays “riche”…

Pour ma part, je pense que de toute façon on a atteint un seuil critique niveau population…pensez bien que vous faites partie d’une population chanceuse puisque vous avez un ordinateur et du coup accés à l’information… allez expliquer au chercheur d’or de l’Amazone que son mercure pollue l’eau… A tous ces gens qui ne savent ni lire ni écrire, qui n’ont pas accès à l’information…

Nos Etats sont frileux avec les énergies renouvelable parce que se sont des groupes et des lobbys qui financent leurs campagnes et pour l’instant y veulent pas tuer la poule aux oeufs d’or… :evil:

Enfin, je pense qu’on peut tous faire un petit effort ça nous fera pas de mal… :wink:

Salut !

dans la serie j’fous ma merde, me revoici :coucou: …
Et si le rechauffement climatique du aux emissions humaine de co2 n’était qu’un mythe, un mythe qui represente aujourd’hui un veritable marché de plusieurs milliard de dollard, et que si ce mythe s’éffondrait, bon nombre de gens se retrouveraient au chômage !
J’ai un petit film qui clash le film “choc :affraid: choc :affraid: choc” de al gore :clown: …
Ce film met à bat la corrélation entre la température et le co2, mais met en evidence la corrélation des taches solaire :soleil: et l’augmentation de la température tout en expliquant que nos ancêtre du moyen âge ont connus des périodes bien plus chaudes et bien plus longues que les nôtre et ceci certainement pas dû aux industries et autres voitures de courses !

http://video.google.fr/videoplay?docid=-4367899211765168587&q=une+vérité+qui+dérange&total=33&start=0&num=10&so=0&type=search&plindex=5

et pour le recul qu’il 'faut avoir par rapport à ce genre de film, je précise que j’ai 4h d’écologie par semaine, 4h avec un écolo avec qui il ne faut pas écraser la moindre fourmis, qui soutient mordicus que c’est NOUS les résponsables, mais qui ne c’est pas demandé si les responsables d’un tel tapage n’était pas une fois de plus les médias !

Regardez ca vaut le coup d’oeil une fois de plus, surtout un dimanche de rampant !

allé ciao !

guillaume

Hello,

Juste un petit commentaire avant de regarder ce documentaire: il est signé Martin Durkin, et pour ceux qui auront la curiosité de visiter la page Wikipédia sur ce réalisateur, c’est assez parlant (mais en anglais) sur le genre du bonhomme.

En gros, son 1er documentaire contre le mouvement écolo (le titre: Against Nature :mrgreen: ) date de 97, une commission qui doit être un genre de CSA pour l’indépendance de la télé a reçu des plaintes, qu’elle n’a pas toutes retenues mais elle a quand même estimé que le docu était trompeur.

En 98 il a fait un autre docu pour révéler que les implants mamaires seraient en fait bons pour la santé (bons pour notre moral, ça je veux bien le croire… :mdr: ): c’est passé sur Channel 4 après un rejet de la BBC, dont les chercheurs estimaient que Durkin fermait les yeux sur un paquet de preuves qui contredisaient ses dires. Une autre chercheuse embauchée par Durkin pour bosser sur le docu s’est barré en disant que son boulot avait été ignoré, que les recherches avaient été orientées pour donner une fausse impression, etc.

Il a aussi fait un docu sur les modifications génétiques (forcément, il est pour :mrgreen: ). Là encore il y a eu des plaintes, notamment par une scientifique qui apparait dans le docu et qui a dit qu’elle se sentait complètement trahie et abusée.

Enfin, son dernier docu (qu’on voit ici) a encore fait l’objet de nombreuses plaintes de scientifiques (qui citent des erreurs) et un scientifique apparaissant dedans a (encore) rejeté le docu et l’a comparé à de la propagande.

