C’est peut-être tout simplement là qu’il faut chercher.
Plus que de vouloir faire du record, les gars veulent juste voler à tout prix. Même si le créneau est limite.
Laurent, ta remarque est intéressante… En poussant un peu plus loin, je pense que le principal frein pour intégrer une partie de l’expérience des autres est la trahison du langage!
On nous dit : garde des marges au relief par exemple. Eh bien, nous sommes tous intimement persuadés de la faire!
Cela dit, sur le même site et dans la même situation aérologique, deux pilotes avec la même sentiment de sécurité voleront l’un à 5m de la falaise et l’autre à 30m… Ils auront intégré la même consigne avec leur référentiel propre d’expériences, d’appréhension et de confiance…
Pour harmoniser notre référentiel du risque et s’approcher d’un conscensus, peut-être serait-il intéressant de débriefer et d’échanger sur des vols vécus en formation serrée ou en biplace? Type OK pour ton option de franchissement de cette crête mais à mon avis vu l’orientation du vent aujourd’hui, tu étais trop bas d’une vingtaine de mètres pour telle ou telle raison…
Ne penses-tu pas que ce type de démarche permettrait de limiter les écarts d’interprétation des discours que nous recevons tous et que nous pensons sincèrement avoir intégrés?
Complètement d’accord avec ça
Il est aussi la le fond du problème : Le parapente est une activité très addictive et comme toutes les addictions peut mener au pire par manque de discernement.
On constate en fait les mêmes choses l’hiver à ski. Plus les années sont pourries, plus il y’a des accidents mortels dans les quelques périodes où il y’a un peu de poudre. Le déficit de neige et les températures trop élevées en début d’hiver rendent instables le manteau neigeux toute la saison. Mais les skieurs sont morts de faim et dès qu’il y a une chute de 50cm de neige, malgré les conseils de prudence de tous les professionnels du milieu, c’est une succession de cartons.
On retrouve la même chose sur des saisons moisies en parapente, où les mecs tentent de crosser malgré des flux de vent important, des conditions préorageuses…
Il y’a beaucoup de messages intéressant sur le fil.
Pour revenir sur le profil des pilotes. Cela fait maintenant depuis 2009 que je vole. Les premières années je dirais que j’ai vu finalement peu de cartons autour de moi ou alors lointain. Au début en fait, ceux qui cartonnent en sortie d’initiation, sont malheureusement souvent des gens qui n’ont rien à faire en parapente. Soit car ils pilotent avec leurs pieds, soit parce qu’ils sont clairement inconscient du milieu dans lequel ils évoluent. C’est un peu comme le pote qui passe le permis et plante une bagnole par mois (j’en ai connu un comme ça…).
En général la gravité rattrape vite ces gens là et ils abandonnent après quelques stages, vols et accidents plus ou moins grave. On les revoit plus jamais sous un parapente. Ce sont ces gens qu’on croise et qui te racontent qu’ils ont fait du parapente, se sont cassé la jambe et on décidé que c’était pas pour eux !
Puis j’ai commencé à rencontrer des vrais copains de parapente, dans les clubs. Des mecs qui volent depuis plusieurs années, certains depuis des lustres avec un niveau régulier, d’autres depuis 2/3 ans, mais très acharnés et très bons pilotes, avec un touché de voile impressionnant et une capacité d’engagement assez forte.
Si je regarde un peu autour de moi, j’ai peut être un réseau de 100 parapentistes proches, avec qui j’ai volé, je vole encore ou que j’ai croisé à un moment. Il faudrait que je fasse une liste précise.
Sur ce lot je dirais que au moins 2 sont morts, au moins 5 se sont blessés très gravement (polytraumatisé avec coma), plus d’une trentaine ont eu des pepins plus ou moins sérieux (os cassé au moins). Sur la moitié restante, il y’a ceux qui ont une pratique très contemplative, vol rando, avec de l’expérience, qui n’ont jamais rien eu et ceux qui ont eux des sketchs avec un coup de bol énorme et s’en sortent avec aucune blessures.
Bref un monde en sursis. Et chaque année ma liste d’ecloppés augmente. J’ai moi-même été rattrapé par la statistique en 2014 avec un poignet pété et une entorse à la cheville sur une degueulante sous le vent du thermique en cross.
