alaquissage

la clé c’est probablement effectivement “moment d’affolement” …
l’experience du kite ou du surf, ca donne des reperes sous l’eau, ca apprend à ne pas chercher la surface immediatement et de se boire des tasses trop vite :wink:

comme dans la video de takats, je pense que j’essayerais de deboucler les jambes a 20 ou 30m meme avant …
reste la ventrale … juste avant de toucher l’eau. (je ne suis pas sûr d’avoir la meme marge sur sol dur ! )

:coucou:

3 remarques

  • un parapente (contrairement à un kite) possède tout plein de beaucoup de suspentes … chacune cherchant à agripper les pattes du parapentiste.
    à contrario, un kiteur n’a que 2 à 4 lignes dont il est certainement plus facile d’esquiver les coups

  • les 20 à 30m :help: DANGER !
    très difficile à évaluer l’altitude au dessus d’un large plan d’eau (c’est la cause de nombreux accidents chez les commando mariniers qui larguent leur parachute parfois trop haut et se tassent les vertèbres)
    donc vraiment choisir un bord de lac (en plus ça aidera si une ame charitable veut sortir le pilote de sa mauvaise passe)
    et très beaucoup se méfier de l’altitude

  • un copain un jours’est vaché dans une forêt, un fond de vallon (à coté de samoens). L’aile est tombée dans un cours d’eau, s’est chargée de flotte … et a commencé à l’entrainer.
    même un petit ruisseau représente un poids de flotte considérable

avec ces 3 remarques … je crois que la conclusion qui s’impose (en tout cas à moi) c’est d’éviter au maximum la flotte.

  1. On se dégrafe en finale et on sort de la sellette dans l’arrondi final ou quand les pieds touchent l’eau. Il faut effectivement 20 à 30 m pour défaire les boucles (20 à 30 secondes), mais au-dessus de l’eau c’est rarement turbulent…

  2. Si on a la trouille de se dégrafer en l’air, il est préférable de poser vent de cul pour que la voile retombe sur son bord d’attaque, reste gonflée bord d’attaque fermée, soit en prise dans le vent et que les suspentes restent en tension.

À une époque où on jouait à des jeux à la c–*, j’ai pu tester les deux, très efficaces.

Quoi qu’il en soit, la règle principale est de d’abord sauver le bonhomme, et puis après, éventuellement, le matos. Et se méfier à mort de l’eau qui bouge (cours d’eau, vagues, courants).

  • En bord de mer, le jeu consiste à aller le plus loin possible vers le large et évidemment de rentrer à la plage… Je vous avais prévenu que c’était un jeu à la c–.

J’ai un peu corrigé…!

Il y a très longtemps il y a eu ce type d’épreuve “officiellement” organisée à Roquebrune.
Les organisateurs avaient 2 petites lunettes télescopiques disposées assez loin l’une de l’autre (à des fins de triangulation) ; ils suivaient les concurrents (qui décollaient du Mont Gros) au-dessus de la mer et étaient capables de calculer la distance parcourue par chaque pilote au-dessus de la mer.
L’épreuve était remportée par le pilote qui allait le plus loin possible en mer tout en revenant se poser sur la plage.
J’étais sur place et j’avais assisté au décollage des pilotes, dont le regretté Xavier Murillo.
Il y avait bien sûr un bateau pour récupérer les pilotes qui ne rentraient pas au sec (et ils étaient éliminés du classement).

Marc Lassalle