Validation de la pratique du brevet de pilote confirmé 2017

Merci wowo,

On trouvera les docs sur l’accidentologie en france là http://federation.ffvl.fr/pages/fiches-p-dagogiques-et-documentation

Bonne lecture.

[quote]C’est aussi lui qui m’a incité à m’accrocher dans ma sellette avant d’accrocher la voile pour améliorer la pré-vol et bannir les oublis d’accrochage.
Comme quoi, même les Teutons ont d’excellentes idées
[/quote]
C’est juste le meilleur moyen de décoller avec un élévateur twisté… et de bloquer le déco pendant que les autres attendent.

C’est juste le meilleur moyen de décoller avec un élévateur twisté… et de bloquer le déco pendant que les autres attendent.
[/quote]
bof, ma voile est jamais attaché a ma sellette et franchement si je dois décoller vite je met pas plus de temps qu’avec la sellette attachée !

Ben je détache ma sellette ou cocon solo à chaque vol. Pareil en bi et … j’ai jamais oublié de m’accrocher. J’ai jamais décollé avec une erreur d’accrochage non plus.
C’est une question d’habitude et de check-list. Ca me paraît plus dangereux de changer d’habitude.

En fichier joint, un petit texte que j’avais écrit pour PP+. Je vais essayer de retrouver la version illustrée pour… bientôt

A+
L

http://www.parapentiste.info/forum/autres-questions-techniques/vous-detachez-votre-voile-de-la-sellette-t24657.0.html
http://www.parapentiste.info/forum/videos/accrochage-des-elevateurs-face-a-la-voile-t40271.0.html
http://www.parapentiste.info/forum/empty-t41693.0.html
etc …

Laurent, je ne te félicite pas.
J’ai lu ton PDF et j’ai été consternée que tu aies pu publier ça, plus consternée encore que PP+ l’ait publié tel quel.
Quand on met sa prose à la disposition des autres, le moindre des soucis est de s’assurer de sa qualité.
C’est bourré de fautes et de mots orthographiés comme leurs homonymes, ce qui pourrait passer à l’oral ne passe pas à l’écrit.
Bing, la mémère a tiré son katioucha.

Pour revenir au débat, je ne pense pas que s’enfermer dans une routine ou des habitudes soit facteur de sécurité. Un jour ou l’autre il y aura un détail qui clochera et on se retrouvera dans la merde, ce qui est certainement encore plus préoccupant pour les biplaceurs.

C’est pour ça que j’ai changé mes habitudes en volant avec la Diamir, puis en changeant de sellette.

Avant, avec une seule voile (l’Artik) je la laissais montée sur la sellette. Quand j’ai alterné, il m’a paru évident de la démonter après chaque vol, ce qui modifia légèrement les prévols : plus de tours de sellette, suspentage toujours en ordre, ce n’était pas un inconvénient.
J’ai étendu cette pratique à mon matériel ultra-léger après avoir connu la frayeur de voir un maillon à vis qui s’était ouvert, ce fut le vol le plus terrifiant que j’aie fait (sans secours évidemment) et il dura 14 très longues minutes.
Une autre fois, je dus défaire une cuissarde au déco parce que l’appareil photo me gênait dans la poche, et je décollai sans l’avoir rebouclée. Je ne vous dis pas l’horreur d’un vol en sellette-string avec une seule cuissarde.
Cet incident m’a beaucoup marquée et depuis je fais encore plus attention mais il est vrai que toutes mes opérations de prévol se font toujours dans le même ordre, en me récitant mentalement la suite des manips à effectuer.
Il m’est aussi arrivé une fois d’emmêler - défaut de vigilance - les attaches du cocon. Impossible de corriger ça en vol, ce fut encore un vol de merde mais pas dangereux, juste très inconfortable. Depuis, je suis toujours extrêmement méthodique, pas question que cela se reproduise.
Il m’arriva une fois aussi de constater en vol que le secours était sorti de son conteneur mais du mauvais côté. S’il s’était ouvert, je me serais retrouvée la tête en bas, chagrin au moment d’arriver au sol. Je ne dis pas l’angoisse ! La raison était un défaut de la sellette, je fis donc un petit bricolage pour que ce genre de souci ne se reproduise pas et quand j’ai revendu cette sellette j’ai bien dit à quoi servait ce bricolage.