Voilà, je suis pas scientifique, j’ai pas vu Une vérité qui dérange, mais je voulais avoir une idée du contexte…

salut !

p** d’en*** de mer** ! je me fai banané coome un co* ! j’ai chercher le nom de l’auteur avant de regarder lef ilm et j’ai jamais trouver ! Ya que le nom de la productrice !
On nous fait croire n’importe quoi et du coup on ne sait plus qui croire, ce film est alors passible de peine judiciare je pense car si il ne dit que des connerie, je pense que les intervenant du film (divers climatologue de la nasa ect…) ne sont pas les vrais !
Leurs chiffres et courbes aussi ?
regardez le alors juste pour voir la qualité de la manipulation :wink:
nan sans rire j’ai gobé surtout la thèse de l’activité solaire, c’est vrai pourquoi au fond quand l’activité solaire augmente, celà n’influrait pas sur les températures ?

c’est un peu le problème. On n’est pas spécialiste, donc on peut nous banané n’importe quoi… L’autre film sur le 911 est aussi intéressant, mais pareil, y’a des détails qui sont mis en avant comme “mais c’est évident”, alors que bon, perso, je suis pas spécialiste en resistance des matériaux, etc. Alors si un gus vient en me disant que le rechaufement c’est dû à MacDonald, pourquoi pas :grat:

le réchauffement c’est dû à Mac Donald :prof: :mrgreen:

Bon j’ai commencé à regarder mais j’ai abandonné quand ils ont dit : “Les mouvements écolos se sont transformés en la force la plus grande qui existe pour empêcher le dévelloppement dans les pays en voie de dévelloppement.”
:bravo: C’est vraiment très fort comme réplique. (<— ironie)

ben si tu veux regarder ça autrement, tu te dis que de toute façon y a aucune des deux thèses qui n’est émise par des gens qui tiennent la route …

j’ai essayé d’expliquer ma façon de voir …
mais sur le courbes qu’avait fournie akira, j’ai fait la démonstration que la corube, on pouvait lui faier dire n’importe quoi (j’ai montré une hausse de température bien plus importante en vitesse et quantité de degré que la hausse due à la mécanisation de l’industrie).
par exemple : La démonstration que le CO² suit la température et pas l’inverse, je l’ai vue, entendue bien avant qu’on nous rebache les dérèglements climatique …

Enfin, je citais la pollution due au plomb dans les essences où les lobby écolo ont obtenu l’interdiction du plomb dans l’essence…
ce qui a favorisé les constructeurs de pot d’échappement, les fabriquants d’injecteur high tech etc …
alors que le plomb a été remplacé par du benzène comme anti étonnant … et que le benzène est autrement plus toxique pour les êtres vivants que le plomb.
A noter aussi que les pot catalytiques sont une vaste fumisterie. Ils ont une durée de vie très limitée et devraient être changé au mieux tous les 50.000 km (au pire à la première ratée qui envoie la 1e goutte d’essence non brulée sur le catalyseur). Qui accepte une note de 1500? supplémentaire tous les 50.000 km ?

PS : jute pour illustrer cet immense apport que nous devons aux mouvements dit écolos … je suis aller chercher la page relative au benzène chez wikipedia

[quote] Utilisations
Avant les années 1920, le benzène était fréquemment utilisé comme solvant industriel, particulièrement pour dégraisser les métaux. Lorsque sa toxicité devint évidente, il fut remplacé par d’autres solvants pour les applications nécessitant une exposition directe de l’utilisateur.
[/quote]
mais bon … un garagiste, c’est connu pour être mou du cerveau, alors pourquoi ne pas lui faire respirer des tonnes de benzène

Voilà qui est détonnant !!
:mrflood:

…le socle du 4e rapport du GIEC. Publié en février 2007, ce vaste consensus de savoirs scelle la responsabilité de l’homme dans le réchauffement

SOCIETE, Le Temps

«J’ai expliqué la fragilité du climat»

ENVIRONNEMENT. Nommé dans les hautes sphères du groupe d’experts sur le climat (GIEC), le scientifique Thomas Stocker doit depuis dix ans sa notoriété à ses modélisations climatiques inédites couplées à ses recherches aux Pôles.

Olivier Dessibourg, Berne
Samedi 6 décembre 2008

«Je me suis longtemps demandé pourquoi j’avais accepté d’aller dans cette classe de 1re primaire à Schüpfen…» L’homme a, c’est vrai, un agenda débordant depuis qu’il a été appelé, début septembre, à occuper l’un des plus hauts postes de l’éminent Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Thomas Stocker, professeur de physique du climat à l’Université de Berne, y codirige l’équipe de scientifiques chargée d’établir d’ici à 2013 l’état des lieux des connaissances mondiales concernant les changements climatiques.