Quelques uns se foutent gentiment de ma gueule quand je leur parle désormais de ma vision du vol libre (bien modifiée après mon accident) et que je tente de leur expliquer pourquoi à cet instant T je ne vole pas (vent fort, conditions inadapté à mon nombre d’heures de vol sur l’année, évolution météo défavorable…)
Je sais pertinemment que ces collègues cartonneront d’ici quelques temps malheureusement et ça m’attriste, car ce sera pas faute d’avoir essayé faire un peu prosélytisme de mon côté pour inciter les copains à la prudence.
Il arrivera un jour où 100% des copains se seront fait mal.
comme Choucas et Julien, j’ai baissé d’un cran
Je n’ai pas eu besoin d’un accident pour revoler en B, juste de constater ceux de mon entourage.
Mon addiction insatiable s’est transformée en amour plus calme et mieux maîtrisé.
Je sais renoncer, car je reste modeste dans mon regard sur moi-pilote.
Je sais qu’un jour je serai peut-être là ou je n’aurai pas du être. Je l’accepte, mais j’utilise au mieux mon expérience pour l’éviter.
Je ne serai jamais un bon, je souhaite juste devenir un vieux pilote (et si possible pas bionique)
EDIT: je vais fêter mes dix ans et mes 1000 vols fin août (si je peux faire 5 vols d’ici la fin du mois :mrgreen: )
intéressant ton post ! après 8 ans de pratique très régulière et 2 ans d’acro je vole toujours avec autant de marges, j’ai une B low, je rase pas le cailloux, j’évite les conditions trop fortes, j’écoute les plus expérimentés … j’ai une personne très proche en chaise roulante suite à un accident de parapente et même si ça ne m’empêche pas d’être très passionné, j’ai besoin de rester très largement dans ma zone de confort pour apprécier mon vol.
et à chaque fois vis à vis des autres pilotes je me sens (mais c’est idiot !) obligé de me justifier. (ex : oui j’ai une voile tranquille mais c’est parce qu’elle passe bien les hélicos c’est pas parce que je suis une mauviette :canape: )
J’ai l’impression que dans l’inconscient collectif le “bon” pilote vole avec un cocon et une aile de cross. (ou acro 3 et aile d’acro !)
mais combien de pilote ai-je vu incapable de s’installer correctement dans leur cocon ou en stress permanent à enchainer les vracs sous une voile trop exigeante pour eux ?
beaucoup de pilotes montent en catégorie de voile sans raison apparente (ex : pour faire des cross de 20 / 30 km à quoi bon passer en C ?) alors qu’il pourrait utiliser leur progression simplement pour augmenter leurs marges de sécurité sur leur voiles actuelles.
Je ne sais pas comment nous pourrions changer cette mentalité, comment mieux définir le concept de “bon pilote”
Après c’est mon analyse peut être que je ne vois pas le choses sous le bon angle.
La question de Matthieu « est-ce que cette accidentologie, qu’elle vous touche de près ou de loin (proche ou inconnu) modifie votre relation au parapente et pourquoi ? est pertinente, la preuve tout le monde y répond… de près ou de loin.
Il me semble qu’elle nous touche de près quand on est concerné de près ( carton d’un ami proche ou de soi même), de loin quand on lit les stats d’accidents ou qu’on regarde des vidéos flippantes, mais qu’au final on enterre tout ça (plus ou moins efficacement…) pour continuer à voler, même avec un gros bout de ferraille dans le dos, et on en parle sur le forum par ce que ça délivre un peu du mal…. Mais la modification de la relation au parapente est mineure …
Je ne crois pas que ce soit un phénomène exclusivement lié aux apprentis crosseurs. On connait tous* un vieux crosseur aguerri qui décolle et atterri régulièrement comme un cochon.
Je ne sais pas si je l’ai fantasmé ou si je l’ai lu (je ne retrouve pas la source), mais à la Gruyère Fly (compétition de marche et vol en mode course d’orientation avec quelques bonus rigolos), ils te donnent une meringue au départ et tu gagnes des points si elle est toujours entière à l’arrivée.
