14 personnes disparues sans compter les accidents... depuis janvier 2017 c'est

Merci pour la vidéo Man’s, impressionnante cette cascade d’incidents. Je ne sais pas dans quel état psychologique en est sorti le pilote de s’être fait secoué ainsi.

Il n’est pas passé loin de tomber dans sa voile, un des pires scénario

Citation plumocum
Malgré un nombre considérable d’heures de vol je ne me sens jamais totalement à l’abri d’un grave pépin parce que j’ai eu quelques fois l’occasion de remise à l’heure malgré la confiance que j’avais accordé à une prise de décision erronée.
mais je pense sincèrement que dans la vie on ne peut pas tout maîtriser. Après je suis d’accord, c’est mieux de jouer à la roulette russe avec une balle dans le barillet plutot que 5
[/quote]
Mieux encore! une balle dans un barillet de 50.

Prendre des marges pour moi ,puisque le" risque zéro" n’existe pas, c’est utiliser tous les paramètres à ma disposition pour m’en rapprocher le plus possible en intégrant une constante essentielle déjà citée “l’homéostasie du risque” .

A partir de là ,en amont de notre niveau personnel de pilotage et de nos analyses et estimations , il existe des paramètres objectifs variés et complémentaires pour faire baisser les risques au maximum en fonction de son niveau(encore faut il avoir conscience de son niveau réel ,c’est vrai),mais aucun n’est la solution miracle à lui tout seul.

Je les liste sans priorité

Le niveau de sécurité passive de la voile et de protection sellette.
Facile de jouer sur ce paramètre, perso je suis redescendu de C en B et j’ai changé de sellette

Le choix des conditions météo .
Là en amont encore, je crois que maintenant nous avons accès à toute sortes de sites météo spécialisés ,balises en temps réel etc,et en dernier ressort au déco la présence de professionnels .
Dernièrement, à st André , j’hésitais à remonter voler pour un vol du soir trouvant le vent encore fort , J’ai vu que l’école remontait avec des perfs , je ne me suis plus posé de questions.

Le choix des sites en adéquation avec les conditions météo.
Là , c’est plus difficile car ça dépend des objectifs et du niveau de pilotage.Les meilleurs sites du jour au niveau sécurité aérologique ne sont pas les memes que ceux à fort potentiel pour les crosseurs et chasseurs de km

Acquérir et entretenir les connaissances théoriques de base indispensables pour voler " en toute conscience "

Bien sur ,voler est magique ,mais le fait de voler n’a rien de magique et répond à des règles incontournables.
Je suis surpris en discutant avec des pilotes(meme diplomés ) qui volent depuis longtemps de voir qu’ils ne comprennent pas tjs les conséquences directes en termes de mé-cavol des actions de pilotages qu’ils effectuent.Pourtant certains passent des “wings over” alors que les miens sont des “wing under” et tiennent des “360” qui m’impressionnent.

Travailler le gonflage et tous les exercices au sol pour entretenir une gestuelle instinctive .

Et juste avant le déco, la capacité à renoncer malgré la pression de la perf du regard des potes ou du manque de vol.

En jouant sur ces paramètres j’ essaye de mettre le plus de zéros derrière la virgule du" zéro risque " : 0,00000001 risque peut- etre.

PS pour Marc ;Désolé pour les accents circonflexes absents, je ne sait pas comment les mettre avec mon nouvel ordi.

Eh bé si, ça va plutôt dans le sens de ce que je defends malgré ce que tu en pense. En effet, tu le dis bien ; tu ne te sens jamais totalement à l’abri d’un grave pépin Ce qui me laisse penser que tu te garde une marge plus importante que si tu te sentais totalement à l’abri. Bien sûr que pour nous tous notre ressenti des risques encourue n’est pas le même d’un individu à l’autre et même jamais le même à tous moment pour l’individu lui même.

Pareil pour ton exemple de roulette russe, il m’est déjà arrivé de m’en servir sauf que je me refuse d’y jouer même avec une balle pour un revolver 6 coup, à la limite oui avec un barillet vide et que je vérifie moi même car je peux accepter l’idée de me voir punir pour les fautes que j’ai commise mais j’ai du mal avec l’idée de me faire punir pour avoir fait confiance au destin, la fatalité ou encore la chance.

