Pour info le pilote a perdu l’oreillette en même temps que son casque .
violente autorot et secours défaillant
Parfois une vidéo est mieux qu’un long discours. Une vidéo pédagogique de la SAT est sur cette page :
https://www.pilotage-parapente.com/manuel-de-pilotage/sommaire/la-voltige/la-voltige-intro-sommaire/3-les-manoeuvres/
On voit bien le passage en face planète en sortie de SAT à 41s et qu’augmenter le freinage intérieur permet de diminuer le taux de chute à partir de 53s c’est expliqué (faut pas exagérer non plus sinon l’aile intérieur décroche)
Exact !
Au moment où il relève la main ! :mdr:
A+
L
:mdr:
Plus la voile est inclinée et plus le taux de chute est faible. Pour qu’une SAT soit considérée comme réussie, l’inclinaison doit être d’au moins 45° (en plus des 90°). L’inclinaison maximum est de 90°, les caissons à l’horizontale.
Moi je propose que Laurent et Edae face chacun une SAT au prochain créneau et chacun avec sa technique.
Celui (celle) qui vient plus en parler aura probablement eu tord… 
Je mets une pièce sur Laurent (pour venir en reparler hein!!!)
Au cas où je précise que mon dernier post n’est pas rédigé par moi, mais un copié-collé du texte relatif à la SAT rédigé par David Eyrault, texte visible sur cette page :
moi je propose surtout qu’edae se mette enfin à faire des SAT pour arrêter de nous faire
De nous faire voir qu il a toujours raison car il cite des personnes de renom.
Moi je propose que les deux essayent 
Bon allez,
Je remet une pièce dans le jukebox, désolé…
Bon comme tout le monde, en écoutant d’une oreille distraite les instructions au premier visionnage, j’ai vraiment cru qu’il s’agissait d’un exercice d’inversion qui avait mal tourné et il a fallu que je lise les premiers commentaires et que je revisionne la vidéo pour me rendre compte que c’etait une conduite de chandelle avec inversion de commande (d’où le nom de la figure qui suit :mdr: ).
Ce qui m’a interpellé par rapport à ma minuscule expérience de SIV, c’est que le moniteur cherche à lui faire conserver le cap seulement avec « commande à droite », sans commencer par « sellette à droite ». Jamais dans les consignes il n’y a eu le moindre appel à contrôler la sellette… Sans doute le moniteur a-t-il considéré vu le faible gainage du pilote pendant le sketch que son pilotage sellette serait inefficace mais j’avoue que ça m’a surpris vu que classiquement avant d’envoyer un 3 6, les étapes précédentes de ce SIV auraient dû être maîtrise du cap à la sellette sur fermeture asymétrique puis contre sellette sur une amorce d’autorot. En passant, vu l’attitude du pilote dans sa sellette pendant l’inversion, je me suis dit qu’elle était soit trop grande soit mal réglée car j’avais l’impression qu’il bougeait beaucoup dedans…
La seconde chose qui m’a surpris, alors que le vol droit peine à être retrouvé, c’est la prise de risque « commande à gauche » plutôt que suspente de stabilo pour tenter de se défaire de cette cravate, option qui finalement dégénère en rotation incontrôlée. Il me semble qu’insister plus longtemps avec sellette et commande pour que le pilote retrouve la totale maîtrise de son cap aurait peut-être été plus secure avant de se préoccuper de la cravate.
Mais bon, qu’est-ce que c’est facile d’être moniteur de SIV avec une quinzaine de replay depuis le fond de son lit… Je ne sais pas comment vous faites les pros, pour avoir un tel sang-froid dans des situations aussi stressantes!
FK.
Des crashs dans le lac il y’en a des douzaines par saison … Fin septembre deux magnifiques auto-rotations ont fini à l’eau successivement !
Et pas de bobos !
Que fais-tu des séquelles psychologiques potentielles qui peuvent surgir longtemps après ?
Ce n’est pas parce qu’il n’y a pas de sang qu’il n’y a pas de bobo !
Salut
Et ce n’est pas parce que ça fait un gros “plouf” qu’il y a des séquelles psychologique non plus.