:jump:
*je n’arrivais pas à caser “on sait bien que”, désolé
C’est peut-être assez logique en fait, car bien souvent les enseignements qu’on reçoit sont a visée autonomie et il me semble que ce type de cas et l’expérience qui va avec, ne s’acquiert qu’une fois largement autonome et qu’à travers sa propre pratique.
Est ce que cette vision ne serait pas déformée par le fait qu’au début de la pratique on connait assez peu de monde et qu’au fur et a mesure son réseau s’étend de plus en plus et on fini toujours par connaître quelqu’un qui a cartonné? Sans compter que au bout de quelques années on rajoute aussi quelques années de vols de ces mêmes connaissances et par conséquent on augmente forcément le nombre de cartons potentiels?
Pour ma part, depuis le début de ma pratique, à travers la fréquentation de ce forum et à travers la fréquentation de mon site favori lui même assez fréquenté, j’ai plutôt l’impression que le nombre de cartons/d’hélico dont j’entends parler est plutôt constant au cours des années (p’tet pas cette année qui est assez meurtrière, même si le nombre de secours en hélico que j’ai vu cette année est pour le moment plutôt en régression). C’est certain qu’a force de pratiquer, je vois de plus en plus d’hélicos venir chercher des pilotes, j’ai participé directement à aider un pilote qui avait cartonné, j’ai perdu un pote de vol, et j’ai vu quelques cartons en direct, c’est les années qui s’accumulent, mais j’ai pas l’impression qu’il y en a plus par mois ou par ans maintenant.
Par contre, même si je suis un mordu de cross, même si je ne pense qu’a sortir du bocal et que je ne me lasse pas de faire mon pauvre 30 km syndical, même quand les conditions sont moisies, je viens de refuser la logique de progression vers les ailes perfo. Après avoir essayé une C, j’ai préféré garder le confort de ma B+ (et oui malgré ce que certains peuvent dire, il y a une vraie différence entre ces deux catégories d’ailes), par ce que, à l’heure d’aujourd’hui, je préfère garder la sécurité de mon aile que je connais bien et avec elle l’éventualité d’aller me foutre dans des coins moisis (pour un low save ou quelques km de plus afin de récupérer ma voiture), plutôt que la performance qui me fera “aller plus loin, plus vite, plus facilement”** en passant sur une aile de catégorie supérieure, mais avec toujours ce risque d’être en retard au moment où il ne le faudrait pas. Pourtant je fais du cross, avec plus de 100h/an de vol et avec les 200 bornes en point de mire…
Pourquoi je raconte ma life? Juste pour dire que le diable n’est pas dans la pratique (le cross en l’occurrence), le diable est dans la façon de pratiquer… Il faut savoir rester humble face aux conditions, être conscient de ses capacités réelles, être clairvoyant sur les risques encourus, savoir se remettre en question et surtout se dire qu’on est pas infaillible, le jour ou on se sera trompé, le jour ou on sera moins allerte, le jour où on sera allé au mauvais endroit, le jour où… ce jour arrivera forcément et ce jour là, la différence entre la boîte en sapin et la simple frayeur se fera peut-être grâce à l’adéquation entre l’aile et le pilote. La performance oui, mais la performance raisonnée.
**ceci est bien sûr une caricature, puisque sans adéquation aile / pilote c’est souvent l’inverse qui se produit.
C’est clair !
Mais je pense que si j’avais reçu des messages chocs du type (volontairement fort pour faire réfléchir à l’engagement correspondant) :
A moins de 50m/sol en conditions thermiques ou thermodynamiques vous êtes en danger de mort (Message donné par Vincent et qui m’a bien fait réfléchir…)
La repose au sommet c’est réservé aux très bon pilotes, n’y pensez même pas avant 200 vols et un niveau compète !
Je les aurais mis dans un coin de ma tête ! Et à force de rabâcher ce genre de message à tous les stagiaires, l’intelligence collective se l’approprie et le porte sur les décos et dans les bistrots (comme une procédure de prévol par exemple…).
En synthèse, il me semble que le message éducatif pourrait se renforcer de messages d’alertes de ce type sur tout un tas de domaines.
Je trouve ce message.
