Vitesse du vent minimum/maximum pour soaring sur dune de plage ?

:bravo: pas facile de l’intégrer !

PS : pour les stats, oui j’ai été blessé par le vent mais pas en parapente, en kite buggy, avec une aile de 2m2 et en faisant du “gonflage” dans du fort. ligament latéral de la cheville gauche arraché. donc j’ai conscience de la force du vent, dont j’ai déjà dépassé les limites une fois (par manque aussi de maîtrise dans ces conditions de mon aile de traction à l’époque). Ca a été le gros joker rouge (avec mon décollage sans cuissarde en parapente ensuite qui m’a fait comprendre le fameux “facteur humain”).

karma+ :+1: :+1:

J’ai trouvé super tes schémas ! Mais en même temps que je lisais le fil j’ai découvert que tu voles en bionic2, du coup ça a fait baisser ma confiance dans ce que tu dis :mdr: on peut pas faire confiance à un tel hurluberlu. Encore un peu et tu vas nous dire que tu as des potes cagistes :clown:

En vrai j’ai appris ou remis dans leur juste contexte énormément de choses en lisant le fil que tu nous rappelle ici et grâce à tes illustrations !!

Chaque site FFVL devrait avoir une telle carte ou plusieurs en fonction du vent dominant car pour des sites qui volent par exemple de NO à NE, la carte NO diffère de la carte N et de la carte NE. Ca parait évident à dire mais quand on voit le plan de vol de certains pilotes débutants ou confirmés, on voit que la notion des tâches rouges n’est pas intégrée par beaucoup de pilotes qui vous disent à l’arrivée : “c’était malsain aujourd’hui je me suis fait brassé” pendant que toi tu poses en disant, “oui c’était tonique, il fallait être actif, mais je me suis fait plaisir sans avoir peur”… il y a en un qui a volé pendant 1h dans les tâches rouges et un qui a sauté de tâches vertes en tâches vertes en passant le strict minimum de temps dans les rouges.

A titre perso avec 7 ans de vols j’ai intégré que les tâches rouges existent mais je ne suis pas encore capable de dire tout seul où elles sont. Mais je sais qu’elles existent donc j’en parle avec les gens au déco pour bien appréhender un site puis j’adapte en fonction de ce que je trouve en l’air.

Citation de Paul :
“Les phénomènes dont nous parlons sont dangereux car ils peuvent survenir là où l’on ne les attend pas. Alors, on en reste au “pas de bol pour celui qui est au mauvais moment au mauvais endroit…” ? Non - Raisonner comme cela est inacceptable”

Merci Paul pour toutes ces infos qui sont d’un grand intérêt collectif. J’avoue ne pas tout comprendre, même à grand renforts de schémas simplifiés. Mais c’est toujours le cas quand je me penche sur la météo/aéro dans tel ouvrage ou article.

Ceci dit, tu parles de phénomènes dangereux pouvant survenir là où on ne les attend pas. Soit tu te te contredis, soit tu souhaites nous faire comprendre que l’imaginaire collectif a une grande capacité à se faire piéger même avec quelques connaissances.

Personnellement je pense qu’on peut imaginer des phénomènes d’intensité exceptionnels et rares, à l’image de la vague scélérate (phénomène marin) qu’il n’est pas imbécile de transposer pour le monde de l’air. Je ne parle pas d’ovni, c’est pas pour se faire peur, c’est disons “à prendre en compte”, par exemple quand l’analyse la plus aboutie d’un sketch où une voile se fait détruire dans une mer limpide et douce échoue à toute tentative d’explication.

Pour le reste, tout devrait être connu et maîtrisé, en théorie. Le problème c’est que tu as passé 25 ans (?) à observer le site du Mourtis. On a un peu tous notre spot de prédilection (le plus proche et accessible en général). Moi c’est les Vosges du sud.