A+
L
Merci pour l’info, je m’imaginais naïvement qu’il n’y avait presque qu’exclusivement que des arrivées sous secours, que cette vidéo en tête de ce fil était une exception à la règle.
Je dis cela du fait que c’est filmé et que l’on ne voit rien sur le net
Bonsoir à toutes et à tous
Je ne pensais pas qu’une vidéo pouvait faire diverger autant d’avis.
Le pilote se voit détacher son casque lors d’un passage d’une suspente le long de se dernier, il essaie de le tenir avec son épaule puis l’oreillette à son tour se fait la malle.
Je vous laisse imaginer déjà à ce moment le concours de circonstances…
Après il essaie d’entendre les instructions pendant un début d’autorot.
Beaucoup de choses déstabilisantes à la fois.
Tant mieux si certains d’entre vous auraient eu la bonne action à la commande ou à la sellette directement mais perso s’il m’était arrivé la même chose je pense que cela aurait pu être similaire.
Le pilote n’as pas eu de bobo et à pu tirer le secours mais trop près de l’eau.
Les séquelles psychologiques sont variables d’une personne à l’autre.
Depuis que j’ai attaqué la lecture de “gérer les risques en parapente” de Jean-Marc GALAN,
j’ai fait un retour en arrière sur mes 222 vols (de pilote du dimanche) et les incidents/accidents les plus marquants :
-
bord de mer : vent de plus en plus fort, je n’avance plus, je ne descends plus.
Je fais les oreilles : bof ! J’ajoute l’accélérateur : bof et pas rassurant ! appel radio : pas de réponse !
J’ajoute des 360 et je termine par une frontale qui m’amène au sol, plat ventre la voile devant.
Pas une égratignure … -> à aucun moment la notion de rouleau ne m’a effleuré l’esprit ! -
treuil : au décollage ma ligne croise la deuxième ligne ; ça bloque jusqu’à la rupture et énorme frontale avec sortie twistée !
Bras hauts je me dé-twiste en attrapant les élévateurs mais le sol était proche… -> je ne pratiquerai plus jamais le treuil (je préfère décoller par moi même). -
premier SIV (60 vols au compteur) : tout se passe bien, rien de particulier au décrochage, presque trop facile.
exercice de vrille : surpris par la rotation je lâche ma commande droite et la voile me passe dessous et je plonge droit dedans !
Finalement je passe à 1 m devant et le reste de l’après-midi dans le bateau… -> aller en SIV trop tôt pourquoi pas mais je ne suis pas certain
que le décrochage fasse partie du programme -
montagne : dixit les “experts” pris dans un cissaillement, violente fermeture asymétrique à droite ; dans ma tête s’allume SIV on Air !
contrôle du cap, contre selette, léger frein à gauche et le vol reprend : merci le SIV ! -
montagne : décollage thermique et rafaleux, je sors du décollage et au moment de passer la route, fermeture, je me fais balayer vers la droite.
Je tape la route sur mes deux pieds (par chance je rentre tard dans ma selette) et dans l’élan par réflexe reptilien je saute par dessus les barbelés du champ qui vient et en faisant bras hauts
dans le mouvement je décolle avec face à moi un rideau d’arbres mais ça passe… -> travailler mes décollages, remise en cause et beaucoup de travail de gonflage
et de pente école … Désormais, sur un décollage si je sens que je ne maîtrise pas, je vais me ballader 5 minutes plutôt que de participer à l’animation. -
deuxième SIV (160 petits vols) : je prends du plaisir (c’est con ! mais bon…) sur les fermetures asymétriques : tour de manège gratuit (BGD Wasp)!
premier exercice de décrochage : j’enfonce au maximum et rien ne se passe. L’année dernière pourtant ca fonctionnait très bien sans tour de frein.
J’insiste et déclenche une vrille puis autoration : c’est beaucoup plus violent que les simulations mais la sensation est identique et
avec les conseils du moniteur ca se récupère en quelques tours.AU vol suivant, j’y repars : j’enfonce ; toujours rien. Trop con, j’insiste !