Je ne vais pas relancer le débat à ce sujet (cf. les fils de discussion concernant l’emport ou non d’un secours), mais je rappelle quand même ceci (ce sont simplement mes opinions et pratiques personnelles) :
je pense que tout pilote effectuant des vols de distance prend un secours avec lui ; au cours d’un vol de distance on ne sait en effet pas à l’avance les conditions aérologiques que l’on va rencontrer au cours du parcours et s’il y a des zones “ascendantes” (indispensables pour faire du cross), cela veut dire qu’il y a aussi des zones “descendantes” et donc des cisaillements et/ou des turbulences possibles ;
personnellement je ne fais pas de vols de distance et je vole sans secours depuis mon 1er grand vol (30 ans aujourd’hui !), à quelques rares exceptions près ; je réalise en effet soit des vols en soaring en local à Sainte-Victoire, soit des vols en moyenne ou haute montagne, tout cela avec ma voile (très sûre) qui a un allongement de 4,5 seulement, alors…
je ne me sens absolument pas spécialement en danger quand je vole, malgré le fait de ne pas avoir de secours avec moi (c’est un choix personnel et je l’assume…), mais je suis tout à fait conscient que le risque zéro n’existe pas ;
ma sellette Radicale (Sup’Air) possède un AirBag amovible : j’utilise celui-ci en vol sur site et je l’enlève pour mes vols montagne (le poids, c’est alors l’ennemi numéro 1).
J’ai déjà expliqué cela sur un autre fil…
Et mes amis pilotes montagnards en font autant !
Je ne vois pas en quoi ton message pourrait me déranger ?
Je n’ai absolument pas parlé d’obligation, ni conseillé. Il s’agit ici de faire un petit point sur les protections passives. Les secours en font partie. Libre à chacun d’assumer sa pratique. Je n’ai jamais jugé un pilote qui volait sans secours depuis la sortie du texte fédéral.
Si ta remarque est liée à la fin de mon post : “D’ailleurs qui volerait sans parachute ou protection dorsale ?”
Il s’agit là d’une transition (qui a déjà été faite avant) sur les habitudes que nous prenons et ne perdons en général plus, lors de notre formation.
Avec tout ce qui c’est dit ici,on pourrait faire un dossier sur la
prévention des accidents.
Une fiche faite par la FFVL remise à chaque stagiaire en école
avec la consigne de la garder et de la relire tous les ans,ce
serait pas mal…
Mais bon,pour remettre tout ça au clair,ya du boulot. :roll:
Si tu peux expliquer un peu parce que la c’est un sec voire condescendant.
Je vois pas trop les erreurs humaines la dedans,
1/ une suspente neuve qui torrone, j’en avais jamais vu avant et
je pense que ca s’est former quand elle a coulisse dans la poulie. le tour a du se former sur la tempo, rien de visible a la prevol.
2/ l’accelerateur qui peut se prendre dans une boucle, curieusement sur toutes les sellettes recentes ce n’est plus possible, ou est l’erreur a part avoir achete une sellette defectueuse ? apres le retournement en tempo il faut regarder le cheminement de l’accelerateur maintenant ?
3/ s’installer dans un cocon, y 'a aucun moyen de s’entrainer serieusement au sol (rien ne simule vent relatif)
pour le quick release, visuellement le maillon etait ferme, si y’a pas un probleme de matos la !
Pour le retrecissemnt de 8cm, certes on peut dire qu’il y a un defaut de controle mais quand meme y’a un probleme de stabilite dimensionnelle sur certain montages(aramid, kevlar, gaine, pas gaine, coupe en tension ou pas).
Et ces problemes representent une grosse partie de mes incidents de vol, pas du tout negligeable.