On est pas si loin dans nos aporoches, cela ce joue plus en différences de niveau de pratique et/ou d’engagement que vraiment en differences de mentalité.

C’est très bien dit et je suis convaincu que si vraiment le plus grand nombre se l’appliquer, il y aurait moins de vidéos-bêtisier, moins de “sketch” et certainement moins d’accidents et in-fine de drames.

Tu le dis mais je me permets de le develloper un peu plus. Il faut que chaque expérience surtout d’ailleurs celles liées à d’indéniables erreurs de nos parts servent à mener une/des réflexion/s individuellement et aussi collectivement pour construire l’Expérience. Celle avec un E majuscule, celle qui peut si on se donne la peine de l’interroger nous éviter de reconduire les mêmes erreurs déjà commises voire même d’éviter les erreurs commises par d’autres.

C’est ça et c’est pourquoi pour moi il est si important de connaître les vraies raisons des accidents… C’est une expérience issue des galères des autres, mais qui pourrait aider à un moment à avoir un déclic salvateur.

Ca me fait ch… ce topic finalement, car il m’oblige à réfléchir au moins 3 fois avant d’aller voler :wink:
Aujourd’hui, dernier jour à la Dune, la balise cet après-midi est entre 31 et 41 km/h OSO. Ben je n’y suis même pas allé avec la Zion 15, car rafaleux et je l’ai senti le roulis de la petite au gonflage pendant une minute la voile au-dessus de la tête. Je regarde en l’air et des Little Cloud plus grandes se baladent un peu contrées certes, une Zero , des Free Gravity et une Advance Epsilon qui me nargue, contrée à 10 m du sol en bas de la dune. J’ai plié. Je crois que je deviens un marchmallow tout mou qui a les jetons de s’en mettre une sur le sable. Wowo, rend moi mes burnes d’avant !! :bang:
A prendre au 3° degré car je ne regrette pas ma décision; en plus j’avais volé 1h15 avant que cela ne s’accélère grave (j’ai fait la même chose que l’Epsilon avec la Sigma 9 à savoir naviguer à 10m sol en bas de la dune) et… tenir sans toucher à quoi que ce soit. Oreilles pour atterrir proprement. Conditions inhabituelles, car j’aurais pu rester en l’air ! comme quoi avec le phénomène de “groupe” (voir d’autres voiles), et l’accoutumance à des conditions viriles, on peut voler au-delà de sa zone de confort mentale. Ca s’appelle progresser ou prendre des risques ? J’opte pour la première réponse car il n’y a eu aucun accident cet après-midi, tout au plus des gars trainés dans le sable. Comme moi il y a deux jours :wink:
Evidemment sur un sol dur, la donne change mais j’essayais de faire abstraction de ce topic et ça m’a un peu énervé d’être à sa merci, alors que la seule chose que je risquais aurait pu de manger du sable…
Je suis sûr que certains vont pas apprécier ce message mais oui l’essence de notre activité est là : le fun, le plaisir avec “quelques” risques et l’élargissement des créneaux de vol comme cela a été dit par certains (augmentation des jours volables) Le hasard a fait que ce matin, je discute avec deux surfeurs qui me racontaient comment les courants et la hauteur des vagues pouvaient engendrer des accidents d’autant plus si le fond état rocailleux; comme nous en somme.
Pour rassurer Wowo qui croît que j’ai rechuté, je veux éliminer la peur stérile et voler en toute connaissance de cause tout en progressant. Avec le recul, je suis content de ne pas m’être fait une cheville, un genou ou une clavicule et prêt à voler demain. Mais alors comment progresse-t-on ? comment aller au-delà de sa zone d’acceptation et repousser les limites ? ou est-cela la cause des accidents, dépasser ses limites (qui sont pourtant extensibles).
Toutes ces pensées résumées sont celles qui ont traversé mon esprit ce bel après-midi de vent fort sur le bassin d’Arcachon. Sur un site normal, je n’aurais même pas sorti la voile :wink:

