C’est de l’inox, non ?
Vitesse du vent minimum/maximum pour soaring sur dune de plage ?
Ca a beau être de l’inox, ça finit par se piquer.
Demande aux marins, ils te confirmeront que l’inox, ben ça s’oxyde quand même à la longue.
(j’ai bossé dans la métallurgie aussi à une époque, et l’inox il en existe tout un tas de nuances plus ou moins ‘inoxydables’ en réalité).
Stepson : le 30 km/h j’imagine que c’est la mesure du vent au venturi du décollage …
A 30 km/h de vent météo je me déplace pas sur les sites de type falaise : octeville, fécamp, villers sur mer.
Mon expérience : à 15 km/h sur la balise de villers sur mer qui est située sur la plage cela peut voler si le vent est plein axe. 25 km/h cela devient très sportif au déco.
Je n’ai pas d’anémomètre pour vérifier le vent au déco … tout à la sensation.
En l’air je décide si je peux transiter vers des zones sans porte de sortie si marée haute.
Je ne mesure pas non plus, mais quand mon gps indique moins de 5km/h sol main aux contacts hors venturi/compression j’estime que le vent météo est supérieur à 30km/h.
Dans ce cas et même bien avant je vais poser, ce qui n’est pas toujours le cas des autres pilotes.
bonjour j’étais cet été sur les plage du trucs vert ,les meilleurs conditions était 18 a 25 km/h axe ouest , NW ou SW
l’ avantage ,il n’y a personnes les voles sont super
pour ma part ,j’y serais a la toussaint .
Oui !
Mon seuil ensuite en l’air pour reposer c’est quand je commence à ne plus avancer voire reculer sans accélérateur.
Avec ma voile face vent c’est 36km/h.
J’utilise alors la ressource de l’accéléro pour aller poser.
comment qualifierais tu ta marge ?
Marge plus que confortable. Ma voile vole à 37 bras haut, 47 accélérée…
10km/h de marge c’est large.
Ca rentre pas brutalement d’un coup non plus donc tu as le temps de décider d’aller poser si tu sens que ca forçit.
En bord de mer c’est du vrai laminaire (pas comme à aguergour :mrgreen: ).
En soaring en plaine où il y a mix d’aérologie (dynamique pas forcément laminaire + thermique) il est évident que c’est par contre totalement différent. Je prends plus de marge mais jusqu’à 25/30 ca le fait encore s’il n’y a pas de venturi piégeux sur la crête utilisée (j’ai testé une sortie limite limite et je me suis fait reculer derrière la crête. posé bras haut, accéléré, derrière la crête, en évitant les effets des rouleaux). Je connais bien maintenant les limites de ma voile 
Donc j’aimerai bien une voile qui vole un peu plus vite, mais je me retiens… pour ma sécurité… avec une voile plus rapide je volerai dans du plus fort au risque de me mettre en danger, donc pour le moment j’aime bien ma voile lente qui m’autolimite.
Quand elle avance plus, j’ai encore de la marge avec l’accéléro pour aller poser ou me sortir de la zone ou je recule et aller dare dare dans un coin plus accueillant.
:shock:
Ouais, ouais ouais, je voudrais bien “une fois” le voir poser à l’accélérateur, quand même. Comment le dire sans froisser ? Je crois qu’il y a une marge entre le ressenti et la réalité.
M@ttieu sort de ce corps !!! :affraid:

:affraid:
il faudra que tu prenne un gps et tu essaye d’atteindre 47km/h par vent nul,
et flyben à raison poser à 30km/h on prend déjà pas mal de risque à 47 seul les bons et les chanceux s’en sortent.
un pilote conscient qu’il vole à des marges limites ne me gêne pas, chacun fait ce qu’il veut.
un parapentiste qui se trompe sur le risque qu’il prend n’est pas encore un pilote.
Si mon expérience peut te servir à quantifier tes marges: je vol souvent en bord de mer et je me pose bien avant de ne plus avancer, cela ne m’a pas empêché de me faire reculer dans les rouleaux à plusieurs reprises malgré l’accélérateur.
