point de vue du débutant qui alterne des vols en pseudo autonomie et des vols encadrés: j’essaie d’utiliser la méthode la plus adaptée c.a.d le dos voile sur déco peu ou pas alimenté et le face voile dès qu’il y a un peu plus d’air.
Pour le face voile j’ai jusqu’à maintenant utilisé un “A” dans chaque main mais pour être franc je n’ai pas expérimenté autre chose et j’aimerais bien essayer…
Après cette dichotomie entre dos voile et face voile est très théorique car si effectivement j’essaie d’utiliser la technique la plus adaptée quand je suis “encadré” au déco c’est autre chose quand je suis seul au déco car j’ai tendance à me trouver un tas de bonnes raisons pour favoriser le face voile afin de voir monter ma voile en bonnes conditions quitte à l’affaler au moindre doute (appréhension du débutant je présume).
Alors je continue à bouffer du gonflage à chaque session après mon vol de manière à progresser dans mes sensations, mais j’avoue avoir assez souvent la désagréable impression d’avoir “le cul entre 2 chaises…”.
Donc en théorie pas de méthode préférée mais essai d’utiliser la technique les plus appropriée aux conditions, en pratique c’est une autre histoire :roll:
Ca dépend des conditions aréologiques, j’essaie de m’adapter à la force du vent (brise). Sinon pour le face voile, les A dans une main, un frein dans une main et l’autre frein dans l’autre main plus la gachette.
Les deux freins en dragonne, les A centraux seulement dans une seule main (celle de la demi aile qui risque de monter le moins vite, pour laisser l’autre main dispo pour régler l’autre demi aile dessus).
Quand c’est pentu et alimenté, je ne touche quasiment pas les À.
Et sinon j’aime bien un petit dos voile quand ça s’y prête pour garder la main.
Je rejoint Patrick Samoens, c’est triste de savoir faire qu’une technique de décollage.
Et c’est mon cas, je fais uniquement du face voile et même quand il n’y a pas de vent je charge en arrière au risque de perdre l’équilibre dans des terrains loins des moquettés… C’est la seule technique que je maitrise, un A dans chaque main, si ça monte asymétrique je me recentre.
Mon dos voile est une catastrophe, à force d’en ratés je n’ai même plus envie d’en refaire même avec l’Ultralite; c’est épuisant lors d’un vol rando de rater son décollage et de devoir tout recommencer; démélage, prévol. Maintenant si je n’ai pas le choix sur des terrains accidentés, je me force à le faire, en général et en s’appliquant ça part mais c’est vraiment pas mon truc.
Bon il faudrait refaire de la pente école mais ça me gave…
Oui pour ma part c’est ce qui me fait quitter cette technique , le recentrage est primordial , mais quand çà monte de travers c’est une catastrophe difficilement récupérable car on lache un A pour agir sur la commande.
arf c’est dommage çà doit monter plus facilement avec une light. Tu as essayé avec juste les A sans les A’ ? çà m’avait surpris avec l’echo (light) de bgd en dos voile il n’ y a pas besoin de beaucoup charger…
En fait avec une Light, ce qui peut dérouter, c’est que tu la sens peu ou moins dans les élévateurs. Du coup tu peux ne pas réagir alors qu’elle n’est pas parti comme il faudrait. Et comme même sans vent, en marche arrière, t’as pas vraiment besoin de courir…
Il faut travailler à affiner ses sensations. Sentir plutôt que voir. Et ça servira à bien d’autres occasions pendant le vol!
Perso il me semble que c’est une erreur de vouloir piloter la montée de l’aile. L’aile veut se lever face à son vent relatif, s’il y à du vent ou de la brise il n’y a plus rien de relatif. A partir de là si on pose son aile perpendiculairement au zef et que l’on soulève le BA depuis son milieu en 1er et aussi symétriquement que possible, donc en se positionnant bient dans le lit du vent et au milieu de son aile, il n’y a pas vraiment de raison que l’aile s’élève symétriquement.
Une aile ne se laisse bien pilotée qu’une fois son profil construit et exposé avec la bonne incidence à un vent relatif suffisant.