Coucou Matthieu

Penser que le sable est un sol mou c’est une faute !!

juste.
voir continuellement des vidéos de types en tongs/bermuda sans casque sur la dune ne promeut pas vraiment le bon sens et la responsabilité, c’est une image nulle et de sottes idées.
pareil pour l’eau, tomber dedans sous secours c’est bien, face planète à 80kmh c’est moins bien

Le sable est un corps particulier dont les propriétés physiques sont à mi chemin entre celles des liquides et des solides.
Une d’entre elles est que si on on veut enfoncer un solide dans le sable c’est, en fonction de sa forme, possible si on le mouvement se fait à basse vitesse. En cas de vitesse rapide il se comporte comme un solide. Ce qui, ne l’oublions pas, est aussi le cas de l’eau …

Tu progresses quand tu maîtrise bien, la voile, ton mental et les conditions à un certain niveau avant de passer au suivant.
Par exemple quand tu obtiens le Brevet Initial, tu es autonome en conditions calmes sur site connu, mais ça ne veut pas dire que t’es prêt à ‘‘tester’’ un vol dans la brise de la mi-journée.
Pareil c’est pas parceque t’as fait une fois le tour du site que t’es prêt à partir en cross, etc…
Après quelques vols (le nombre dépendra de chacun-e) tu pourras voler sur ce même site, dans des conditions un peu plus réveillées. Et si tu changes de matos ou si t’es fatigué, faudra voler dans des conditions un peu en dessous de ton ‘‘maximum’’.
Et si ça coince à un niveau ou un autre (c’est jamais linéaire une progression), un petit passage en école peut aider à franchir un cap.
En respectant à peu de chose près ce cadre, ça progresse en général vite et bien (et ‘‘pas cher’’, c’est les pertes de confiance qui coûtent le plus cher, en matos, en enseignement, etc…, avec un résultat pas garantie en plus).

Puisque tu m’invoques, dans l’ordre :
1° Si seulement cela était vrai, il y a des choses que tu ne dirais pas…
2° Tes burnes, tu les as perdu et cela même si tu ne veux pas te l’admettre, un peu plus dans chacun des tes expériences “malheureuses” et qui n’ont à priori pas servi à vraiment enrichir ton Expérience. Tu ne veux/peux sans doute pas te le reconnaitre mais c’est ainsi. Ce qui est surprenant c’est que cette peur qui t’habite maintenant de plus en plus et de plus en plus souvent ne t’évite même pas de prendre des risques autrement et de te préparer déjà de nouvelles expériences “inutile”, par exemple :
3° Tu penses vraiment que c’est atterrir proprement que d’atterrir aux oreilles ? Que tu ne pouvais pas réussir à poser autrement en bas de la dune ?
4° Tu es vraiment convaincu que progresser c’est s’accoutumer à des conditions “viriles” et/ou de prendre exemple sur le “groupe” et/ou encore de voler au-delà de sa de confort mental. Cela signifie quoi pour toi ? n’est-ce pas là le seuil ou la viscosité mentale peut se manifester ? n’est-ce pas là le seuil ou on risque le sur-pilotage voire le lancer précoce du secours (pour imager) ?
4°-bis Le fait qu’il n’y a pas eu d’accident cet après-midi te semble probant pour affirmer que vous avez tous juste “progresser” et non pas pris de risque. De combien est la marge pour toi entre se faire “juste” trainer par sa voile et se faire trainer par sa voile jusqu’à heurter un obstacle (un autre parapentiste trainé par ex.) et se briser la nuque ?
5° Donc pour toi la Dune aussi est un gros marshmallow tout mou contre lequel on ne risque rien à aller s’écraser. Pas sur que les secours intervenant sur la Dune pensent la même chose. (Edit ; grillé par d’autre mais cela mérite vraiment de ne pas être passé sous silence)
6° Perso je ne vois pas ce que les “quelques” risques apportent au fun et plaisirs. Après, il est certain que “quelques” dépend des références de chacun et visiblement on n’a pas les mêmes.
7° En toute sincérité, je ne crois pas que tu as “rechuté”. Je pense tout simplement que tu n’as pas vraiment évolué dans ton approche et que ici ou là tu tente de te donner une image plus mature, plus Expérimenté. Mais ton vernis craque vite, chasser le naturel et il revient au galop. Je pense que malheureusement tu es toujours encore juste ne sursis et que même tes angoisses nouvelles ne te font pas pratiquer fondamentalement différemment.
8° Pour preuve, ton affirmation “Sur un site normal, je n’aurais même pas sorti la voile”. La Dune est un des sites parmi les plus accidentogène mais visiblement toi tu le vois autrement.