«Mais j’ai passé ma meilleure après-midi de l’année. J’ai expliqué pourquoi les savants sont inquiets aujourd’hui. Puis les élèves, très bien préparés, m’ont assailli de questions plus pertinentes les unes que les autres. Plus tard, ils m’ont envoyé leurs dessins. Des manchots, des icebergs, des ours blancs, etc.»; ils sont fièrement scotchés à côté des croquis de ses deux filles, sur un mur gris de son bureau. «Je garde de cette belle rencontre qu’à cet âge, déjà, les enfants peuvent être sensibilisés à l’environnement. Et ils y montrent de l’enthousiasme! Encore faut-il ensuite le maintenir…»

«Je me croyais sous-qualifié»

Thomas Stocker, lui, n’a vu sa voie tracée par aucune rencontre avec un climatologue célèbre de son temps d’écolier. Classique scolarité à Zurich, début d’études en physique à l’Ecole polytechnique fédérale, vite rognées par le service militaire. «C’était ensuite trop dur de rattraper mon retard…» Fasciné par les applications de la physique à l’environnement, l’étudiant s’inscrit dans le nouveau cursus idoine lancé à l’EPFZ.

Il planche, pour sa thèse, sur l’hydrodynamique des lacs. Passe cinq années de post-doctorat à l’étranger, dont New York où il se spécialise en modélisation climatique. Mais finit par revenir en Suisse, à l’Université de Berne, où on l’encourage à postuler pour une chaire «pour laquelle je me croyais sous-qualifié», badine-t-il. Avant de relier sa notoriété actuelle au riche vivier dans lequel il s’est épanoui: «La Suisse investit depuis longtemps dans les recherches de pointe sur le climat.»

A Berne, l’entité qu’il dirige a posé plusieurs jalons, depuis vingt ans. «Notre institut a été parmi les premiers à développer des modèles d’évolution climatique mis en corrélation étroite avec les mesures du climat passé effectuées sur les carottes de glace ou sur les cernes des arbres.» L’objectif? «Améliorer l’interprétation quantitative des données paléoclimatiques. Et donc aussi notre capacité de prédiction.»

Glace la plus vieille du monde

Aujourd’hui, ce modus operandi est une évidence. Et les résultats de programmes comme EPICA, qui depuis 1995 a permis l’extraction en Antarctique d’un cœur de glace vieux de 800000 ans, et dont le groupe bernois est un des fers de lance, constituent le socle du 4e rapport du GIEC. Publié en février 2007, ce vaste consensus de savoirs scelle la responsabilité de l’homme dans le réchauffement.

Un an plus tôt, les travaux bernois sur les concentrations de CO2 ont même connu une diffusion mondiale: ils sont cités dans une scène clé du film Une vérité qui dérange, d’Al Gore. Un coup de projecteur que renie quelque peu le professeur: «C’est satisfaisant de voir que nos études sont remontées jusqu’à lui. Mais il est plus important qu’elles soient publiées dans les revues scientifiques de références, Nature ou Science»; lui-même en est d’ailleurs un habitué.

Renvoyer la balle

Car le chercheur s’accroche à un principe: s’affranchir des flambées d’intérêt médiatique sur certains thèmes. «Les fameux «tipping points» par exemple, ces seuils climatiques au-delà desquels le réchauffement serait irréversible. C’est un concept qui existe depuis 1991, mais sur lequel nombre de groupes se précipitent aujourd’hui parce que tout le monde en parle. De mon côté, j’essaie de baser mon travail sur la nécessité de combler les lacunes dans nos modèles fondamentaux. C’est aussi une façon de réévaluer nos propres capacités.» Un travail minutieux, fastidieux, presque borné, «mais sans œillères. Nous savons élargir nos activités: nous étudions par exemple avec SwissRe les impacts des changements climatiques sur les portfolios d’assurances.»

Il n’empêche, depuis une décennie, Thomas Stocker, et la confrérie des climatologues avec lui, occupent le devant de la scène. A outrance, la faute aux médias? Le public n’est-il pas lassé du flot d’informations catastrophistes, à finir par croire encore qu’un novembre enneigé, pour la première fois cette année depuis des lustres, chicane l’idée d’un réchauffement? Les prophètes du climat sont-ils encore écoutés? «Oui. Je donne toujours autant d’interviews», répond celui qu’on décrit comme un bon communicateur.

