comment assister un bi dans les phases de déco/attéro?

En effet, je fais toujours comme ça, et je briefe les gens qui m’aident quand je suis le pilote.

Expérience vécue: j’assiste un bi sur un déco très alimenté. La passagère fait 120kg et la ventrale est assez serrée. Etant moi-même presque prêt à décoller, je porte déjà mes gants.
Le bi se fait arracher (avec maîtrise) et la passagère prend un très bel appui ventral. Je me sens soulevé… jusqu’à ce que ma main sorte de mon gant (que j’ai pu récupérer plus tard, ne vous en faites pas pour lui) et que je retombe comme un sac dans les graviers.

Profitez de ce fil pour partager les bonnes pratiques… et vos expériences!

merci d’avoir ouvert ce sujet très intéressant.

pour ma part on m’a dit de tenir ou faire tenir l’anti-oubli car elle plus “lache” que les autres , et dans tout les cas, essayer de prendre une sangle qui sera la moins coincé en pensant à l’appui ventral qui pourrai coincé la main … pensé également à une façon de tenir qui permette de facilement se dégager

et là le coups des gants pourrait donner une meilleure glisse quitte à perdre un gant

Et (probablement idiot, de la part d’un pilote qui n’a jamais fait de bi), pourquoi ne pas prendre la/les mains du passager?

Pour éviter de lui démonter les épaules ?

Gilou

Pour avoir assisté des bi a l’époque dans le Cantal ou c’était vraiment fort au déco, je dirais que l’idéal est quand même d’être deux à tenir les élévateurs de chaque côté.
Quand ça ronfle vraiment je suis pas convaincu qu’un mec seul arrive bien à grand chose en tenant le bi par la ventrale. Surtout si le gars pèse 60kilo et que le poids du biplaceur + passager est faible (mono sportif et gonzesse légère par ex).
Le risque de se faire arracher avec, valdinguer par terre ou de gêner le bi est relativement important.

Pour changer de sujet (à peine), il faut parler aussi de l’assistance d’un pilote solo en face voile.
La dernière fois que j’ai fait ça en tenant la sellette d’un pote pour par qu’il se fasse arracher (j’étais donc derrière son dos) , il s’est retourné violemment sans contrôler et m’a balancé un direct du gauche dans la tronche. J’étais sonné…

Bref pas simple et bien garder à l’esprit qu’une aile dès qu’elle est sortie du sac et connectée à la sellette représente un danger pour ceux qui s’en approche…

On peut aussi raisonnablement penser qu’il ne faut pas le faire… Si c’est trop fort ben on décolle pas. Un biplaceur ne devrait pas a avoir à se faire assister.

Surtout pour ne pas se faire emporter par un passager paniqué qui s’accrocherait sauvagement à tout ce qui se présente.

Personnellement sur nos sites moyennement ventés, j’ai arrêté de me faire assister pour le vent fort. Soit je peux gérer en amortissant le gonflage (reculade ou gonflage en bord de fenêtre), soit je considère que c’est trop fort.

Je comprend bien que sur des sites très ventés (je pense à Millau, Saint André ou justement Saint Vincent) l’assistance soit utile. C’est alors un travail d’équipe où la sécurité de tous dépend de chacun.

ps : Je ne me fait assister que pour les décollages en chariot handicar, c’est alors 2 collègues moniteurs qui ont en charge l’impulsion et l’arrêt d’urgence. Pas toujours facile ! La confiance doit être totale avec mes assistants car il m’est impossible d’arrêter seul le chariot lancé.

question conne,

pourquoi ne pas placer un bout de sangle, dans laquelle on ne peut pas passer la main mais seulement la tenir, sur la ventrale passager pour que l’assistant ait juste à lacher pour etre libre?

Perso, lorsque je donne un coup de main, j’estime assister le passager et non le pilote…
… en l’aidant à ne pas tomber et à résister à la traction vers l’arrière.

Au final, ça aide quand même le pilote, et c’est plus confortable pour tout le monde. Moins de stress, etc.

En tant que pilote, je n’hésite jamais à demander un coup de main, je n’ai pas honte. Sachant que s’il n’y avait pas d’assistant, je décollerais quand même!
C’est comme équeuter les haricots: on y arrive tout seul, mais si quelqu’un peut aider, c’est pas de refus!