Nous avons tous connu des problèmes de ce genre, ou nous en connaîtrons, nous connaissons tous des pilotes qui ont eu de graves accidents. On ne saurait trop insister sur l’impérieuse nécessité de toujours faire une prévol rigoureuse. On ne perd pas de temps et on vole avec plus de sérénité, donc plus de plaisir. Et puis il y a des voiles qui doivent être contrôlées fréquemment, ne pas le faire sérieusement expose les pilotes à des sketchs sévères et nous connaissons tous des pilotes qui se sont cassé la gueule pour avoir été négligents.
On retrouve là une constante des sports mécaniques.
:trinq:
La mémère de 68 ans vous salue. :mrgreen:

Mamie ! Mets tes lunettes ! C’est le brouillon ! Pas l’article définitif !

Les priorités dans un document sont:

  1. le contenu
  2. dans une forme intelligible
  3. sans trop de fôtes
  4. et si possible agréable

Il est rare qu’une personne sache faire les 4…

Merde ! Ca craint ça !!
Belle entrée en matière en tous cas, pour quelqu’un qui, si je ne me trompe pas, a quitté le forum il y a quelques temps par pure susceptibilité.
Mais je finirai par :trinq: pour que tu comprennes bien que c’est de l’humour.

Ben oui, mais comme ça a été précisé, j’ai demandé à PP+ le doc final. Il est clean. Celui-là c’est un doc de travail… Le premier en plus. J’ai pas pris le temps de chercher les autres. Mais je le ferai la prochaine fois, maintenant que je sais que tu lis ce que je publie. Histoire que mes textes te fassent pas piquer les yeux.

Laisse moi t’expliquer un truc.
Je suis dyslexique depuis toujours. L’école pour moi ça a été un enfer. Et dans l’enfer de l’école, il y avait la grammaire et l’orthographe. C’est probablement pour ça que j’ai fini moniteur de parapente. Mais j’aime partager ce que je connais. Et j’aime apprendre de l’expérience des autres. Alors j’ai lu, j’ai pris des cours de grammaire, j’ai demandé des explications sur cette langue très complexe qu’est le français (Marc me reprend moins maintenant qu’il lui a été demandé de passer son chemin sur l’orthographe. Mais c’était toujours objectif et constructif). Et petit à petit je me suis amélioré.

Par là où j’en suis passé, je suis pas vexé par tes remarques. Par contre c’est un peu comme si je disais aux forumeurs LCDV qui posent des questions : ben vous êtes mauvais c’est tout. Tu aurais touché ma sensibilité si tu avais corrigé le texte brut et que tu me l’avais renvoyé…histoire que je progresse. J’aurais été impressionné si tu m’avais fait cette remarque en MP. Mais c’est moins marrant. Tout le monde en profite pas. Et venant de ta part, je m’attendais pas à autre chose.

Bref passons à ta prose à toi !

Explique ça à la DGAC. Ou au BEA. En aviation ça fait bien longtemps qu’ils ont des checklist pour le décollage ET pour toutes les phases de sortie de vol ou d’incident de vol. Ils ont même une checklist pour l’atterrissage. Mais nous en vol libre, on a jamais rien à apprendre des autres. Pourtant quand je parage avec mes collègues et amis parapentistes, eh biens les seuls soucis qu’ils ont eu au décollage, c’est lorsqu’ils ont modifié leurs habitudes. Coïncidence probablement.

La checklist change d’un avion à l’autre. Ma checklist n’est pas la même selon que je vole en biplace ou en solo. En cocon ou en string. Bref ça c’est une question de bon sens. S’adapter, c’eest pas changer tout un protocole.

Deux choses qui sont à priori arrivée lors d’un changement de checklist. Soit parce que c’était nouveau d’avoir la sellette light détachée de la voile. Soit parce qu’un appareil photo est venu déranger le pilote dans sa checklist. A moins que tu aies une autre explication ?

Mais là tu dis bien que tu fais attention à bien faire toujours la même chose. Ce qui revient à éviter de changer ses habitudes. Tu te relis parfois ?
Où alors mon français est trop pauvre pour comprendre la finesse de ta prose ?

