Voile montagne...

C’est quelque chose que tu as constaté ? D’après ce que je lis et entends, la Zero aurait ce problème mais pas la Litespeed… Mais je ne l’ai pas encore essayée donc je ne peux rien affirmer. Quoi qu’il en soit pour moi l’usage principal serait plutôt vent fort mais pouvoir décoller sans vent facilement serait un bon bonus :slight_smile:

la Skin 2 devrait sortir début 2017, donc va y avoir plein de skin 1 à vendre d’occaz ou destoc. :bravo:

Pour tous les propriétaires de PI2, pouvez vous me dire les avantages/inconvénients des élévateurs normaux et light ???
Merci !

J’ai une Pi2 élévateurs light: c’est super. Pas de pb de mélanges comme avec les drisses de dynéma des autres voiles montagnes

J’ai testé ce WE, vraiment une super machine.

Juste encore un peu de mal avec les élév en drisse, malgré beaucoup d’attention, sur quatre vols j’ai toujours eu un tour de frein…

Bonsoir Kay,

J’ai choisi l’option élévateurs normaux pour ma PI 2 parce que ceux de mon Ultralite 3 m’avaient régulièrement un peu énervé… et que je n’ai pas de raison de faire la chasse aux grammes.

Mais j’ai entendu dire que les élévateurs légers ne posent pas de problèmes.

Une différence entre eux c’est que sur les élévateurs normaux (mais relativement fins) il y a un brin d’élévateur et une suspente dédiée pour faire les oreilles sur les A.

A+

Perso, j’ai pris light parce que plus facile à enfiler avec des gants (forme de goutte et non de triangle), pour les oreilles pas de soucis.

Hello Sansou,

Pour la forme, je suppose que tu parles de celle des poignées ?

A+

Purée, en lisant rapidement j’ai cru voir un double sens dans la question… :oops:

Maurice => Oui, la forme des poignées.
PS : 2 week-end de suite que je me régale avec la Pi2 dans du gros temps, seul en l’air. Ce n’est pas son programme, mais elle s’y plie très bien.

J’espere pas trop quand meme … :wink:

Encore un grain de sel.

Ma longue expérience d’alpiniste m’a appris depuis belle lurette qu’en montagne, les solutions mixtes ne font que cumuler les inconvénients.
Bref, quand on part sur l’idée d’une voile ultra-légère, on ne va pas l’affubler d’élévateurs-sangles et de suspentes à amarrer les pétroliers.
De même on ne va pas équiper une voile lambda lourde avec un suspentage fin et des élévateurs en tresse Dyneema ou équivalent… qui modifieraient probablement son comportement.

Il faut savoir ce qu’on veut.

D’accord, j’ai un caractère et un tempérament assez extrémistes mais avec l’âge sont venues la mesure et la conscience de la relativité des choses. Le style reste sec et le verbe reste précis mais je suis beaucoup plus tolérante que jadis.

Je rappelle donc qu’il est inexcusable d’emmêler des suspentes au pliage et pire d’emmêler les poignées dans les élévateurs. Cela ne m’arrive jamais et cela ne devrait jamais arriver :
1 - Dès que je me pose, je raccroche les poignées avec des petits clips en plastique, encore plus légers que les velcros d’origine… lesquels ne velcrotent plus quand il y a dedans de la poussière et des fibres diverses.
2 - Je ne plie pas mes voiles, je les roule avec les suspentes bien étalées dans l’intrados. De cette manière, il n’y a jamais de coude à angle vif sur des suspentes et jamais d’emmêlement. Accessoirement cela évite les frottements de l’extrados sur le sol qui usent le tissu, et cela permet de “plier” tranquillement avec du vent. Cela permet aussi de faire sécher la voile très facilement.
3 - Au déco, je déroule la voile. Il suffit de saisir les élévateurs et tout le suspentage apparaît en ordre, le montage sur la sellette est évident et les freins ne s’emmêlent pas avec le reste.
4 - Une fois que tout est en place, je décroche les freins et je les écarte, je me mets dans la sellette, je prends les freins et il n’y a plus qu’à décoller.

Tout ça c’est une pratique de 10 ans pour environ 700 vols-rando, avec des décos sur toutes sortes de terrains dont une quinzaine en haute montagne sur terrain glaciaire.

On a le droit de faire autrement.

Ma pratique a un inconvénient : quand il y a du vent, la meilleure disposition d’une voile au sol est en corolle, avec seulement les caissons centraux ouverts. Avec ma pratique, c’est a priori compliqué par vent fort. Je prépare alors la voile dans le lit du vent, avec une charge sur le stab au vent, je monte la sellette puis je mets la voile en boule.
Cet inconvénient par vent un peu fort ne se manifeste pas souvent et ne contredit pas ma façon de faire.

