14 personnes disparues sans compter les accidents... depuis janvier 2017 c'est

Je suis pas sur de comprendre le message ci-dessus ?
Tu voulais dire quoi exactement ?

On a aussi et surtout l’avantage d’être locaux et d’avoir bcp bcp pratiqué ce coin et donc connaissance des coins habituellement moisis (ou simplement forts).
Personnellement, sur des conditions comme hier, je passe au large des antennes, du bout de l’école d’escalade et j’évite les tunnels à château nardent.
Mais ça, c’est dur à imaginer qd tu y voles la première fois !

Ce que je veux dire c’est que les accidents mortels, dans notre manière de les recevoir sont écartés de nos esprits et n’ont pas de conséquence sur nos pratiques. Ils font l’objet d’une enquête officielle + enquête fédérale, mais au final ils restent dans une base de données FFVL sans que grand monde s’y intéresse ; nous les maintenons dans le flou de la mise à distance et de l’oubli plutôt que de les utiliser lucidement pour une remise en question.

Là, on a la “chance” d’avoir sur le même secteur très fréquenté tout un tas de pilotes très expérimentés, y compris des moniteurs, qui peuvent jauger précisément des conditions du jour et en témoigner. Les conditions de vol à proximité même du lieu de l’accident, pourront être parfaitement définies. Lorsqu’on connaîtra les circonstances de l’accident lui-même, on pourra si “on” le veut décrire toute une vue d’ensemble de cet évènement fatal. Une bonne occasion par exemple, d’en tirer une réunion sécurité pour un débriefing où pourraient se rendre tous les pilotes du grand secteur.

Je ne sais pas si les victimes d’accidents trouvent au sein de notre milieu de quoi débriefer efficacement ce qui leur est arrivé, lorsqu’ils sont demandeurs. Je crois que les clubs devraient proposer des débriefings des accidents qui arrivent à leurs membres, en utilisant soit des ressources internes, soit des ressources fédérales. Je pense que nous devrions avoir une prise en charge plus volontariste, plus pro-active et plus collective de la gestion des risques.

on a eu dans notre club de montagne une avalanche dramatique lors d’une sortie club, de mémoire 5 ou 6 mort
l’apres accident a été tres bien geré avec debriefing de ceux present lors de l’accident. le debrif a été fait tres rapidement avec des guides, un psy, des gars de l’anena et des gars du pghm.
tout a été revu du départ de rando a l’accident et a la gestion de l’accident (qui a été franchement exemplaire, une vingtaine de personne enseveli et tous sortie en moins de 20mn … les decedé était surtout du a des choc dans l’avalanche…)

alors certe c’est difficile, mais très enrichissant pour la suite de la pratique …

pour info, l’origine de l’avalanche était du a un pb météo non prévu !

:+1:

Bien peur que le manque d’intérêt ne soit simplement du au fait qu’il n’existe pas de base de donnée suffisamment documentée. Il me semble que la demande d’informations précises sur les accidents est souvent relayée sur ce forum, et que cela reste systématiquement sans réponses.

Ca je ne crois pas! Quand je regarde la vapeur d’eau au dessus de ma casserole, c’est tellement désordonné que je suis bien incapable d’identifier le meilleur placement dans le “thermique”. Si en plus la puissance du feu varie régulièrement…
J’étais sur place hier et me sent bien incapable de trouver une cause à ce tragique événement.
Comme d’autres l’ont dit ici, les conditions étaient localement printanières, parfois fortes mais pas malsaines.
Ca , c’est ce que j’ai vécu, et c’est mon ressenti mais cela ne présage absolument pas de ce que chaque pilote en l’air hier à pu vivre et ressentir.
Et puis il y aura toujours cette adéquation niveau de pilotage/ conditions rencontrées qui ne permettra jamais d’apporter de réponses généralisables à tous pilotes lors d’un débriefing.
Concernant la nivologie, un débriefing parait plus “facile” à mettre en œuvre, déjà par l’analyse météo des jours/mois précédant l’accident : chutes de neige, intensité et direction du vent… il y a moyen d’en apprendre pas mal sur les conditions.
Pour l’aérologie, il y aura toujours des pilotes qui auront trouvé de belles conditions quand d’autres se seront fait secouer.