Vrille, frontale, twist, autorotation et je me retouve avec les élévateurs sous les veines jugulaires. Ca twiste, ca twiste encore et encore …
Autorotation à son maximum. Quelle a été ma réaction?
a) me demander si l’ensemble était assez puissant pour m’étouffer (voire me broyer le cou … no comment)
b) avec cette autorotation à gauche ça me semble compliqué d’attraper le secours ; très compliqué … Beaucoup moins évident
qu’il me paraissait… -> je décide d’écarter à deux mains les élévateurs qui me cisaillent le cou et me laisse aller à l’eau ;je préfère arriver dans cette position que dans la précédente. Chute de 300 m, 50 m avant l’impact je fais secours mais il ne s’ouvrira
pas complétement ; à l’impact je passe en position foetale ; je n’ai rien senti ! Rien !
Par contre la position sur le côté coincé dans les élévateurs mieux vaut aimer l’eau.
Il n’est pas impossible que le cameraman de David Eyraud ait filmé la scène !Pour l’impact psychologique ; l’idée première, c’est j’arrête tout; j’ai rien maîtrisé, j’avais pas les clés, ca va trop vite et c’est trop violent.
Rien à voir avec mes ploufs et petits vols du dimanche où rien ne se passe. Surpris par autant d’énergie !Le moniteur me laisse sécher et me propose de remettre la partie le lendemain (ouais bof, bof, bof).
Le lendemain, premier décollage, arrive l’exercice et je préfère discuter chiffon avec ma voile.
Je fais deux ou trois frontales pour la forme.
Persone n’avait remarqué que je n’avais pas mon gilet de sauvatage.Une âme généreuse me prête le sien et c’est parti ! Décollage, j’avance dans le box et très grand moment de solitude !
Il faut décrocher ! Je serre les fesses, replies mes jambes sous la sellette, contemple le lac et les 700 mètres qui nous sépare.
Tour de frein, j’enfonce, j’enfonce, je décroche, je maintiens, marche arrière, j’y reste, puis fenêtre de sortie … Ras !
Deuxième tentative ; ca passe !Ce petit incident aura remis en cause tout mon apprentissage du parapente :
a) connaître et se fixer des limites
b) avoir des objectifs raisonnables et accepter de progresser lentement
c) ne pas jouer trop bas
d) savoir quand faire secours (ce qui aujoud’hui très clair dans ma tête)
e) être intraitable sur la qualité de mes décollages et atterissages
f) et bien d’autres choses …A aucun moment, je n’ai pensé que le moniteur n’avait pas fait son boulot. C’est moi qui pilote ; je n’étais pas assez préparé.
Mon plan de vol n’était pas assez clair. Je n’avais pas en tête toutes les reponses pour corriger la situation. Aujourd’hui je travaille
de temps en temps des scénarios et je fais des répétitions mentales.L’impact psychologique de ce passage à l’eau est réel mais plutôt formateur.
A mon prochain SIV, pour chaque exercice tout doit être très clair ; le moniteur n’ai qu’une aide ; la petite voix qui me répète et confirme que ce
que je fais est correct. C’est plus pour le tempo que pour l’éxécution.Par contre la difficulté d’accèder au secours à droite dans une violente rotation à gauche me pose question.
Le ventral est-il la solution?Tout cela pour confirmer que des rincages de voile dans le lac c’est assez banal.
Bons vols à tous !
Merci pour tes retours d’expériences, nombreuses au demeurant
Certains pilotes doivent aller en SIV en étant préparé mais d’autres doivent se dire que vu que c’est encadré on peut y aller sans préparation particulière, qu’ils peuvent se reposer sur le moniteur. Ce n’est qu’après tes deux SIV que tu en déduis qu’il vaut mieux y aller préparé
Donc?
Changement d avis?
Des douzaines d’arrivées plus ou moins brutales dans l’eau sans secours tirés chaque année je trouve que cela fait beaucoup et il serait bon que davantage de vidéos de ce type soit visible sur le net, cela permettrait de révéler ce qu’il se passe en SIV et que les pilotes s’y préparent mieux.
william_baptiste le sait maintenant, après ses SIV