violente autorot et secours défaillant

Le problème : les pilotes doivent mieux se renseigner. Et c est pas le net, la toile, le web, le virtuel qui va les aider au mieux.
La discussion avec des gens d expérience, les vraies relations sociales, les échanges de vive voix seront 1000 fois meilleurs que les discours lus sur le net venant de personnes virtuelles et donc " pas sûres" a mon gout.

Salut

Bon je ne vais pas te cacher que tes interventions m’exaspèrent un peu… de plus en plus ! Partir en croisade contre le SIV est à mon avis un GROS retour en arrière dans l’apprentissage du parapente. Il y a peu d’accidents, une qualification qui tient la route, un encadrement des structures et enseignants qui limite autant que possible la sur-exploitation des sites de vol, du matériel de sécurité passive qui tient la route et qui évolue, …
Et puis le SIV n’est pas obligatoire. Donc ceux qui y vont savent pourquoi et dans ce post comme dans d’autres, tous les pilotes qui en ont fait un sont revenus en ne regrettant pas et se disant qu’ils allaient y retourner. Ce constat ne semble pas te suffire !

Je pense qu’il y a bien d’autres domaines dans lesquels on pourrait améliorer la sécurité par des actions simples. Juste en faisant de l’information :
Tu trouves qu’en SIV il faut tirer le secours plus tôt ? --> Moi je pense qu’il faudrait apprendre aux pilotes en thermique à tirer le secours dès qu’ils ne comprennent pas bien ce qu’il se passe (plusieurs morts par an contre zéro en SIV)
Tu penses qu’il faut mieux faire les birefing SIV ? --> Moi je pense qu’il faudrait apprendre aux pilotes à se concentrer uniquement sur leur checklist lorsqu’ils se préparent (entre 1 et deux morts par an en oubli d’accrochage contre zero en SIV)

La liste est longue.
Ne crois-tu pas qu’il soit préférable de passer du temps sur des supports théoriques de ton niveau plutôt que sur des débriefing de SIV (que tu choisis compliqués et polémiques pour e rien arranger) ?
Qu’as-tu appris en 8 pages ? Réellement et qui puisse te servir à toit ou à d’autre pour ta pratique et ta progression ?

A+
L

:shock:
Je vais wowoter sur ce coup là : moi je crois qu’on devrait apprendre aux pilotes que l’on ne part pas faire la guerre sans armes, faute de quoi on a toutes les chances de perdre. Sauf si on sais et qu’on décide assez tôt de l’éviter. Penser secours c’est bien, ça sauve des vies.
Mais de là à penser systématiquement secours :grat: il n’y aurait pas eu quelques étapes un peu cramées/oubliées avant d’en arriver à cet extrême ?

Me serais-je mal exprimé ?
Ce sont des exemples. Edae semble s’être donné comme mission de mettre en garde les pilotes contre les dangers du SIV.
Je pense qu’il y a mieux à faire avant ! Donc quelque part nos idées se rejoignent je pense.

J’ai donné deux exemples au hasard. Je vais en donner d’autres pour aller dans ton sens…
–> On peut expliquer qu’en pente école la chute en avant est la source d’accidents graves la plus fréquente. C’est bien d’informer les élèves et les moniteurs.
–> On devrait expliquer quand arrêter le vol pour se concentrer sur l’approche puisque la plupart des accidents à l’atterrissage sont dus à une mauvaise préparation et analyse de la fin du plan de vol
–> On pourrait faire des études de cas vidéo sur les priorités vu ce que l’on voit trop souvent en l’air
–> …

Voilà l’idée c’est de plutôt se concentrer sur des solutions là où il y a le plus grand nombre d’accidents plutôt que de critiquer un système où il y en a finalement très peu.

A+
L

Ha oui, d’ac. :wink:

Pour en revenir au siv, je ne partirais pas en croisade contre mais je pense en revanche, vu le témoignage de William qui ne semble pas être une exception, que l’on pourrait quand-même prendre le temps de soulever quelques questions.
Que les gens apprennent à maîtriser une frontale ou une assymetrique suivie éventuellement d’une autorote me paraît juste et logique. Ces incidents étant impossibles à éviter lors d’une pratique à peu prêt normale. Par contre les vrilles ou les décors statiques, pour des gars qui n’ont qu’à peine 200 vols, franchement :grat: . Si je dois me fier à mon expérience je me suis retrouvé une seule fois en vrille sous une thunderbird2 surtoilée et une fois en décro corole avec une magus2. Toutes les autres étaient sur commande. Je poserais volontier la question aux vieux briscards : et vous? . Ce genre de figure n’arrive que sur une faute grave de pilotage avant et il est peut-être necessaire que la communauté se questionne sur ce problème. Je ne sais pas si le siv apporte une solution efficace mais franchement le témoignage lu plus haut fait froid dans le dos.