Première remarque, je ne suis pas aussi finaud que toi car il y a des vols où “ce qui se passe” dans l’atmosphère m’échappe de la manière la plus mystérieuse qui soit. Et c’est pas en interrogeant d’autres personnes ensuite que je suis en général plus avancé dans ce keskispace dans l’espace. Faudrait sans doute un peu plus de volonté de ma part. Je suis fainéant…enfin de mon point de vue disons qu’essayer de comprendre l’aérologie c’est comme vouloir appliquer un enduit sans connaître les dosages exacts du liant et la nature du support à enduire. Ça va tenir ou pas ? Sacré pari. D’ailleurs je pense vraiment que chaque vol est un pari que l’on fait sur la masse d’air que l’on va rencontrer.

Deuxième remarque, quand tu voles ailleurs en France ou à l’étranger, je ne doute pas que la somme de tes connaissances doit t’aider à mieux comprendre ce bordel organisé, cet état d’agitation et de mutation permanente. Mais de là à pouvoir lire tous les écoulements qui vont se produire sur les multiples faces que tu vas enjamber avec ta voile au milieu de ces vallées qui s’entrecroisent, et tiens rajoutons de la plaine et de la mer pas très loin de ce massif que tu vas explorer, je pense que la lecture fine que tu avais sur un endroit connu va se transformer en lecture plus grossière avec un big coef sur la marge d’erreurs.

Tout ça pour dire qu’il vaut mieux éviter d’être fainéant et que vouloir comprendre encore et toujours mieux c’est évidemment un facteur qui favorisera sa propre survie. Mais ça comporte cependant amha de telles limitations par le particularisme de chaque nouveau site que c’est limite vain. Disons qu’on ne pourra pas dire qu’on aura pas mis toutes les chances de son côté et que stimuler son intellect comme sa quéquette est toujours bon pour le corps et l’esprit.

Enfin, tu dis (et reredis et surlignes etc): “On ne vole pas devant un front froid, même atténué”
Là je me dis merde, j’ai jamais regardé si je volais devant un front froid. Sommes-nous si ignorants pour commettre de telles fautes ?
Du coup, ce front froid me foutrait presque les chocottes… Sérieusement, c’est vraiment le mal incarné ce truc ? C’est valable partout partout ou juste dans ton pays ? Les pros sont au courant ?
Bref, taquinerie à part, je me demande si tu exagérerais pas un poil. Les fenêtres de vol sont si rares alors si en plus y a des fronts “pas bons” qui donnent des frissons et provoquent des tumblings… Mais je ne demande qu’à comprendre.

A+
Dm

Bonjour
Je crains effectivement que beaucoup de pratiquants sous-estiment les risques pris lorsqu’il se mettent en l’air devant l’approche d’un front froid

Personnellement, j’ai été victime il y a une quinzaine d’année d’un dust, similaire à celui que décrit notre camarade Marc Boyer dans le dernier No de Parapente Mag mais cette fois à l’atterro (imaginez que vous acheviez votre arrondi, les pieds effleurant le sol… et là… vous rentrez dans un dust qui vous propulse -voile arrêtée- sept à huit mètres plus haut en tournant => décrochage… abattée - boum…

Avec beaucoup de chance ce jour là, je m’en suis sorti qu’avec un léger traumatisme crânien et seulement un bras cassé (je peux remercier le fait que je volais assis -et non en cocon- ce qui m’a permis d’absorber une partie de l’impact avec les jambes… mais tombant sur le coté, je n’ai pas pu m’empêcher de sortir une bras dans la roulade… par réflexe - crac!)

Analyse faite, un front était bien déjà là, tapis dans son invisibilité en basse couche : le temps qui était encore bien ensoleillé en milieu de journée, c’est rapidement dégradé

Et c’est bien là le problème : les méfaits de l’infiltration de l’air froid en basse couche ne sont toujours précédés par des indices faciles à interprétés (tels que des nuages orographiques apparaissant tout à coup dans un endroit inhabituel dans une belle journée

D’où l’intérêt de veiller sur les cartes météo

Pour ce qui est de ma conviction que le risque ne valait pas d’être pris, elle s’est forgé à l’aune de mes observations directes (le seul pilote qui a écouté mes explications un matin au déco à Super-Bagnères -s’étonnant de me voir ne pas sortir mon parapente du sac, puis est redescendu avec moi par le télécabine n’est pas près d’oublier les voiles secouées par les rafales de vent 1/2 h plus tard pu observer au dessus de l’atterro de Luchon… Il m’a seulement dit " Merci… j’ai maintenant compris la leçon ! "