Je rappelle qu’une réunion “sécurité” ouverte à tous aura lieu au cours de la Coupe Icare.
Celle de l’an dernier avait été très intéressante (merci à Jean-Marc qui en avait été l’animateur).
Mais je ne serai pas là cette année car je suis indisponible le week-end prochain…

Marc

certe il y avait une part nivo, mais c’etait qu’une petite part.
il y avait pas mal sur la gestion de l’accident, ça on peut le faire aussi en parapente…

:pouce:

Bonsoir à tous

Flash back - Force est de constater que notre activité est un éternel recommencement

La flamme des discussions passionnément entretenue depuis le post initiateur de Matthieu fin juin dernier n’est pas nouvelle.

Elle a à plusieurs époques débouché sur des projets fédéraux ou extra-fédéraux lancés avec la même passion.

Parmi ceci, j’aimerai citer deux fondations qui ont doté chacune à leur époque un concours sur le thème de la sécurité.

Qui se souvient aujourd’hui encore du prix Mirouze ?

Dans les années 70’ glorieuses et périlleuses, du delta il avait été doté par Alain Mirouze et avait récompensé au final des délibérations Nicolas Brenneur (aujourd’hui Trekking parapentes et Horizon Réparation), Bill Moyes et le Club des Hommes Volants du Dauphiné dont Nicolas était alors le (jeune) président pour l’établissement des 1ères règles d’accrochage du pilote en treuillé.

C’était un progrès considérable qui a permis d’éviter d’ajouter de nouveaux noms à une liste de victimes bien fournie.

Est-ce un hasard si un quart de siècle plus tard, six ans après de décès d’Alain, c’est ce même Nicolas qui remportait le premier prix du concours organisé par la fondation Challenge CLEY, fondation qui a organisé un séminaire, piloté le projet de recherche MEMO, recueilli et redistribué 13 000 euros de financement et de matériel pour aider les 12 projets sélectionnés (avant de disparaître, comme le prix Mirouze, faute là aussi de reconnaissance et de relève, fédérale ou autre) ?

Je ne le crois pas

Tout ça pour quoi ?

Pour souligner que nous peinons encore, lourdement :

  • à mutualiser les bonnes idées et surtout à faire reconnaître et promouvoir ceux qui les portent (au premier rang desquels se trouvent les clubs et leurs animateurs) mais aussi des professionnels impliqués (le banc de test en chute de SupAir, le G-force Trainer parti :bang: ) pour leur donner les moyens de prolonger leurs recherches sous conditions de la mutualisation de leur résultats, ou simplement de pérenniser leur équipement;

  • à faire connaître et pérenniser les bonnes pratiques par leur détection, leur accompagnement, l’aide au financement de leur mise en place (ou de leur expérimentation), à leur gestion jusqu’à la documentation et leur conservation au sein d’un système d’information et d’aide au management de leur reproduction dans les meilleures conditions de réalisation et (si possible) de développement des concepts initiaux, condition sine qua non de leur essaimage.

@ Tontonlulu,

J’entends bien la difficulté de debrieffer que tu soulève rapport aux appréciations très personelles et aussi subjectives des conditions aérologiques et donc de leur implication dans la chaîne de l’accident.

Mais est-ce que l’on ne peut pas, plus simplement, déjà poser le problème en partant de l’idée que puisque l’accident est arrivé, c’est bien que le pilote s’est trouvé dépassé par les événements ?

À partir de là, la question des causes sur lesquels il serait utile d’intervenir se résumerait dans un 1er temps à ; Pourquoi un pilote va se mettre dans une situation qui potentiellement peut le dépasser ?