Je ne vais pas être d’accord sur tout ce que tu écris.
-Déjà je fais parti des “ceux” à qui on à un peu forcer la main pour faire un SIV il y a quelques années (j’avais déjà un bon nombre d’années de pratique). Et bien, je n’ai pas du tout apprécié ! Hormis le fait de faire du manège, j’ai même pas voulu faire des SAT alors que c’était la mode (en fait ça sert à quoi ?), pour moi c’était désapprendre le “pilotage” pour confirmer que ça partait en cacahuète … Mais bon ça reste mon avis, mais j’admets que le SIV est un outil parmi les autres pour sa culture du vol.

  • Le SIV est une activité encadrée. Donc moniteur au déco (vérifications), moniteur pour les exercices (donc tenant compte des compétences du “volant”). Donc si il y a moins d’accidents que dans la “vrai vie”, c’est un peu normal … Maintenant, dire (comme je l’ai lu sur le forum) que le stagiaire/élève/participant et “Pilote” donc responsable de ses actes est un temps soit peu facile. Il est et reste sous la responsabilité de ses encadrants pendant toutes les étapes de la prestation.

Dire que le pilote n est pas responsable c donner des billes aux consommateurs de siv.

Salut

Pour Guy67 et plumocum…
Je suis d’accord sur le fait que certains pilotes ne sont pas à leur place ou ne profitent pas pleinement d’un SIV. Mais ça c’est un problème de cursus global. Ou plutôt plusieurs problèmes.

Il y a dans les écoles tout ce qu’il faut pour aller jusqu’au niveau initial. Partout sur le territoire, on trouvera des écoles et des moniteurs compétents pour dispenser la formation adéquate à l’accès au premier niveau d’autonomie. Mais après, c’est un peu la traversée du désert ! On manque de stages itinérants, pilotages au dessus du sol, thermiques, soarings, randonnée, …

Et je ne critique personne. C’est aussi un problème culturel. C’est du vol libre. Et lorsqu’un pilote commence à se dépatouiller en l’air, il va voler seul. Et il revient rarement en école. L’école c’est pour les débutants. Donc après l’école, il y a quoi ?
Eh bien SIV, cross et voyage. C’est un peu le serpent qui se mord la queue. Il n’y a pas de formations proposées aux pilotes initiaux (sauf SIV cross et voyages) donc ils ne cherchent pas. Et donc les quelques écoles qui proposent des formations spécifiques ont du mal à les remplir. Ce sont pourtant des formations indispensables pour continuer à progresser avant les formations suivantes destinées aux VRAIS pilotes (pas qu’il y en ait des faux, mais pas des brevets initiaux).

Les corss et les voyages, ces dernières années, ça a"bien tapé" !!
Et à mon avis (et ça n’engage que moi), c’est principalement dû au fait qu’il est presque impossible d’estimer le niveau d’un élève avant le premier jour. Il faut remplir les stages à l’avance et croire ce qui est écrit par le pilote lui-même. Bien souvent il a été autodidacte depuis le moment où il a posé tout seul jusqu’au moment où il a tenu plusieurs fois une ou deux heures en l’air et fréquenté quelques sites différents. Et donc il n’a pas ouvert beaucoup de bouquins, il a appris à monter et enrouler tout seul ou avec les membres de son club. Il sait poser sur 5 ou 6 terrains différents. Mais il n’a jamais réfléchit à la construction d’une approche sans aide extérieure, …

Je pense qu’il y a beaucoup de boulot de formation avant les SIV et itinérant et cross.

Donc pour conclure. Oui Edae a raison s’il pense que certains pilotes ne sont pas à leur place en SIV. Mais pour beaucoup de ces pilotes, c’est plutôt de l’argent mal dépensé que du temps perdu ou un risque démesuré. En exagérant un peu, le prix d’une journée de SIV pour du tangage et du roulis, c’est dommage.

A+
L

A+
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Là, je suis entièrement de ton avis.
J’ai bien souvent entendu dire “j’ai fais un SIV et j’ai un parachute de secours, donc tout va bien…” et souvent entendu dire que c’est un atterro de merde (surtout entre 12h et 14h), putain ma voile plane trop etc.
Je comprends le possible désarroi des écoles qui proposent des stages de perfectionnement et qui peinent à trouver des stagiaires, mais je crois que c’est l’approche de la pratique qui est tronquée: se mettre en l’air est trop facile maintenant et voir les videos fait croire que l’on est presque les rois du pétrole. Je n’ai jamais fait de delta, mais je pense que là on est/était plus attentif à sa progression. Trop souvent les "pilotes commencent à avoir un cerveau après avoir eu un incident sérieux.
Certainement, la démarche des clubs est insuffisante. L’accompagnement par exemple est un des outils efficace pour la progression, si ce n’est aussi l’encadrement par des Fédéraux. Malheureusement, pour beaucoup, ça ne va pas assez vite et on n’a rien à raconter d’extraordinaire sur les réseaux sociaux …

@Blablair
Certes oui c’est donner des billes au consommateur, mais il y a une offre commerciale et il faut l’assumer. C’est comme en biplace, en école, en stage, ta priorité est bien" l’intégrité physique" de la personne dont tu as la charge.