J’ai vu un camarade faire secours dans des conditions similaires (secours que j’avais moi-même plié… 2ème motif de frayeur quand il l’a lancé)… car nul n’est prophète en son pays :wink:

Des exemples comme cela j’en ai connu des dizaines, heureusement beaucoup s’en sont tirés sans trop de mal car les parapentes “sages” pardonnent… en général

Sachez malheureusement qu’il y a eu aussi ces dernières années en plaine des cartons graves restés assez inexpliqués en ULM (décrochant soudainement en virage) et en ballon (rabattu au sol), d’autant que l’expérience des pilotes qui effectuaient des baptêmes dans de belles journées était reconnue

Quand j’ai pu avoir des cartes météo, j’ai trouvé parfois… Devinez ?

Alors, définitivement, OUI : le risque ne vaut pas d’être pris !!!

Inexpliqués

Un front froid j’en ai vu arriver un et un bien beau qui a fait de jolis dégâts versant français cet été. J’étais en l’air à Castejon en fin d’après midi et les conditions étaient un peu bizarres, ça montait un peu partout en vallée, un peu moisi mais pas tant que ça, c’est juste la présence de cisaillements inhabituels mais pas méchants pour autant qui m’ont incité à envoyer pour aller poser. Une fois plié le front d’orage est arrivé de derrière la sierra de Chia et question orage on a été servi. Il n’aurait surtout pas fallu être en l’air 1 h plus tard mais bon au moment où j’ai posé pas vraiment de problème.
A propos d’Hautacam samedi dernier je ne suis pas certain que l’approche du front soit directement responsable de la tounga en basse couche. Perso je l’analyse comme ça:
la vallée des gaves est très longue et dessert de nombreuses vallées secondaires, de plus au niveau de Lourdes elle est relativement étroite. Quand les hauts massifs sont bien instables ça crée un appel d’air (brise) puissant. Je me dis que l’entrée de vallée ne donne pas assez de débit pour approvisionner toutes les vallées affluentes. La vallée de Gazost est bien plus courte que celle d’Argelès, le haut de vallée est bien moins étendu, il se peut que la vallée d’Argelès pompe l’air de celle de Gazost ce qui provoque ce flux descendant les pentes d’Hautacam? flux d’est donc en contradiction apparente avec le flux météo de tendance ouest.
en tout cas c’est l’idée que je m’en fais…

Alors après tu vas me dire que la forte instabilité sur le relief est une conséquence de l’approche du front… pas faux mais j’ai déjà vu le même genre de situation sans front froid!
:smiley:

ce jour là je voulais venir à Tacam voler. J’ai attendu chez moi près de Pau car les prévis annonçaient un front et j’aime pas ça. Vers 14h environ on est passé de pétole à de grosses rafales ; c’est devenu très fort et instable sans pour autant voir le front nuageux en basse couche habituel en plaine qui déboule du Pays Basque et qui lui est arrivé bien plus tard dans l’après midi ; les émagrammes n’avaient absolument pas vu de tels plafs en montagne ; c’est bel et bien ce front puissant qui a tout instabilisé et vous a permis de faire ce “beau” vol, en tout cas ce beau plaf.

ensuite 100% d’accord avec Piment sur l’Est qui dégouline sur Hautacam ; là aussi c’est un grand classique lorsque les thermiques sont puissants en vallée des gave et dans la région, les brises deviennent fortes, mais surtout remplissent la vallée assez haut et elles tirent de l’air des vallées adjacentes ayant une brises plus faible car vallées plus petites ; et alors là leur flux d’air change alors d’écoulement pour ne plus simplement remonter la vallée dans laquelle il se trouve, mais pour alimenter la vallée principale. Ce phénomène est très fréquent au printemps sur Hautacam, et souvent je pense par erreur qu’on dit que la neige sur le versant accentue cela, mais je pense surtout qu’au printemps les thermiques sont très puissants, donc les brises aussi et donc le phénomène devient marqué.