Oui le vent peut augmenter de 10km soudainement, voir plus et dans ce cas la mer n’est pas forcement un indicateur fiable car elle met un certain temps avant de moutonner.
:mdr: :mdr:
Bah vous savez dans combien de vent je me suis retrouvé le 1er janvier :grat: avec la Mojo 4. Reculé, accélérateur à fond, posé en arrière sous le vent des arbres en bas de la butte (Saint Martin), bonjour les rouleaux…
Sinon cet été à Targasonne, c’était avec la Hook 3 et à 39 quand je n’avançais plus mains hautes, scotché en l’air, mais pas reculé, mais du avancer vers l’avant pour sortir de la zone de compression et Organya, après la lessive dans la zone de cisaillement, ai du poser à l’accélérateur et oreilles (petites) tellement je me faisais reculer à moins de 20m de l’atterro.
Tout ça non pas pour jouer le tartarin (je sens poindre les claviers prêts à déclencher les remarques donc je devance…
ou pour montrer je ne sais quoi de pilotage (ou pas), mais ça se fait. Bon je le ferais pas tous les jours et le mieux est de ne pas se trouver dans ces configurations mais bon quad on y est, faut bien en sortir du mieux possible.
Don pour répondre à Brandi, bah oui on peut rogner sur les marges… Avec la Hook, j’étais souvent limite (même en surveillant la vitesse GPS) et avec la Sigma 9, ce sera bien plus confortable pour accélérer et rentrer au bercail. Après pour la mer en France, je n’en sais rien. Au Maroc, on m’a dit que quand ça commençait à moutonner fallait pas prendre l’air ou se poser assez vite. L’avantage du Maroc c’est qu’on peut poser très loin dans les dunes 
Ah qu’est-ce qu’un bon pilote ? un vieux pilote, un pilote qui sait quand voler sans se mettre en danger… Après la notion de danger peut varier d’un individu à l’autre…
Un bon pilote c’est un parapentiste qui a conscience des marges qu’il prend, après le risque qu’il décide de prendre c’est son choix, tant qu’il ne met pas en danger les autres.
Je suis persuadé que la majeur partie des accidentés sont des pilotes qui ont mal évalué les risques et non pas ceux qui titillent la ligne rouge régulièrement en connaissance de cause.
et comme dit le dicton, mieux vaut regretté d’être au sol que regretté d’être en l air …
Samedi dernier à Hautacam, nettoyage du déco et on vole après, pas mal de monde donc. Des conditions fumantes, 2700 de plaf ce qui est exceptionnel pour le site. Mais assez fort devant le déco. Résultat pas tant de monde que ça en l’air, une dizaine de pilotes. Ceux qui encaissent la turbul du thermique sortent et vont se promener, au pic pour Pierre et retour, au Caba pour d’autres dont moi. Au moment de faire l’approche en vallée c’est franchement fort, ceux du Caba posent rive gauche, pas à l’atterro officiel, ceux qui ne sont pas sortis se font piéger dans la vague descendante et posent bon gré mal gré rive droite. Résultat des courses pour la rive gauche c’était fort, je pose vertical premier barreau, mais pas trop turbulent, tout va bien pour tout le monde. Côté rive droite par contre des vracs en approche et 2 gars à l’hosto sur les 5 ou 6 qui ont posé…
Conclusion 40 ou 45 pas turbulent ça se gère, 40 ou 45 turbulent fais ta prière et compte sur ton airbag…
Déjà fait pour de vrai le posé accéléré (entre 1er et 2ième barreau, pas tout à fait au 2ième car j’avais mal aux jambes, la descente ayant aussi été longue) reculé … :oops:
Du coup je plussoie 18 fois piment quand il dit “Conclusion 40 ou 45 pas turbulent ça se gère, 40 ou 45 turbulent fais ta prière et compte sur ton airbag…”
Si j’avais eu plus de temps libre oui j’aurai été un M@tthieu en puissance
Je m’autolimite en ne changeant pas de voile même si j’en ai eu envie à plusieurs reprise. La vitesse “basse” de ma voile école est mon meilleur avertisseur de sécurité car c’est vrai j’aime voler dans du “fort” pas turbulent. Et quand on est dans du fort pas turbulent, le passage à fort turbulent peut être critique comme en témoigne piment et son groupe de vieux pilotes partis à l’hosto…
Je pense après 7 ans de lecture du LCDV et de maturation lente et toujours sous voile école être à peu prêt conscient des aérologies dans lesquelles je vais me mettre et j’ai flirté plusieurs fois consciemment avec la ligne rouge en ayant la chance du débutant que ca se soit toujours bien passé.