Par méconnaissance des risques ? Par manque d’objectivité ? Par inconscience ? Par orgueil ? Etc.

Les conditions aérologiques quelle qu’elles soient ne sont qu’un maillon de la chaîne qui mène à l’accident. Comme tu le dit pertinemment, celles qui sont “trop” pour les uns, ne sont que du petit lait pour d’autres. Mais pourquoi les uns vont se mettrent dans les conditions des autres et pour lesquelles, ils n’ont pas les compétences que ces autres possèdent ?

Par méconnaissance des risques ? Par manque d’objectivité ? Par inconscience ? Par orgueil ? Etc. (Bis)

Bref, il me semble que le debriefing peut et devrait surtout porter sur la réflexion de qu’est-ce qui amène un pilote à se mettre en danger ? Est-ce vraiment lié à la recherche du “plaisir” de voler ?

Je ne prétends pas que cela soit simple ou facile, ni que cela puisse vraiment toucher son public et changer forcément quelque chose sur le plan de l’accidentalité MAIS il est certain que si on n’essaye pas, on ne saura pas.

Forcément cela doit être, si possible, étudié par des personnes qui ont les compétences nécessaires pour établir un “mode d’emploi” qui peut servir d’outils pour ceux qui veulent tenter d’agir à ce niveau. L’idéal serait un groupe de travail fédéral qui regrouperait scientifique et pratiquants impliqués pour créer cet outil de réflexions.

triple seven decrit a peu prés un partie de ce qu’il s’est dit à la dernière réunion Securité proposée aux clubs…

Bonsoir
:coucou: Une compil d’une quinzaine d’années de débriefings d’un club baignant dans une aérologie complexe et mouvementée, ça peut ressembler à ça :

http://www.parapentiste.info/forum/sites-de-vols/sites-du-mourtis-faces-sud-en-versant-nord-des-pyrenees-t33522.0.html

et ça (historique et… + allégorique) : http://lesailesdumourtis.unblog.fr/techniqueaerologie/

tu la connais la réponse :

parce que le danger est invisible, imprévisible, indécelable pour celui qui se fait dépasser par les conditions.

[quote]Une compil d’une quinzaine d’années de débriefings d’un club baignant dans une aérologie complexe et mouvementée, ça peut ressembler à ça :
[/quote]
J’irai jusqu’à dire pourrie l’aérologie de ton coin, j’ai dû y faire 3 manches de compet au Mourtis, à chaque fois y a eu des vracs et des cartons. J’en suis sorti sans dommage mais franchement entre les brises de malade et l’échange plaine montagne qui fout sous le vent toutes les faces sud ça ne donne pas envie!!
:shock:

Exemple de document synthétisant des recherches documentaires pour alimenter la réflexion d’un club (à cette époque là, on n’avait pas l’Internet d’aujourd’hui… mais était-ce pour cela plus difficile de construire sa propre réflexion ?

J’en viens à douter de la réponse quand je constate qu’aujourd’hui la moindre trace de cross référencée induit une surfréquentation des lieux sans aucune considération pour l’expérience, la connaissance et l’analyse aérologique qui peuvent avoir conduit à la créer.

J’irai jusqu’à dire pourrie l’aérologie de ton coin, j’ai dû y faire 3 manches de compet au Mourtis, à chaque fois y a eu des vracs et des cartons. J’en suis sorti sans dommage mais franchement entre les brises de malade et l’échange plaine montagne qui fout sous le vent toutes les faces sud ça ne donne pas envie!!
:shock:
[/quote]
Ma réponse est là :

http://www.parapentiste.info/forum/sites-de-vols/sites-du-mourtis-faces-sud-en-versant-nord-des-pyrenees-t33522.0.html;msg614634#msg614634

Si tu veux plus en discuter, je pourrais développer sur le fil qui traite du Mourtis

@ Van Hurlu, salut.

