@ Tontonlulu,
J’entends bien la difficulté de debrieffer que tu soulève rapport aux appréciations très personelles et aussi subjectives des conditions aérologiques et donc de leur implication dans la chaîne de l’accident.
Mais est-ce que l’on ne peut pas, plus simplement, déjà poser le problème en partant de l’idée que puisque l’accident est arrivé, c’est bien que le pilote s’est trouvé dépassé par les événements ?
À partir de là, la question des causes sur lesquels il serait utile d’intervenir se résumerait dans un 1er temps à ; Pourquoi un pilote va se mettre dans une situation qui potentiellement peut le dépasser ?
Par méconnaissance des risques ? Par manque d’objectivité ? Par inconscience ? Par orgueil ? Etc.
Les conditions aérologiques quelle qu’elles soient ne sont qu’un maillon de la chaîne qui mène à l’accident. Comme tu le dit pertinemment, celles qui sont “trop” pour les uns, ne sont que du petit lait pour d’autres. Mais pourquoi les uns vont se mettrent dans les conditions des autres et pour lesquelles, ils n’ont pas les compétences que ces autres possèdent ?
Par méconnaissance des risques ? Par manque d’objectivité ? Par inconscience ? Par orgueil ? Etc. (Bis)
Bref, il me semble que le debriefing peut et devrait surtout porter sur la réflexion de qu’est-ce qui amène un pilote à se mettre en danger ? Est-ce vraiment lié à la recherche du “plaisir” de voler ?
Je ne prétends pas que cela soit simple ou facile, ni que cela puisse vraiment toucher son public et changer forcément quelque chose sur le plan de l’accidentalité MAIS il est certain que si on n’essaye pas, on ne saura pas.
Forcément cela doit être, si possible, étudié par des personnes qui ont les compétences nécessaires pour établir un “mode d’emploi” qui peut servir d’outils pour ceux qui veulent tenter d’agir à ce niveau. L’idéal serait un groupe de travail fédéral qui regrouperait scientifique et pratiquants impliqués pour créer cet outil de réflexions.