Un autre avantage de rouler la voile, c’est que c’est faisable dans un espace très restreint, par exemple sur mon lit dans ma caravane quand j’ai dû l’y faire sécher. Ce n’est pas grand une caravane et la mienne réserve très peu d’espace libre.
En 2011, j’étais rentrée à Paris avec une cheville cassée et ma voile avait été tassée en vrac dans son sac. Une fois chez moi, nonobstant le plâtre et les béquilles, j’ai déplié la voile dans mon salon (16m²) et je l’ai pliée correctement. Cela aurait été impossible en accordéon, ce fut évident en la roulant.
:trinq: Râââ !.. j’ai envie de voler.

Bonjour,

:+1:

Je possède une voile ultralégère de montagne (une Ultralite 1 d’Ozone) et je suis bien d’accord avec Sagarmatha.

  • je n’ai jamais plié ma voile en accordéon ; je la roule toujours (sans l’écraser) ;
  • j’ai des élévateurs Dyneema fins et, en soignant un tout petit peu la prévol, je n’ai jamais eu de problèmes avec au décollage. :pouce:
  • je continue à utiliser les petits velcros d’origine pour accrocher les freins (mais la voile n’a pas beaucoup d’heures de vol et ces velcros accrochent encore !).

Si on cherche une voile polyvalente allégée pour vols montagne et vols sur site, pourquoi pas des sangles plates et du suspentage gainé ?

Mais si on a une voile dédiée aux vol rando et/ou haute montagne (c’est mon cas), autant avoir du matériel ultraléger partout (tissu de la voile, élévateurs, suspentage entièrement dégainé…).
Avec un peu d’habitude cela ne pose aucun problème particulier.

:trinq:

Marc

:+1:
Tout nouveau propriétaire d’une PI 2, je l’ai prise version light car à mon avis c’était un non sens de prendre les élévateurs standards vu l’utilisation prévue…
A savoir que maintenant, depuis janvier 2017, Advance ne livre plus les accélérateurs avec les ailes, mais avec les sellettes.

le gain de poids entre élévateurs sangle et élévateurs dynema est insignifiant (150g … même si l’addition de choses insignifiantes finit par peser …)
par contre, qd tu as 2 voiles (une site et une pour la rando), tu voles moins souvent avec la light (et tu as donc moins d’automatismes) …

et qd je vois comment Mme se bat avec sa prise de commande : il faut être minutieux pour éviter que le frein fasse un tour d’élévateur … et on n’a pas toujours le temps de (ou l’espace pour) bien poser son matos sur les décos montagne.
Contrairement à des élévateurs sangle, il ne suffit pas de les laisser pendre pour qu’ils se mettent dans l’ordre (les freins dessus et les A derrière)
pour moi, ces élévateurs sont accidentogènes et le gain de poids ne le justifie pas !

Je vole depuis 2009 en rando / paralpinisme avec des voiles ultra-légères équipées en tresses Dyneema et suspentes non gainées, plus de 700 vols de ce type au compteur et jamais je n’ai vu ni ouï dire que ce genre de matériel pût être peu ou prou accidentogène.
L’imaginer n’est que du fantasme et c’est irrationnel.
Dans les sports extrêmes, et le nôtre en fait un peu partie, l’irrationnel est accidentogène.

J’ai décollé sur toutes sortes de terrains, parfois très courts et très pourris, des décos à se faire peur quand on a du jeu dans les neurones. Préparer la voile sur de tels terrains est un exercice redoutable pour les gens impressionnables, c’est seulement un exercice méticuleux pour un esprit rationnel qui ne laisse rien au hasard.
Et ce n’est pas accidentogène.

L’Ultralite 1 a des mylars très minces qui ne ressemblent pas aux tables de ping pong de la Boléro, rouler la voile est évident et ce d’autant plus qu’elle est toute en Skytex 27. Ma U-Turn est en Dokdo 26 avec joncs et je suis tout aussi soigneuse qu’avec l’Ultralite. Elle est aussi en 3-lignes, il y a très peu de suspentes et elles sont encore plus fines que ma retraite, on ne chahute pas une voile comme ça.
C’est le manque de soin qui est accidentogène.

Le pilote avisé sait quel type de terrain il va trouver et quelles conditions il va rencontrer, le mental est préparé et tout le vol est déjà en place dans la tête. C’est le manque de préparation qui est accidentogène.

