Il faut expliquer un peu plus la configuration pour ceux qui ne connaissent pas.
Quand tu es posé à Montlambert, tu es posé sur un truc tout plat, assez laid, au milieu de nulle part, entouré de champs, une vraie plaine agricole quoi, anciennement marécageuse dans le lit de divagation de l’Isère. Et puis y’a rien à l’atterro à part la poussière qui poudroie lorsqu’il fait sec ou la boue qui gadoie (?) lorsqu’il a plu. Pas un troquet, pas une mobylette. Faux, si des quads et des enduros qui passent sur les chemins agricoles qui découpent l’espace à coup d’angles droits comme au Texas !
Tu accèdes à l’atterro par un de ces chemins genre piste espagnole et il y a un parking sous quelques arbres, avec quelques places, quelque 50 mètres avant l’atterro lui-même.
QUELQUES places ! C’est aussi un peu le souci plusieurs journées dans l’année… Car par flux de Nord puissant, Montlambert est le seul site protégé de la région, c’est comme Arbas par vent de Sud, presqu’exactement pareil en inversé (et l’aérologie c’est comme si tu faisais tout ton vol à Bourusse). Donc dans ces cas-là, toutes les Alpes du Nord françaises, ce qui comprend tous les stages cross et toutes les écoles, tous les groupes de Belges, Allemands, Anglais et autres Polonais en goguette qui ne peuvent pas faire le tour du lac à Annecy s’y rapatrient (à Montlambert). Donc le parking est saturé dès 9 h du matin et là tu commences à te garer le long du chemin (heureusement large)… mais tu peux te retrouver garé à 300 m du parking de l’atterro, ou même au débouché de ce chemin à l’endroit où il rejoint la route goudronnée et où là aussi un espace assez vaste sert de parking. Bref, il faudrait tout un tas de caméras pour surveiller un espace immense, et puis seulement pour quelques jours dans l’année, et puis personne n’a trop envie d’en arriver là… et puis y’a pas l’électricité.
Oui mais ça, faut pas trop le dire… En tout cas on est loin de cette riante vallée faite pour le parapente, à l’atterro ombragé en bord de route où presque personne ne passe, où l’on sirote les bières de la buvette en cassant la croûte sur les tables au milieu des enfants qui jouent.
Bon, à Arbas c’est la buvette qui se fait cambrioler… :bang:



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