Méthodique, ça signifie pas “avoir une méthode ?”
la définition du Larousse peut-être : Ensemble ordonné de manière logique de principes, de règles, d’étapes, qui constitue un moyen pour parvenir à un résultat

Ben c’est pas forcément très malin de prendre ça comme une fatalité. Je crois au contraire qu’il faut échanger, partager sur les expériences. Ce que tu fais d’ailleurs très bien. Mais si c’est juste pour expliquer tes expériences, je trouve ça un peu dommage. Dans ce cas précis, on est d’accord qu’une checklist est évolutive ou modifiable selon l’expérience, le matériel, le site, … Mais globalement, les grande slignes restent les mêmes.

Bon sans rancune
:trinq:

A+
L

La routine de la prévol, c’est de la sécurité ?

flood : bravo Choucas ! Quand on voit toutes les infos que tu nous distilles avec soin à l’écrit (un grand merci au passage), on peut dire que tu as bien compensé ta dyslexie ! C’est un excellent exemple pour tous les dys qui galèrent. :trinq:

@choucas :pouce:

et une question: comme tu l’indiques dans ton document, je constate moi aussi assez souvent un tour de frein lors des décos vols à ski (alors que plus en dos voile normal depuis longtemps, même avec la diamir et ses élévateurs emberlificotant :wink: ). je l’explique par le fait qu’en dos voile à ski, je m’installe travers pente, et préoccupé par une bonne position des skis et des suspentes, ma prise frein élévateur se fait bien moins facilement qu’à pieds. A part être encore plus soigneux à ce moment là, je vois pas comment la check list peut éviter ce problème ?

:vol:

Tu peux formuler différemment a question ?
Je ne comprends pas bien. Désolé, j’ai bien relu le texte, mais je ne vois pas bien LE point sur lequel tu voudrais avoir une réponse.
juste la même question, mais en plus court et direct.

A+
L

Merci Laurent de m’avoir fait l’honneur d’un article aussi bien construit et toujours aussi pertinent.
Merci aussi pour ton ironie, j’apprécie qu’on se foute de moi avec esprit.

Tu sais aussi bien que moi qu’il est à peu près impossible de corriger un PDF si on n’a pas le logiciel qui a servi à l’encoder. Je me suis fait avoir comme ça avec Acrobat Pro, le vrai, qui ne m’a pas permis de corriger le 1er travail d’un auteur extrêmement connu et apprécié, un pédagogue formidable avec qui j’ai appris à voler et que j’aime beaucoup.
Toutes ces périphrases dessinent son portrait mais je n’éprouve pas le besoin de le nommer.

Cela dit, je suis toujours disponible pour relire (et corriger s’il y a lieu) le 1er jet d’un article ou d’un bouquin, à titre gracieux évidemment et sans revendiquer d’apparaître au générique. Il suffit de me demander et de mettre le texte aux formats .doc, docx ou odt, voire même au format html.
Linux sait lire tout ça.
Cela me rappelle un gag marrant. Dans les années 83-84, j’avais fait une série d’articles pour Moto-Revue sur le gonflage des moteurs 2T et l’abruti inculte qui en avait mis un en page n’avait pas compris “un travail de bénédictin” et cela avait donné “un travail de bénédiction”, ce qui n’a aucun sens. J’avais évidemment renvoyé un commentaire au vitriol au titre du droit de réponse, ne pouvant admettre qu’on mît un tel cuir sous ma signature.
Il y a bien des années que je ne me commets plus avec la Presse, les télés ni les radios, qui déforment nos propos et les montent pour nous faire dire ce qu’ils ont envie de dire, sans respect de ce que nous disons.
J’attends toujours la bouffe promise à titre d’excuses par le tandem Pagani / Devos en 2009 et cette attente risque de durer mais je n’en souffre pas avec trop de rigueur.