Soigner le choix de l’emplacement pour gonfler, la préparation et disposition de l’aile (en V inversé par ex.) votre positionnement par rapport à elle et votre symétrie corporelle et gestuelle et vous verrez que l’aile sera bien plus conciliante pour se présenter comme il se doit au-dessus de votre tête.
Il est évident qu’avec un vent de travers avec un minimum de consistance, l’aile se positionnera en effet girouette face au vent et ce qu’importe comment vous espérez la chose. Il faut l’accepter, la mettre en forme, lui donner de la vitesse pour pouvoir la diriger vers l’axe d’envol.
Parfois et ce lundi dans les Vosges on a pu avoir un florilège de déco loupé pour cela ; Quand le vent au déco est par période plus ou moins courtes/longues ou très faible voire nul mais de face ou à contrario suffisamment présent pour gonfler confortablement face voile mais définitivement travers (jusqu’à 90° ce lundi). Alors il peut être préférable de choisir la phase vent nul en dos voile que de se mettre carpette en voulant absolument gonfler face voile quand la brise est là mais pas dans le bon axe.
Il était amusant de voire des élèves en 1er stage perf décoller très proprement en dos voile par vent nul quand des pilotes en B+ et cocon (pour imager) se mettaient minable à essayer et essayer encore de monter l’aile et de vouloir lui imposer de le faire d’après leurs envies et non pas dans le respects des forces physiques liés au vent.
Il me semble sincèrement que si on veut être un pilote digne de ce nom (et c’est dit sans considération pour un quelconque niveau de performance, de pratique ou d’engagement) On ne devrait pas argumenter pour ce qui est du gonflage dos voile, je ne sais pas faire. Si en initiation les tout-débutants arrivent à l’apprendre voire à le maitriser suffisamment, des pilotes d’expériences devraient définitivement avoir à cœur de savoir/pouvoir l’utiliser.
Moi je dis ça, je ne dis rien et bonne soirée à tous…
Comme dit précédemment,tout est question de contexte.
Sur mon site habituel ou ça tient bien en dynamique,c’est toujours face voile,élévateur et frein droit dans la main droite,élévateur et frein gauche
dans la main gauche.
Par contre,la majorité des vols que j’ai fait au déco du Colimaçons 800 à la Réunion,c’était du dos voile,surtout les vols du matin.
J’en profite pour remercier les pilotes du Club Parapangues pour les conseils prodigués sur les pièges de l’attero de Kélonia
Mais un seul cerveau
A la Réunion, il paraît que les biplaceurs doivent parfois décoller assis tellement c’est fort.
Sinon le dos voile avec la M6 se fait (faut juste bien courir) ! c’est ça ou redescendre à pied…
J’en remet une petite couche, pour ceux qui ne font jamais de dos voile, ca peut etre penalisant si il vous prend un jour l’envie de faire du treuil en plaine…le face voile n’est pas conseille, voire carrement a bannir, car il suppose un depart sans pretension de la ligne de treuil, ce qui est a l’encontre des regles de base de securite de cette pratique
Ouais çà c 'est la theorie . mais si en pratique 2/3 des pilotes prennent les A dans une seule main et le frein dans l’autre c’est bien pour “piloter” ( freiner) la montée de l’aile en choisissant volontairement un côté .
sinon tout le monde monterait son aile de maniere symétrique avec un A dans chaque main pour la temporiser au dessus de sa tête.
merci pour le partage
on est la devant des top pilotes avec des guns dont il faut gerer l’allongement lors du gonflage (effet “accordeon” peu propice au dos voile, non?), de plus dans un vent soutenu, mais ca reste une pratique treees chaude pour le pilote lambda.
je prefere de loin les decos dos voile au treuil, meme avec un vent un peu fort, c’est plus serein pour le pilote…et pour le treuilleur qui a une enorme responsabilite.
question idiote: un gun en 2 lignes peut-il etre maitrise, lors du gonflage face voile, aux A et…aux B, puisqu’il n’y a pas de C, et encore moins de D?