Mais qui n’hésite pas à renvoyer la balle: «Suis-je ennuyé, moi, de devoir expliquer les mêmes choses pour la cent unième fois? Qu’il faut distinguer le temps qu’il fait du concept de climat? Non. Mais nous, spécialistes, devons de plus en plus faire attention à notre manière de communiquer. C’est un dilemme. D’un côté, lorsque l’on présente, sans forme d’alarmisme, des données validées sur le long terme, l’impact est diffus. A l’inverse, il est facile de chercher à faire les gros titres avec des chiffres affolants, voire rassurants, mais qui ne s’inscrivent dans aucune perspective. Au risque alors de ruiner notre crédibilité…»

L’un dans l’autre cependant, il lui est indéniable qu’«après la canicule de 2003, l’ouragan Katrina en 2005, puis le film d’Al Gore, le rapport du GIEC en 2007 a constitué un tournant dans la perception publique de la thématique du climat. Auparavant, on sentait encore, dans les réactions, des réminiscences des années 1990, durant lesquelles la société a favorisé les comportements et le profit individuels à court terme (ce qui a conduit à la crise financière actuelle…). Une société qui déniait aussi la nécessité d’agir collectivement devant certaines problématiques. Ce n’est par exemple qu’en 2006 qu’un grand quotidien nationala cessé de remettre en question la réalité du réchauffement climatique…»

L’horizon borné des politiciens

A l’adresse des politiciens, le professeur se veut plus provoquant encore. «Ils sont encore trop le miroir de cette société individualiste. Pour infléchir vraiment la courbe du réchauffement, il faut rendre plus «sexy» les actions propices à un développement durable. En valorisant mieux les voitures «propres», la consommation de biens respectueux de l’environnement, les technologies liées aux énergies renouvelables.»

«Mais ces changements ne viendront pas du marché. Il faut des lois, des stratégies à long terme, qui sont incompatibles avec l’horizon borné des politiciens. Un tel effort doit reposer sur un large contrat social, une vision qui figurerait - pourquoi pas - dans la Constitution!»

«L’honneur, ça passe vite»

Pour faire avancer les choses, a-t-il jamais imaginé s’engager en politique? «A faire des compromis, je serais inefficace et impatient…» Son énergie, le professeur de 49 ans préfère la canaliser dans ses recherches et, bien sûr, dans son nouveau rôle au GIEC. Se sent-il investi d’une mission? «Non. Du devoir de livrer les bases scientifiques les plus solides et détaillées, à l’échelle régionale cette fois nous l’espérons, en vue des grandes décisions concernant l’avenir du climat.»

Mais, au moins, cette fonction est-elle un honneur? «Oh, le sentiment honorifique, il passe vite. Derrière, ce qui reste, c’est beaucoup de travail.»


Et dans 10 ans?
Olivier Dessibourg

  • Que vous souhaiter pour les dix prochaines années?

  • Patience, enthousiasme, et une bonne capacité de jugement.

  • Où serez-vous dans dix ans?

  • A Berne, en train de préparer et mener mes recherches dans des endroits fantastiques: Antarctique, Groenland, Canada, Hawaï.

  • Vous projetez-vous dans l’avenir?

  • Pas dans le futur lointain. Au plus à cinq ans, professionnellement. Pour le reste, j’agis beaucoup avec mes tripes.

  • Des résolutions?

  • Lancer en Antarctique l’extraction de la glace la plus vieille du monde, datant de 1,5 million d’années. Et supporter les pressions politiques au sein du GIEC.

  • Qu’aurez-vous gagné dans dix ans? Et perdu?

  • Gagné, l’expérience d’avoir géré des processus complexes qui auront mené à l’approbation du futur 5e rapport du GIEC. Et perdu: la possibilité de m’émerveiller devant certains glaciers suisses, qui auront disparu.

  • Qu’attendez-vous de la Suisse de 2018?

  • Qu’elle use des ressources naturelles avec mesure, et qu’elle ait fait de vrais premiers pas vers une société plus durable.

  • Qu’est-ce qui vous effraie pour l’avenir?