apparemment tu t’adresses à moi alors je vais te répondre bien gentiment:
suspente: le matériel qui revient de contrôle doit être contrôlé en faisant des gonflages. on ne compte plus les maillons restés ouverts, récemment un volant tout cassé m’a raconté aussi son drame, des suspentes avaient été changées sur sa voile, la cascade supérieure avait été mélangée ce qui fait qu’en sortant de déco il à décroché et s’est détruit le corps. contrôle contrôle contrôle…
accélérateur: avoir acheté une sellette défectueuse. rien de plus…
cocon: je vois pas bien en quoi l’absence de vent relatif pourrait t’empêcher de t’exercer au sol. fabrique toi une suspension sous un cadre de porte par exemple, et exerce toi à mettre ton corps en avant et prendre la planchette avec le pied. ici, une bonne vidéo explicative: https://www.youtube.com/watch?v=hLNtf_HwDtA&t=306s *
quick release: les quick release aussi se contrôlent peuvent s’user à la longue, mais avant de penser à une usure de matériel (quoique si tu à acheté un matos aussi fiable que ta sellette “défectueuse”…), c’est bien de vérifier l’attache en tirant dessus, c’est aussi valable pour les cuisses ventrale etc…
trouvez vous normal qu’il faille contrôler une voile qui sort de révision. Pour moi c’est un peu comme si un garagiste te disait qu’il faut essayer la voiture sur le parking de carouf avant d’aller sur la route
Je pense qu’on est profondement en desaccord sur la notion de ce qu’on peut imputer au materiel ou pas.
Mon point de vue, un bon materiel n’exige pas une personne parfaite pour fonctionner correctement, ou du moins en securite.
suspente Toutes les voileries le disent, faire des gonflages de check. Dans la pratique, y’a des fois ou il y a pas un gramme de vent a l’attero et ou tu prends la rot pour aller voler, si le deco ne permet pas le gonflage, ben tu fais un check statique lors du demelage et tu regarde si elle gonfle bien au deco. Bref une suspente qui torrone pas ou bcp moins et/ou la voilerie qui fait attention a derouler dans l’autre sens le fil de la bobine c’est surement mieux.
accélérateur pour moi la sellette est defectueuse par conception, a l’etat neuf elle est defectueuse. Je pense qu’il y a encore plein de modeles qui presentent ce risque.
cocon Le cocon fait une prise au vent, sur portique, il est tres facile a attraper. Demande toi plutot pourquoi ozone a mis un systeme complementaire pour l’attraper. Plus le cocon est leger , plus il est structurellement fragile et sensible a la prise au vent.
quick release il y a deja eu des rappels sur des boucle auto qui se defaisait en vol suite a des sollicitations normales en vol et qui etaient parfaitement bouclees au deco et neuves. Ma sellete a ete concernee, et je n’ai pas eu l’info du revendeur ni du constructeur, c’est en discutant et en verifiant l’info sur le net que je l’ai appris. ET pour le quick release , je n’ai jamais dit que c’etait moi, et un bon materiel si au check visuel il est ok, ce n’est pas normal qu’il puisse etre demi enclenche, il existe des desing intelligents qui peuvent eviter ca. Par exemple sur certains maillons d’escalade, ils mettent une couleur rouge si ton maillon est mal ferme tu le vois direct.
Le parapente est suffisament dangeureux pour enlever tout le mauvais materiel qui presente un risque evitable plus ou moins prononce.
Et il arrive des erreurs meme au meilleur meme a toi, il faut du materiel qui tolere ces erreurs.
Une autre anecdocte, j’ai un pote de compet hors club qui a eu une poulie d’accelerateur cassee, il etait en train de voir ce qu’il pouvait faire au matin d’une compet. Il n’a jamais fini la manche, il a impacte a mach 12 la planete. On saura jamais ce qui s’est passe malgre 30 personnes au deco qui l’on vu tombe a moins de 100m. Ce qui est sur c’est que cette poulie a surement pris du temps de cerveau disponible pour autre chose.
Sur que voler n’est pas normal et dangereux pour les faux oiseaux
Mais ton échantillon n’est pas représentatif! (heureusement! il suffit de se référer aux stats, déjà trop tristes )
On regarde beaucoup plus les cartons que les vols bien terminés et c’est peut être mieux pour nous maintenir en conscience du danger
De mon coté je vois beaucoup de gens très précautionneux, qui me paraissent hyper prudents et conscients des risques de l’activité et au total plutôt épargnés (il y a une certaine “justice”)
Je voudrais bien leur ressembler davantage, moi qui ai déjà pas mal foiré :vrac: , mais ça ne vient pas encore : pas prêt à ne pas tout tenter pour poser en haut, à gratter au ras pour ne pas aller au fond, etc…
Espérons qu’il ne me faudra pas une grosse gamelle pour rectifier… ou devoir arrêter