@ Christian-Luc :
La Diamir est très facile à décoller en dos voile, je l’ai fait sur toutes sortes de décos par vent nul ou très faible, voire léger cul ou sur des décos très courts et engagés, ou dans de la neige poudreuse d’automne ne se tassant pas. Je ne comprends pas comment on peut emmêler le frein dans les élévateurs quand on a fait une prévol sérieuse. Cela ne m’est arrivé qu’une fois, lors d’un de mes premiers vols avec la Diamir, et j’avais dû piloter avec la drisse en prise directe, plaisir moyen en sortie de déco.
Cela étant dit - ce n’est qu’une opinion - si la Diamir est une merveille en toutes circonstances, elle n’est pas idéale pour voler avec les skis du fait de son allongement. On préfère souvent des voiles école / sortie d’école peu allongées qui sont plus lentes, plus amorties et qui se décollent plus facilement skis aux pieds, voire des voiles-montagne.
On se met généralement d’abord dans la sellette et on chausse les skis ensuite, je n’imagine pas bien une prévol skis aux pieds. Je ne vois donc pas comment on peut davantage emmêler les freins dans les élévateurs que sur un décollage à pied. A mon avis (4 saisons et ~700vols avec la Diamir) c’est juste une question de prévol.
:trinq:

Ouf! Nous voilà rassurés…

alors plus court plus direct: comment as-tu fait, si on suit ton texte, pour éviter les tours de frein que tu constates en hiver (vol à ski) ?

je cite ton texte:

“En hiver, on change un peu ses habitudes. On a des skis aux pieds, des vêtements plus encombrants, on doit faire attention aux « grattons » de neiges qui
s’emmêlent dans les suspentes, aux casques qui glissent jusqu’en bas du décollage, aux passagers mal à l’aise sur la
neige et la glace. Bref le contexte n’est pas le même qu’en été. Personnellement, il m’arrive régulièrement en début de saison d’hiver de décoller avec un élévateur torsadé ou un frein mal libéré. Rien de dangereux, mais une preuve que quelque chose a changé… Mais quoi ?”

et ta réponse: “mon protocole de préparation”

En ce qui me concerne, bien évidemment le protocole de préparation change par rapport à un déco habituel à pied, puisque on doit chausser les skis, à un moment ou à un autre. Mais Lors d’un vol à ski mon protocole de préparation est toujours le même: avant de prendre les élévateurs, je chausse les skis (nb. des skis de randos, avec des lanières que je dois velcrotter pour qu’ils restent accrochés si par malheur ça déchaussait). Puis Vérification ski et suspentes (qu’elles ne soient pas prises dans les skis et/ou chaussures): ça fait partie de ma check list, puis re-vérification boucles sellettes, enfin prise commandes, bascule ski dans la pente et go.

Ce qui ne m’évites pas d’avoir parfois un tour de frein (je crois d’ailleurs toujours la main du ski aval). D’ou ma question: comment tu fais toi pour l’éviter ?

Salut

J’espère que j’ai compris… J’ai surtout compris qu’il y a deux sens à “tour de freins”.

  1. autour des mains (comme la plupart des biplaceurs à l’atterrissage. A tort je pense), pour raccourcir la suspente de frein
  2. autour de élévateurs à cause d’une mauvaise prévol (ou checklist). Et c’est de ce type de tour de frein dont je parle.

Donc pour reprendre le point 2… Non, je n’ai pas de solution, si ce n’est de mieux se concentrer sur sa prévol lorsque les conditions changent.

Je ne suis pas certain qu’on parle de la même chose.
N’hésites pas à relancer si jamais.

A+
L

Pas de soucis
:trinq:

Merci de ta réponse

A+
L

Merci, oui, c’est bien de cela dont je parle, et c’est pourquoi je m’interrogeais ainsi: “A part être encore plus soigneux à ce moment là, je vois pas comment la check list peut éviter ce problème ?”

ta réponse va je pense dans ce sens: … mieux se concentrer

car même si dans sa checklist on a le point de vérification que la prise de commande est correcte, cette vérification peut être bien moins facile à faire à ski lorsqu’il faut gérer son équilibre, plutôt que à pied.

Oui c’est quelque chose qui m’arrive typiquement en début de saison d’hiver. pourtant ça fait quelques hivers que je bosse. Mais … la seule chose à faire c’est de ne pas oublier qu’on est vite à la faute !
Ici un petit exemple 2015. Pourtant je prends du temps pour le démêlage !

Je vois déjà Patrick mort de rire ! Halala. Elle va rester un moment celle-là !

http://www.leschoucas.com/LCDVL/elevateur.JPG

A+
L