  • La léthargie et le manque de créativité à régler les problèmes globaux avec détermination.

  • En quoi l’humanité vous semble-t-elle en progrès?

  • A l’aide de la science, elle a su reproduire et utiliser à bon escient certains modes de fonctionnement de la Nature.

  • Un jour où l’autre, le temps vous donnera raison. A quel propos?

  • Que les informations qui sortent de nos modèles climatiques seront correctes. J’espère toutefois que les pires craintes ne se réaliseront pas.



Bio express
Olivier Dessibourg
1959 Naissance à Zurich.

1987 Thèse au laboratoire d’hydraulique, hydrogéologie et glaciologie à l’EPFZ.

1987-1993 Post-doctorats au University College (Londres), puis aux Université McGill (Montréal) et Columbia (New-York). «Une époque très fertile dans ma vie.»

1993 Professeur à l’Uni de Berne. «J’y dirige la division de physique climatique et environnementale.»

1993 Prix Latsis national.

1993 Mariage, naissance de ses filles Francesca et Anna (en 1995).

2001 /2007 Coauteur des 3e et 4e rapports du Groupe intergouvernemental d’experts sur le climat (GIEC).

2004 Forage à Dome C (Antarctique), extraction de la glace la plus vieille du monde (800000 ans),

à 3270,2 mètres de profondeur.

2008 Directeur du Pôle de recherches national «Climat».

2008 Coprésident du Groupe de travail I (science) du GIEC. O. D.

Réduction « soudaine et considérable » de l’absorption de CO2 en mer du Japon
13 janvier 2009

Une nouvelle série de mesures effectuée par une équipe de chercheurs coréens et russes montre que la quantité de CO2 absorbée par la mer du Japon a baissé de moitié depuis les années 1990. Les scientifiques attribuent cette diminution qu’ils qualifient de « soudaine et considérable » à une perturbation de la circulation des courants marins verticaux due au réchauffement climatique.

Le GIEC a minimisé les prévisions qu’il trouvait trop pessimistes, le problème est que les gouvernements ce sont basés sur des prévisions trop optimistes et qu’on est loin, loin du compte:

Climat : cesser d’émettre du CO2 ou aller à la catastrophe, par George Monbiot

Calmement en public, mais haut et fort en privé, les climatologues dans le monde entier disent la même chose : c’est fini. Le moment où on aurait pu éviter un réchauffement de la planète de 2 degrés est passé. Les occasions d’y parvenir ont été gâchées pour cause de déni et de retard à agir. Sur la trajectoire actuelle, nous aurons de la chance si nous en tirons avec 4 degrés. Les mesures d’atténuation, de limitation des émissions de gaz à effet de serre, ont échoué, et désormais nous devons nous adapter à ce que la nature nous réserve. Si nous le pouvons.

Je prends ce fil en cours pas tout lu mais j’ai note que quelqu’un a dit qu’il n’y aurai plus de petrole dans 50 ans…heu heu heu ca me fait doucement rigoler. Faut pas ecouter toutes les conneries qui se racontent.
Pour bosser la dedans depuis presque 30 ans (plateforme de forage) je peux vous assurer qu’il y en aura encore pour bien plus longtemps que ca (heureusement ou malheureusement pour nous) et je ne parle pas des reserves de gas a developer dans un tres proche avenir.
Un ptit mot a propos de Total et autre Shell, Exxon mobil etc (je ne bosse pas pour eux), oui il est vrai qu’en 2008 toutes ces companies la on fait d’enormes profits mais il vous faut savoir que les couts de forage en mer sont faramineux.
La location journaliere de la plate forme sur laquelle je travaille au Nigeria est de 360 000$ a cela, s’ajoute des bateaux, location helicos, infrastructures a terre etc etc,le vrai cout journalier s’eleve au million $ / jour, si si c’est pas des blagues.
Dernierement Brittish Gas (notre client actuel) a depenser 110 millions /$ pour un puit sec, vous comprendrez qu’ils faut absolument qu’il fassent des profits si ils veulent survivr.

:frowning: :frowning: je propose qu’on se cotise pour les aider… à survivre…

Justement pourquoi ne pas se focaliser pour développer plus rapidement des solutions pour de nouvelles énergie ??