Les 2/3 ? La majorité en face voile a plutôt les freins en dragonne en étant prêts au sens de retournement de leurs habitudes et ne font qu’une traction temporaire sur les A en se recentrant et déchargeant l’aile selon la configuration du site et de la voile. Avoir les 2 freins dans une main oblige à une étape de changement de main sans s’emmêler ni se retrouver avec un tour de frein. Ont peu avoir la même configuration de freins dans les mains et n’utiliser que les arrières, cela dépend aussi de la voile…
1A dans chaque mains , mais faisant pas mal de biplace, aussi beaucoup de dos voile , et savoir bien le faire sauve dans bien des situations qui auraient été compliqué face voile ( attente de la petite bouffe etc… pour rien)
Un peu d’historique sur mon expérience personnelle (c’est un peu long).
J’ai effectué mon stage d’initiation en août 1987 (il y a donc plus de 30 ans !) à un moment où personne n’enseignait, ni ne pratiquait le décollage “face voile”.
Petite remarque : lors d’une manche de coupe du monde (en 1988 ou 1989 ?) à Saint-André, un pilote étranger (un Australien je crois ?) a été disqualifié à une manche pour avoir décollé “face voile” ; “décollage dangereux” ont affirmé les organisateurs, mais oui ! :grat:
On imagine assez mal aujourd’hui un compétiteur décoller “dos voile” en coupe du monde n’est-ce-pas, comme quoi…
Ayant toujours eu la flemme de travailler le gonflage au sol (grosse erreur !), j’ai toujours décollé “dos voile” depuis que je suis pilote.
J’avais essayé le “face voile” deux fois, il y a bien longtemps, à Aspres et à Laragne, par vent un peu soutenu, et je me suis fait traîner sur 15 à 20 m (en twist j’imagine ?), ce qui m’avait dégoûté du “face voile”.
Tous mes vols rando en moyenne montagne et mes vols en haute montagne (des dizaines et des dizaines) ont toujours été effectués “dos voile” (sauf le dernier, voir ci-dessous).
Comme je ne suis pas complètement idiot, je savais bien qu’il fallait savoir faire les deux bien évidemment !
Dans le cadre de deux journées '“Voler mieux” financées par la fédération, j’ai (enfin !) appris à faire du “face voile” (merci à J.C.L. présent sur ce forum).
Et bien sûr, n’étant pas plus stupide qu’un autre, j’y suis arrivé !
Même technique que celle que tu indiques : les 2 avants dans une main et un frein dans chaque main : je corrige si nécessaire avec un frein, et s’il faut freiner avec l’autre, je change les 2 avants de main.
Je me retourne toujours du même côté (à 71 ans, les neurones progressent lentement !).
Lors du stage au Maroc (toujours avec J.C.L.), j’ai effectué 15 vols :
13 vols avec vent établi (pas très fort) : tous “face voile” (donc beaucoup plus que tous ceux réalisés avant, bien que j’aie plus de 1100 vols au compteur !) ;
2 vols “dos voile” par vent nul (ça, je sais faire).
Dernier vol rando il y a un mois : vent établi, mais pas fort (15 km/h de face environ) : je fais fusible et je décolle “face voile”.
Mes amis présents (qui ne m’avaient jamais vu décoller “face voile”) étaient vraiment surpris : Marc décolle à présent “face voile”, après 30 ans de pratique et 29 ans à ne faire que des “dos voile” !
Comme quoi il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis…
J’aurais évidemment dû m’y mettre depuis longtemps.
D’ailleurs les élèves apprennent maintenant le “face voile” en stage d’initiation, ce qui est bien normal.
Il faut bien sûr savoir faire les deux.
Je me souviens d’un ami au sommet du Mont-Blanc avec vent quasi nul, ce qui est très rare là-haut.
Il ne voulait pas essayer de décoller “dos voile” (il disait de ne pas savoir faire).
Il a essayé (sans succès) plusieurs fois en “face voile” et n’y est pas arrivé.
Il est redescendu à pied et n’a pas volé ! :grat:
Nous sommes plusieurs ce jour-là à avoir décollé “dos voile”. :lol:
Du coup je ne sais pas quoi répondre au sondage : “dos voile” (que j’utilise encore par vent faible) ou “face voile” (que j’utilise à l’occasion maintenant) ?