Après je me dis que j’ai certainement une vue tronquée de l’activité et que je deviens trop vieux pour comprendre…

Certes mais c’est un passage obligatoire en siv : tout le monde croit savoir amplifier du tangage et pourtant on voit beaucoup de pilotes qui sont à contretemps

Salut

La partie tangage, roulis, Asymétrique, B-Stall, inversion de virages, accélération du 360 avec sortie dissipée, … Peut très bien se faire en école au dessus du sol. On parle de manœuvres raisonnables, avec des ailes A ou B low, des pilotes qu’on connait et qui sont autonome en approche, …
Si ce travail est fait au dessus du sol ou plutôt avant un SIV, le pilote sera plus à l’aise pendant son SIV car ayant déjà les bases du pilotage pendulaire. Il sera aussi plus zen et donc plus à même d’interagir avec le moniteur et l’ensemble du groupe (moins de stress), …

Donc un passage obligé, oui. Mais pas forcément en SIV.

A+
L

La ou ca m’emmerde, c’est lorsqu’au prix du run/de la journee, tu arrives apres plusieurs siv avec du decro and co, et on te dit on va reprendre tranquille avec du tangage. ca serait sympa de pouvoir valider entre les ecoles, au niveau ffvl, la connaissance de certains exercices. Je ne dis pas que parce qu’on a fait un decro ou deux en siv on ne doit pas refaire quelques 360… mais ya peut etre une nuance a avoir sur la reprise.

Lors de mon dernier SIV, premiere fois dans l’ecole, on commence par du tangage roulis 360, soit. je ne suis pas a 10 stages donc ca reste logique. par contre apres mon 360 sorti nickel le gars me dit en radio qu’il ne connait pas ma voile, et qu’au vu de sa glisse on va continuer sur du 360. et les copains enchainent sur de l’assym et du wing. j’avais les boules :frowning: surtout qu’au run d’apres il me confond et me dit de travailler les fermetures. j’ai du lui faire des appels de phares a coups d’oreilles pour lui dire, ‘‘c’est pas moi coco!’’

Il faut dissocier deux types de pilotes je crois. Ceux qui veulent pratiquer, consommer du vol. Ca me va très bien. Mais ce sont des pilotes qui pratiquent peu en général, qui n’ont pas leur matériel et qui progressent donc peu.
Et puis il y a ceux qui s’y mettent vraiment. Et pour ceux-là, il faut adapter les produits de progression. Après un stage initiation, ou perf, il est souvent difficile de mobiliser encore 5 jours. On le voit bien avec les qualifications biplace. C’est souvent compliqué de prendre une semaine de congé. Pour la pratique solo c’est un peu pareil. Il faut proposer des encadrements plus courts. Un WE, une journée, …

Les pilotes d’avions, d’hélico, de… Ne font pas des stages. Ils s’inscrivent dans un aéroclub et ils viennent en fonction des instructeurs et des avions disponibles. Ils ont une progression personnalisée.

A+
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Je comprends.
Mais je ne pense pas que ce soit le cas de toutes les structures SIV.

A+
L

Heureusement oui, et malgre tout je ne crache pas dans la soupe :slight_smile:

Je trouve qu’il y a quand même plutôt de l’offre, en regardant les écoles “implantées” sur les gros sites Français, ça ne manque pas de progression.
Cependant, entre le facteur météo effectivement qui rend très aléatoire une semaine posée et dédiée au parapente, je suis d’accord avec Choucas que des stages journée ou week-end sont adaptés…mais souvent pris bien à l’avance et du coup on retombe sur l’aléa météo et la contrainte énorme en budget/dispo pour des volants qui font beaucoup de kilomètres pour venir…
C’est plus facile de se persuader d’être autonome ou se forcer à l’être et ainsi venir un 1er mai dans le bouillon s’il fait beau plutôt que se contraindre à l’aléa d’un stage.
Dans ma progression, j’ai aussi vécu des stages où les écoles n’étaient tout simplement pas motivées : que des ploufs du matin alors qu’on est en progression, rien le soir ou au moins une fois parce qu’il y a des bi à faire, ou la restit est un peu forte et du coup, aucun risque pris pour faire décoller ! Ce que je comprends très bien, les accidents plombent l’enseignement et nos licences ! Mais le vécu est d’avoir consacré du temps, de l’argent pour finalement peu de progression et trop de parawaiting.
Sur ce dernier point, les écoles devraient peut-être davantage faire des séances vidéo débrief des stagiaires au déco par exemple ou de vidéos pédagogiques, de raisonnement aérologique si cela ne vole pas…séances gonflage…

Ce que je suis certain, c’est que la majorité des gens viennent dans les structures école pour voler et non pour “comprendre”, cela malgré leurs dires (mode provocation).
Une formation, c’est seulement quelques jours et on ne veux pas rater ses vacances, donc si il n’y pas un résultat rapide, c’est la déception. Les “stagiaires” n’on’ souvent une notion du risque trop personnelle et ne comprennent mal la prudence des enseignants. En SIV on rêve d’être un champion d’acrobatie et on râle parce que l’on demande de sortir correctement d’une série de 360, en stage perf si on fait que de la théorie et de la vidéo on se demande pourquoi on est venu, etc.