Ce phénomène de “siphonnage” par les grosses vallées des vallées adjacentes mineures est très visible également en vallée d’Aspe, à Accous, avec la vallée de Lourdios qui se trouve aspirée par la vallée d’Aspe et qui provoque des fausses entrées d’ouest dès que la turbine de la vallée d’Aspe se met en route !

Nos discussions m’ont ramené avec plaisir à mon premier carnet de vol (qui n’est pas poussiéreux car je m’y réfère souvent pour affiner des observations récentes)

Je n’ai donc pas mis longtemps à trouver des exemples vécus - j’avais pas encore bien intégré… à l’époque oisillon, cela m’a pris quelques centaines de vols encore pour devenir… moineau sage et me méfier des “grandes dents bleus en rang serré” (pas celles d’Éveline à la TV, celle de la carte météo)

= Pic du Gar le 20 mars 1989 =

Grand beau temps à 7h00 => Vol rando

10h00 Un bon casse croûte en T-shirt au soleil au sommet du Pic Saillant - quelques cumulus vers les hautes pyrénées (curieux)

10h20 je me prépare à décoller et étale ma North Sails Revolution - quelques sautes de vent

10h25 une bonne bouffe me bouscule et, après quelques hésitations, je mets en application une règle à laquelle je m’efforce de ne pas déroger depuis - tellement elle m’a été salutaire! : si je ne contrôle pas bien ma voile au sol, pas question de me mettre en l’air!

Je replis la voile dans mon sac de montagne, m’assois et observe

10h35 je mets le poncho pour m’abriter un peu du vent qui fraichit - quelques cumulus se forment au dessus de ma tête

11h45 le vent forcit et je commence à redescendre à pied

12h00 il tombe du grésil en abondance, rendant le chemin casse gueule

13h30 je rejoins la route et traverse Bezin-Garraux - il pleut des cordes et les arbres sont secoués par de fortes rafales de vent

J’ai décidément bien fait de ne pas me mettre en l’air!

= Castejon de Sost le 16 août 1991 =

Je décolle de Pedras (ancien déco) en milieu d’après-midi pour un joli vol thermique. Les ascendances sont couchées par les brises de pente mais je ne tarde pas à passer au dessus du Gallinero (Aaah la mania des 1ères Sigma…) - Là haut cela cisaille un peu de NE sur les crêtes qui mènent vers Cerler quand je suis intrigué par l’opacité de l’air dans la vallée

Je repose à Pedras dans une brise de pente qui s’est orienté SE et qui fraichit

En bas, c’est avis de tempête! : les ailes en approche sont balayées par des rafales de vent et posent à reculons face à l’est dans des déclenchements thermiques d’outre tombe

= Saint Béat le 21 juillet 1993 =

Après une heure de vol en thermique sympa, cela se durcit : des cisaillements secouent ma Nova Phantom, la brise de vallée forcit avec des moments de dévente dans lesquelles la voile chute sous le vent de thermiques de plus en plus hachés

Un nuage orographique coiffe maintenant les reliefs plus à l’est et se déverse sur Cierp

Je décide d’abréger le vol

En approche de mon atterro dans le secteur de Campas, je suis remonté à plusieurs reprises comme un bouchon par des déclenchements thermiques m’obligeant à enrouler pour m’éloigner du sol par sécurité avant de refaire mon approche

Cela se répète quatre ou cinq fois jusqu’à ce que je me décide à faire des wing sauvages aux grandes oreilles

Posé roulé boulé sans bobo… Content !

Obligé de m’abriter derrière un haut mur pour replier l’aile qui ondule sauvagement au sol dans les rafales

Le ciel s’est entièrement obscurci

Il ne va pas tarder à pleuvoir

Là, ça y est : j’ai compris = " frond froid toujours faire ça => papillons pas voler !"