Maintenant M@tthieu ne le prend pas mal, tout mes dires partent d’un bon esprit et ne souhaitent qu’une chose t’éviter à toi et aussi à d’autres qui nous lisent de ne pas vivre d’expériences malheureuses et de ne connaitre que du fun et du plaisir en parapente à la Dune et ailleurs.

:trinq:

Non mais c’est quand même pas “MATTHIEU” possible! encore un fil s’oriente vers “mes premiers vols en autonomie”.
Matthieu, monte un stand à la coupe icare en 2018, j’en suis sur qu’il sera rentable!

pour en revenir au sujet principal du post, le nombre alarmant de décès et leur analyse, il y a un point qui pourrait être amélioré pour mieux comprendre l’origine des situations à risque. En effet, je trouvel a base de donnée FFVL très intéressante mais trop riche maintenant. Il est difficile de selectionner la liste des accidents vraiment grave de ceux qui le sont moins.

Comme dit dans les posts précédent, il y a un facteur bol/pas de bol qui va faire qu’un certain % d’accidents pouvant conduire au décès ne seront “qu’un jocker grillé”. J’aimerais pouvoir lire et analyser l’ensemble des accidents et incidents qui aurait pu conduire à l’accident grave si le facteur “bol” n’avait pas eu lieu. On pourrait “colorer” les accidents: un item rouge signifiant accident potentiellement mortel (et finalement équivalent à un décès d’un point de vue de l’analyse). Si le faceur chance n’avait pas été là ça ce serait très mal passé. J’entends par facteur chance: sortie miraculeuse d’une cascade d’incidents, impact limité par la végétation, posé turbulent hors terrain entre deux objets traumatisants, vol avec un maillon ouvert, etc.

La séparation actuelle entre accident et incident est intéressante mais j’aimerais avoir aussi une séparation entre incident grave et accident bénin.

Ca permettrait de travailler sur une base de donnée plus grande que les 10-20 accidents mortels de chaque année sans se taper la longue liste des accidents bénins. Même si potentiellement traumatissant, un trébuchage à l’attéro qui entraine une méchante fracture au poignet est moins intéressante pour l’analyse qu’un virage dans le bagnard d’un thermique qui se termine miraculeusement avec le pilote qui passe à 1m du sol à 80km/h.

Evidemment, la séparation entre un accident “standard” et un accident potentiellement mortel est naturellement floue et il n’y a pas de critère purement objectif pour placer la limite. Cependant, je suis sur qu’en ayant quelques reviewers des accidents/incidents passés (par exemple 2016) nous pourrions converger vers une coloration majoritèrement unanime. Des volontaires?

@ Finlard, salut,

Le fait est, mon avis perso qui veut bien se dicuter, que tout incident (à 99,99 % ou presque) sont potentiellement des accidents potentiellement dangeureux voire fatal.

Exemples que l’on peut méditer ; le pilote qui en s’entraînant au gonflage par zef un “peu” soutenu (“peu” étant définitivement une question de références personelles) Ce pilote donc qui se fait arracher/traîner sur une rafale un peu plus (trop) forte et/ou une gestuelle un peu moins précise.

  1. cela nous est probablement déjà arrivé à tous sans plus de bobos que quelques égratignures sur nos bras et notre égo.
  2. cela est arrivé à un pilote parmis mes connaissances qui malheureusement sur le trajet sur lequel il s’est fait traîner à heurter avec sa tête heureusement revêtue d’un casque un gros caillou. Bilan ; 15 jours de coma et des mois de rééducation et un stop définitif du parapente.
  3. cela est arrivé cette année à un très bon pilote et qui malheureusement a encore eu moins de “chance” car les rochers qui l’ont stoppé… l’ont tué.