Bon, il y a des gens qui font du vol-rando juste une fois de temps en temps et la plupart du temps pour monter décoller sur un site officiel à pied plutôt qu’en voiture ou télécabine, c’est une pratique plus tranquille que d’autres en supprimant les aléas physiques du déco… encore que ce ne soit pas toujours évident, ceux qui connaissent le Grand Bornand et le Semnoz me comprendront, cela peut être rock n’roll quand il y a de l’air.
Avec Corinne, la politique est différente : “on y va et on trouvera bien un endroit d’où décoller”. Elle est capable de décoller à des endroits où je n’aurais jamais l’idée ne serait-ce que d’ouvrir le sac et c’est là une pratique que d’aucuns pourraient identifier comme accidentogène… ce qui ferait bien rigoler Corinne et son rire est contagieux.
Pour moi, c’est une audace réfléchie qu’elle peut se permettre parce qu’elle se connaît très bien.

Il faut raison garder. Les gens n’ont pas tous les mêmes perceptions de leur environnement ni de leurs limites et c’est quand on transgresse ses propres limites qu’on se met potentiellement en danger.
Les sports extrêmes sont une fantastique école de la Vie et un puissant facteur d’épanouissement de la personnalité qu’ils contribuent à construire. On en reviendra toujours au “connais-toi toi-même” de Socrate auquel j’ajouterai : “ne projette pas sur l’autre ce que tu ne possèdes pas”.
:trinq:

tu as le droit d’avoir un avis différent du mien, mais ta littérature ne me fait pas changer d’avis :wink:
il n’y a que les êtres exceptionnels qui ne font jamais d’erreur (je ne doute pas une seconde que tu en fasses partie ;-))… Et ce jour là, un matériel adéquat peut te sauver la mise !
Donc je suis bien d’accord pour dire que ces élévateurs sont un matériel sûr (la preuve ça marche quasi tout le temps).

Sauf que le jour où tu te rates (parce que distrait ou pressé ou je ne sais quoi d’autre), l’erreur est possible (il n’y a qu’à voir le nombre de vidéo où on constate des élévateurs montés à l’envers).
Avec des élévateurs sangle, l’erreur (de montage ou de prise de commande) est toujours possible mais dans une moindre mesure.
Je n’impose mon point de vue à personne, je dis juste qu’on devrait pouvoir choisir comme le propose Nervures.

Salut

C’est vrai (il faut le reconnaître) que les voiles light équipés d’élévateurs dyneema, qu’ils soient tressés ou en sangles, sont plus compliqués à prendre en main que les élévateurs traditionnels. Partant de ce principe, il faut reconnaître que ça peut-être une source de stress (accidentogène), d’erreur de prise de commande (accidentogène), de perte de temps (accidentogène en haute montagne), …

Rien de très grave, mais une petite attention supplémentaire pour éviter l’incident. Pour rejoindre l’avis de chomolungma, il faut reconnaître que l’accidentologie liée aux voiles light est quasi nul et en tous cas pas grave à ce jour à ma connaissance.

A+
L

Bonjour,

Personnellement je n’ai pas eu à choisir entre des élévateurs plats ou tressés en dyneema puisque l’Ultralite d’Ozone n’était livrée qu’avec ces derniers.

Remarques :

  • je ne sépare absolument jamais ma voile et ma sellette, donc aucun souci de montage des élévateurs sur la sellette (aucune erreur possible) ;
  • il faut être un peu soigneux à la prévol pour bien positionner la ligne des freins par rapport aux élévateurs ;
  • mais au début (cela ne se produit plus) il m’est arrivé de décoller avec un tour de frein autour de l’élévateur, mais ceci ne pose absolument aucun problème pour le gérer : la finesse des élévateurs fait que les freins coulissent sans aucun problème (même avec un tour autour des élévateurs) : il suffit de s’écarter du relief (la voile se pilote sans aucun souci) et ensuite de défaire le tour de frein et reprendre la commande en main.
    Ce n’est en aucune façon accidentogène !

Mais si un pilote possède une unique voile avec laquelle il fait à la fois des vols sur site et à l’occasion des vols rando ou montagne, je comprends tout à fait qu’il puisse préférer des élévateurs plats de type sangle.

Tous mes amis adeptes des vols montagne volent sous Ultralite (nous avons acheté ces voiles à peu près au même moment et c’était alors LA référence en matière de voile spécialisée montagne) et aucun d’eux ne s’est plaint des élévateurs tressés en dyneema. :pouce:

Marc

si vous considérez que ce genre de chose est “normal” alors … je passe mon tour … bien sûr que ce genre de situation peut conduire à l’accident : tout ce qui monopolise l’attention en phase de décollage/atterrissage est un pb !
PS : le fait de ne pas séparer ta voile de ta sellette te garantit un bon montage des élévateurs mais ne t’affranchit pas d’un tour de sellette …

Une dernière fois, ce que je reproche à ce genre d’élévateurs c’est le manque de visibilité de la situation en un coup d’œil rapide.
Dans des cas particuliers (vol fréquent avec la même voile et/ou pilote très précautionneux), ce matériel est tout à fait satisfaisant.