Penses-tu ce que tu dis ou ironises tu sur ce que d’aucuns pourraient dire en réponse à mon questionnement ?

Personellement je ne peux pas rejoindre des affirmations telles que ; “parce que le danger est invisible, imprévisible, indécelable pour celui qui se fait dépasser par les conditions.

Par contre si tu avais écrit ; parce que celui qui s’est fait dépasser par les conditions a été aveugle, non-prévoyant et à manqué de discernement. Là oui c’est une réponse que je peux accepter et pour laquelle on peut trouver (peut-être) ded solutions pour au moins lui permettre à ce pilote d’en avoir conscience.

Bonsoir,

J’espère ne pas être hors sujet, sinon je vous demande par avance de m’en excuser… :?

Je voudrais vous donner mon impression de débutant face à cette avalanche d’accidents. J’ai commencé le parapente il y 2 ans, formation minimale de 3 jours en école + 1 journée après 1 an de pente école (je plaide coupable mais ce n’est pas le propos :stuck_out_tongue: ). J’ai fait mes premiers ploufs en autonomie en début d’année, depuis j’ai fait une cinquantaine de vols dont seulement une douzaine peut-être dépassent les 10 minutes. En outre, j’ai passé mon brevet au sein d’un club et je vole généralement entouré de parapentistes plus aguerris qui me conseillent et me critiquent quand c’est nécessaire. Je me considère comme débutant, et j’ai troqué récemment une “vieille” B pour une A plus récente. En choisissant une A, j’espère mettre de mon côté toute les chances de ne pas avoir de pépin. Dans l’idéal… JAMAIS ! :ange:
Parce que, je l’avoue, j’ai peur. Mais vous savez comme moi que la peur est toujours là, et qu’elle est bien moins forte que le plaisir de voler. Donc je continue à voler (et à y prendre plaisir) malgré ma trouille, en essayant d’être “sage”.
Hélas, j’ai régulièrement motif à alimenter mon stress. Tel jour, le récit des accidents de mes amis parapentistes (lui, son arbrissage, lui, sa fracture ouverte, l’autre, ses 4 côtes cassées… :affraid: ), tel autre jour l’annonce d’un décès, qui plus est un ami d’ami, comme ce fut déjà le cas plusieurs fois depuis le début de l’année. :frowning: En gros, la logique voudrait que j’arrête (ma femme s’en réjouirait sans doute) mais c’est impossible. Le parapente est une drogue dure ! :bang:
Alors quand je lis qu’un accident s’est produit (très grave ou moins grave), qui plus est sur un site que je suis susceptible de fréquenter, mon premier réflexe c’est de m’interroger sur l’origine de l’accident. Pas par instinct de voyeurisme, pas non plus pour connaître le responsable potentiel, mais surtout pour savoir si cet accident peut m’arriver. Et qu’est-ce que je peux (dois) faire pour que ça ne m’arrive pas.
Et c’est dans cette optique que j’aimerai effectivement que les accidents donnent lieux à des analyses constructives disponibles pour tous les pratiquants. A ma connaissances cet “banque de données” (aussi morbide soit-elle) n’existe pas.

Les détracteurs pourront dire que je n’ai qu’à voler en début de journée et en école pour être moins stressé. Mais ce ne serait pas très constructif ! :wink:
Pour info, je travaille dans une profession extrêmement réglementée, et chaque incident fait l’objet d’une publication sur le net.

Eric

C’est là : http://www.parapentiste.info/forum/techniques-de-base-du-pilotage/exemple-de-document-de-club-mecanique-de-la-prise-de-decision-t48982.0.html;msg614629#new

Mais ce n’est pas toujours vrai !
Je vais décrire à nouveau un accident que j’ai déjà expliqué sur ce forum, mais j’ai la flemme de retrouver mon message.