Je commence à rédiger pour mes camarades de club un topo qui se retrouvera quelques années plus tard dans le magazine Vol Libre :

http://www.parapentiste.info/forum/sites-de-vols/sites-du-mourtis-faces-sud-en-versant-nord-des-pyrenees-t33522.0.html;msg431347#msg431347

La notoriété mdr , les honneurs … un coup à se retrouver réélu président de club ! - j’en prendrais au total pour 17 ans :wink:

Les cartes météo générales du week-end des 4 et 5 octobre

http://www.meteo-paris.com/actualites/baisse-des-temperatures-au-passage-de-la-perturbation-05-octobre-2014.html

Une petite analyse complémentaire sur la rentrée d’ouest à Hautacam samedi 4 octobre: effectivement le front était prévu et visible avec quelques stratus sur les crêtes du pibeste, le renforcement de la brise par ce front c’est fait vers 15h mais bon nombres de pilotes étaient déjà en l’air jusque là tout était gérable, par contre pour l’avoir observé souvent une dégueulante venant de gazost vient perturber l’aérologie j’appel ça le bouchon de lourdes.Le vent d’ouest n’arrive pas à rentrer en basse couche par l’étroitesse du goulet de lourdes et la barrière du pibeste par contre il s’engage plus facilement dans la vallée à coté, petite,basse et déborde sur la vallée d’argeles par le hautacam. ce phénomène parfois sympa (confluence brise et thermique du hautacam) devient vite dangereux quand le bouchon de lourdes lache car on a des rentrées de vents fortes et la combinaison des ces orientations rend la zone atomique d’ou la nécessité de s’écarter et aller poser rive gauche voir au pied du caba soit à aucun.(j’ai donc proposé à bon nombre de pilotes déjà dans leur sellette de ne pas décoller et invité les autres en radio à aller poser à aucun)

Huuummm, ôtez-moi d’un doute. Il a bien été ouvert un fil spécifique sur les fronts froids, non ?

Donc, continuer à en causer sur un fil consacré au soaring pourrait passer légèrement pour du hors sujet, voire totalement du polluage en règle.

J’ai tort ?

Exact… exact… Mais que fait la police ?
Et le coup du posé sur le banc d’Argaing, si c’est pas de la délinquance ça (et en plus il dénonce le mono!)
http://www.parapentiste.info/forum/meteo-aerologie/voler-avant-larrivee-dun-front-froid-t11650.0.html;msg169540#msg169540

Un Modo peut-il faire quelque chose ?

C’est vrai que c’est dommage que tout ce qui a été dit sur le front froid se trouve dans ce fil. SVP les modérateurs ? :wink:
Sinon petite expérience cet été.
C’est l’après-midi à Saint André, en ce mois de juillet, les cunimbs sont annoncés. Pas grave, on va filer sur l’ouest en direction d’Oraison. On charge la voiture et hop… on s’échappe de la zone noire menaçante et on retrouve le ciel bleu au bout d’une trentaine de kms. On monte au déco. Les anciens et locaux sont sur le banc. Une seule personne s’envole dans du vent assez fort et fait tranquillement du soaring. J’attends un peu que ça se calme et puis c’est bon au bout de 10 minutes, la biroute est dans le bon sens, stabilisée, presque trop calme. Je sors le sac, vais commencer à l’ouvrir quand je vois le ciel qui était bleu commencer à s’assombrir. Au loin, on voit la masse nuageuse noire approcher. Là je me dis, hum… c’est trop tard. Au même moment, les anciens disent à celui qui est en l’air de dégager et d’atterrir. Il refait un passage et fais les grandes oreilles. Je range le sac et attends. Ils en savent plus que moi sur l’aérologie locale. 10 minutes plus tard, énormes bourrasques de vent, pluie abondante. Je pense que c’était un front froid…et c’est ultra rapide…

Il faut aussi faire la différence entre un cunimb “fabriqué sur place” et l’arrivée d’un front froid. Le jour dont je parle les faces sud des Posets ont fabriqué un congestus toute les 1/2h lequel se faisait pousser par le vent d’ouest et se dégonflait dès qu’il était coupé de sa source et c’est l’arrivée du front vers 19h alors que l’instabilité locale était bien réduite qui a déclenché le son et lumière.

Ceux qui s’intéressent aux FRONTS FROIDS peuvent aller faire un trou du coté du sondage qui leur est consacré : ça y bouge aussi du coté des témoignages !

http://www.parapentiste.info/forum/les-sondages/menfin-merde-front-froid-t37146.0.html;msg473814#msg473814