Par contre je n’utilise absolument plus le vol comme “thérapie” pour oublier les tracas éventuels du quotidien. Dans ce cas là même si les conditions sont parfois bonnes, je ne vole pas si je n’ai pas ma capacité de concentration pour voler et gérer tout le vol.

M’enfin…oui… merde… Les copains, comment faut-il vous l’expliquer ?
Alors que nombre d’entres nous sont des princes des émagrammes et des alertes performance, comment se peut-il que notre microcosme soit aussi psychorigide sur certains points (oui, j’ai des exemples sur d’autres…) ?
[b] /!\ ON NE VOLE PAS DEVANT UN FRONT FROID, MÊME ATTÉNUÉ /![/b] :vrac:
Cela a cassé et tué, en vol sur site, en cross et en compétition dans les Pyrénées
Combien de temps cela va-t-il prendre pour que nous ayons tous l’intelligence de nous imposer une règle aussi simple de bon sens pétrie dans des expériences oh combien douloureuses (les Ailes du Mourtis en savent malheureusement quelque chose…) ?
Voici ce que tous les inscrits à la liste de diffusion des Ailes du Mourtis on reçu samedi matin 4 octobre
Il n’y avait aucune ambiguïté (la carte suivante montrait que ce front aurait traversé tout le sud ouest dans l’après-midi)
http://i39.servimg.com/u/f39/17/49/83/26/copie_13.jpg
Est-il nécessaire que nous souffrions tous dans nos chairs pour mener une réflexion de fond sur nos connaissances et nos aptitudes réelles à juger des risques que nous prenons en nous mettant en l’air ?
J’en viens à le croire
J’aimerais que nous nous impliquions un peu plus dans le partage des connaissances qui sont essentielles à notre pratique
Une ébauche de ce qu’il faudrait trouver pour chaque secteur ressemblerait à ça :
Pas de certitudes mais des observations aérologiques motivant des analyses, des réflexions, des questions, des tentatives d’interprétation, des contradictions, de meilleures explications, des illustrations, etc.
Au boulot les cadors !
Si en plus faut regarder la météo…
L’arrivée d’un front froid c’est aussi la promesse d’une belle instabilité et ce jour là en l’air c’était tout à fait gérable… et de très beaux plafs. Juste j’ai commencé à me douter d’un truc chelou en constatant que:
1- c’était cul au déco dès que le soleil se cachait
2- ça montait plein pot devant quasi vertical, en conditions “classiques” ça dérive vers la crête,
tout ça suggérait que la vallée de Gazost prend le dessus sur celle d’Argelès, la brise de Gazost déborde la crête et ruisselle sur les pentes du Hautacam en prenant toute la turbul possible, arrivée en bas le mélange avec la brise de vallée est pas piquée des vers. La soluce dans ce genre de conditions c’est de monter coute que coute et traverser la vallée pour échapper au phénomène. Si tu n’arrives pas à sortir tu es piégé, dans le flux descendant y a 9 chances sur 10 que tu n’arrives pas à traverser le gave pour aller poser dans un coin moins pourri…
Je ne pense pas que l’arrivée du front soit responsable de la situation, les fois où j’avais déjà vu ça c’était soit par flux de NE (logique) soit par flux de NNO (un peu plus difficile à comprendre). Par ailleurs ce jour là ça volait très bien et tranquille à Barèges et y avait moyen de poser peinard au pied du Caba (à condition de pouvoir y arriver).