C’était il y a pas mal d’années.
Je monte au décollage du Pic de Mouches sur la montagne Sainte-Victoire.
A l’époque j’avais dû décoller environ 200 fois de là (j’avais donc une petite connaissance des lieux).
Je trouve là-haut deux pilotes : un que je connais vaguement et un de ses amis.
Celui-ci a un trentaine de vols en tout et n’a jamais volé sur le site.
Malheureusement le vent est d’orientation est, ce qui est très mauvais là-haut.
Le vent au déco lui-même (plein sud) est redressé par la combe devant, mais par vent d’est il y a un gros rouleau très connu et violent qui vient du relief situé à gauche de la combe juste sous le décollage.
Les conditions sont clairement involables en sécurité dans ces conditions-là.
Je vois que le pilote que je ne connais pas souhaite quand même décoller.
Je viens le trouver en lui disant :

  • que les conditions actuelles ne permettent pas de voler en sécurité et je lui explique pourquoi ;
  • qu’il y a de peu de chances que les conditions changent et qu’il faudra sans doute redescendre à pied.
    Le pilote me répond qu’il a eu un mal fou à monter à pied jusque là (il déteste la marche) et qu’il volera quoi qu’il arrive, mais il est prêt à attendre un peu que ça se calme.

Au bout d’une heure environ arrive un des cadors du club, connaissant parfaitement le site et ayant énormément d’expérience.
Il nous conseille bien sûr de ne pas décoller et il me dit qu’il se sent capable de gérer la situation.
Il décolle donc et la démonstration se fait clairement sous nos yeux ; 10" après le décollage il rentre dans la “machine à laver” (qu’il avait bien sûr anticipée) : grosse fermeture asymétrique parfaitement contrée, énorme abattée gérée impeccablement, très gros mouvements de roulis et de tangage, puis il sort de la combe et part vers l’atterro.
Cela ne donne qu’une envie : surtout ne pas voler ! :affraid:
Au moins les choses sont claires : je vais voir le pilote inconnu (30 vols en tout dans sa vie de pilote et aucun sur ce site !) et je lui dis qu’il a vu très concrètement ce qui l’attend s’il se décide à voler !

Il est tard et je me décide à descendre à pied (voler dans ces conditions, hors de question bien sûr pour moi !).
Le pilote inconnu me dit qu’il va attendre un peu, mais qu’il volera quand même : il ne veut pas descendre à pied.
Le lendemain matin j’apprends dans le journal qu’il a décollé en toute fin d’après-midi, grosse fermeture non gérée juste après avoir décollé, retour direct à la pente, impact violent et décès sur le coup.
Il avait 36 ans et a laissé une petite fille de 6 ans.

Qu’aurais-je dû faire ? Lui couper les suspentes ?

Heureusement que pendant bien plus d’une heure (pas loin de deux je crois me souvenir) je l’ai supplié de ne pas décoller (avec son absence totale d’expérience).
Son ami pilote (qui connaissait le site) n’est jamais intervenu auprès de lui pour le dissuader de partir. :grat:

Il savait très bien ce qui l’attendait (il avait en effet vu mon ami top pilote se faire secouer en l’air avec de violentes fermetures qu’il savait gérer) et il a décollé quand même.

Quelle moralité tirer d’un tel accident dramatique qui aurait pu si facilement être évité (certes li y a 40’ de descente à pied avec la voile sur le dos, et alors…) ?
On n’est pas à un vol de plus ou de moins dans la vie, n’est-ce-pas ?

Marc

Horrible histoire, d’un côté tu as fait ton job on ne peut plus clairement mais tu dois quand meme te demander si tu n’aurais pas pu faire encore plus, on ne voit pas bien quoi, mais ça a du te travailler. Affreux récit!
Dans l’histoire, le pote expérimenté du DCD à décollé ou pas?
C’est affreux, le type est mort parce que trop hermétique aux conseils, surconfiant, et trop flemmard pour faire 40 minutes a pied. Triste…