Alors raisonner en chance ou malchance qui aurait joué sur les conséquences d’un incident/accident me semble non pertinent voire dangeureux.

Ce sont les causes de tous les incidents/accidents qu’il faut comprendre et chercher à eliminer ou à tout le moins limiter. Car tout incident peut dégénérer en accident dont on ne peut jamais être sur des conséquences.

C’est au départ de la chaîne des événements qu’il faut tenter et non pas sur le dernier maillon.

Je me rappel d’un vieux engin agricole avec des parties saillantes à moitié planqué sous le vent d’une zone de gonflage, j’ai rapidement identifié le risque comme fortement probable et mortel.
Une autre fois c’était une rivière avec 50cm d’eau et un courant tres faible, il a fallut couper au couteau la sellette pour sauver le malheureux qui s’est retrouvé coincé sous un tronc avec sa voile pleine d’eau tirée par le courant.

c’est un problème d’analyse du risque, qui regarde et analyse ce qu’il y a sous le vent lors d’une séance de gonflage ? ça devrait être intégré dans les formations.

Alors oui, pour progresser il faut faire du gonflage dans des vents de plus en plus fort ou rafaleux , mais cela oblige à être encore plus vigilent sur les risques et ses conséquences.

Ce qui est vrai au sol l’est aussi en l’air.

je ne suis pas d’accord, à ce moment là on jouerai vraiment à la roulette russe vu le nombre monstrueux d’incidents et petits accidents. Je ne suis pas sur qu’on soit beaucoup à se dire cela en allant voler, confère tous les posts des 25 pages.

Si je reprends ton exemple du gonflage avec vent fort, il y a une différence entre: i) j’arrive pour gonfler, je vois que je risque de me faire trainer et je vois qu’il y a une rangée d’arbre pour m’arrêter au pire, et ii) j’arrive pour gonfler, je vois que je risque de me faire trainer et il y a un danger objectif (rochers, fallaise, tracteur, rivière). Bien sur, on peut toujours mourrir dans le premier cas en se plantant une branche dans la carotide mais là c’est un manque de chance très fortement improbable (pas de bol ^ 2) différent du “pas de bol simple” qui transforme une situation potentiellement mortelle en décès comme on le voit “habituellement”.

Je parle donc des cas ou l’on se dit naturellement: “là j’aurais pu y passer”

tout dépend si le pilote a bien évalué le risque, Quid du pilote qui n’a pas vu le tracteur mais qui ne s’est pas fait mal ?
Autrement dit quid du pilote qui a un incident mais qui ne prend pas conscience que ça pourrait être bien pire.

Si c’est trop fort pour gonfler quel intéret de toute façon? Ça va pas faire progresser en gestuelle de se mettre dans du vent fort rafaleux. Le mieux pour s’entrainer c’est dans les 25kmh laminaire, avec une petite pente pour jouer avec la charge, pas d’obstacle au vent et pas de danger sous le vent

bon là, s’il n’a pas vu le tracteur et ne s’est pas fait mal il n’y à aucune info à pouvoir extraire.

Le ‘trop fort’ , ça peut être du 15km/h si c’est un débutant léger, il ne faut pas grand chose pour se faire embarquer.
Il n’y a pas de “mieux” pour s’entrainer, à chaque fois que tu sorts la voile tu peux apprendre quelquechose.

C’est là où une tierce personne expérimentée est utile, sinon le lendemain ce pilote risque de recommencer, s’en prendre une et il dira 'bizarre j’ai l’habitude de venir ici et ça s’est toujours bien passé"
ou autrement dit.
“bizarre je me suis pris une frontale alors que je passe régulièrement dans ce coin sans soucis, surement mauvais endroit au mauvais moment”

il serait d’ailleurs intéressant que les remontés d’incident/accident de vol soient faites par deux personnes, ou alors on laisse le soin à un formateur de le faire après debriefing avec le pilote.