Bien…discutons :
Le front froid est une masse d’air froid en mouvement
Celle-ci se déplace en s’insinuant sous la masse d’air chaud quelle rencontre
Elle mettra du temps à franchir les ports et les cols quelle rencontrera en circulant d’ouest en est sur le versant nord des Pyrénées qui est caractérisé par nombre de vallées et de crêtes orientées nord-sud
Mais elle pénétrera rapidement dans les vallées où la circulation est amorcée par l’échange plaine montagne
Le piège est donc amorcé puisque en vol près des crêtes le parapentiste s’éclate toujours dans un système thermodynamique local en apparence tout ce qu’il y a de normal alors que plus bas l’air froid qui prend l’ “aspi” de la brise de vallée va foutre la merde (renforcement de la brise, rafales causées par cet air froid qui arrive sur une sol chaud, etc.)
Et ce n’est que le début
Car dans l’heure qui suit, cette masse d’air aura saturé le fond de vallée voisin, au vent
Va alors s’établir une circulation transversale qui peut être accélérée entre la couche d’inversion et les crêtes les plus basses
S’en suit une condensation au vent qui peut aller jusqu’à la formation de nuages orographiques bas
L’air asséché qui s’écoule sur la crête et redescend dans la vallée a des caractéristiques physiques très différentes que l’air qu’il va coiffer => la ségrégation marqué des masses d’air qui se choquent va générer des cisaillements violents quelques centaines de mètres au dessus du fond de vallée (j’ai vu des voiles faire des abattées brutales de 90° en plein milieu de vallée à 700 m du sol)
Etc.
Barèges est bien évidemment abrité un temps de ces phénomènes par les plus hauts relief qui l’en sépare encore un temps
Mais cela peut ne pas durer si le météo qui pousse le front froid est suffisamment puissant pour bourrer l’air froid en fond de vallée jusqu’à lui faire sauter le pas
On a alors création d’un vent de port, le pendant en version nord de l’effet de foehn par vent de sud
Et cela peut taper grave en inversant brutalement les brises dans la vallée derrière
Etc.
Nous manquons vraiment de mémoire - ma manie depuis 28 ans de vol libre est de tout noter et d’enregistrer dans ma tête des schémas mentaux qui m’accompagnent sur tous les sites - J’ai trop peur de me faire surprendre car j’ai volé souvent seul en cross, sans autres compagnons que quelques oiseaux et papillons pour me “tuyauter” sur l’aérologie des vallons traversés
De mes observations, de ces schémas et des nombreux accidents que j’ai connus (il arrive que des toubibs me reconnaissent en neurochirurgie dans les CHU alors que je suis visiteur de mes copains cassés) est sortie la conviction que les fronts d’advection et les fronts froids génèrent des phénomènes violents qui ne peuvent être appréhendés de façon fiables
Parmi ceux-ci se trouvent les dusts et tous les cisaillements inexpliqués qui restent enfouis dans la mémoire des pilotes qui ont du vécu au rayon “rien compris-pas de bol-circulez il n’y a rien à voir”
Il faut abolir ce genre de raisonnement qui conduit à penser que cela passe toujours… en général… car ça va aussi surement casser un copain un jour ou l’autre !
La conscience statistique nous trompe : ce n’est pas parce que nous sommes nombreux à faire les mêmes conneries que cela peut être considéré comme une risque acceptable
Les phénomènes dont nous parlons sont dangereux car ils peuvent survenir là où l’on ne les attend pas
Alors, on en reste au “pas de bol pour celui qui est au mauvais moment au mauvais endroit…” ?
Non - Raisonner comme cela est inacceptable
C’est une tare de notre instinct grégaire que notre intelligence doit rejeter
Voler devant un front froid, cela me fait immanquablement penser à ce que faisaient avant guerre par émulation collective les tous jeunes pilotes de planeur des jeunesses hitlériennes pour battre des records pour leur führer
Nombre d’entre eux ont vu leur planeur exploser autour d’eux quand il n’ont pas perdu la vie en grimpant dans les cunimb