Oui, ça peut être pas mal. Mais dans 99.999% des cas, tenir la ventrale par en-dessous pendant l’effet spi suffit amplement. Quand je pars voler en bi, je ne me dis jamais “oh et si j’embarquais un bout de sangle pour le cas où quelqu’un m’assiste au déco?”
Après, ça vaut peut-être le coup… c’est pas bien lourd non plus!

:+1:
et ca devrait etre limiité à parer le risque d’un cycle soudaienemt + fort, que de vraiment faire du lancement type catapulte!
les qq assistances que j’ai pu faire, c’etait juste maintien de la voile pour eviter un effet spi, ou traction limitée pour stabiliser un peu avec passager tres leger.

:+1:
ca doit clairement etre pris comme un gain de sécu.
perso, si je sens que le biplaceur n’est pas sûr de son coup, je n’aide pas et j’essaye de le conforter dans sa décision de ne pas décoller.

là tu as meme la version “avec les dents” :
http://www.parapentiste.info/forum/videos/il-y-en-a-qui-cherchent-a-se-faire-mal-t36155.0.html
c’est pas une bonne idée de jouer avec les marges.
autre exemple tj, un peu extreme : http://www.parapentiste.info/forum/videos-de-vol-libre/decollage-pas-ordinaire-t35594.0.html;msg456133#msg456133

j’ai toujours pensé que si je n’étais pas capable de décoller seul c’est que je n’avais rien à faire en l’air

mais je ne comprend pas pourquoi tu tourne ma remarque en dérision, pleins de biplaceurs se font assister et si leurs assistants ont un endroit spécifique à tenir et qu’ils peuvent lacher facilement en cas de problèmes je pensais que c’était une bonne idée

Salut(s),

J’aurais tendance à rejoindre l’idée de Patrick S. ; si on n’est pas apte, au vu des conditions aerologiques, de gérer seul le déco, on devrait s’abstenir (en solo aussi d’ailleurs)

Après Laurentgdm est dans le vrai, se faire assister est aussi un vrai plus en confort même si on se sent apte à gérer seul un déco venté. Le but etant avant tout d’empêcher le pax de se retrouver sur le dos (et d’accessoirement culbuter son pilote ou a minima lui compliquer la gestion de sa voile)

D’ailleurs quant on voit qu’avant tous ce sont les Pro qui se font assister, on peut supposer que ce n’est pas le niveau technique en soi du biplaceur qui est en cause…

Il y a 4 ou 5 ans en arrière sur un de nos sites Vosgiens, on a eu un accident similaire avec heureusement non pas un décès à la clef mais tout de même des blessures très sérieuse pour l’assistant. Celui-ci n’ayant pas eu les mains coincées dans la ventrale du pas. Non, c’est la passagère qui s’est agrippée à lui au moment de quitter le sol et avec un trou de 5 à 6 m comme déco-falaise cela n’a pas pardonné.

L’idée de deux sangles dédiées de Sylk n’est pas mauvaise mais n’empêcherait pas un pax de s’aggriper à son assistant-déco.

Alors…

Entièrement d accord avec toi !! Personnes âgées et enfants uniquement.

ici, on a un deco un peu particulier, juste la place d’etaler la voile, 3 pas d’elan devant, une cabane en bambou derriere, puis la jungle a perte de vue…

en solo, je decolle seul ou je decolle pas…mais pour les biplaces, quand le vent est etabli (15 / 20 km/h), il est assez rassurant d’avoir dans ce cas de figure un ou deux assistants, qui aident a la gestion du passager, surtout en cas de refus juste devant le precipice

les sangles sont une idee interessante, je vais la soumettre aux (trop) nombreux biplaceurs du club…apres, un probleme en Malaisie, c’est que les gens sont un peu tetu, et que la securite n’est pas une notion fondamentale dans la pratique du vol libre :?

Beh alors tu n’es pas entièrement d’accord avec moi… perso je ne fais pas de distinction entre les personnes âgées + enfants, et les humains normaux.

Mais bon, chaque biplaceur choisit bien ce qu’il veut, hein! Loin de moi l’idée d’évoquer l’assistance comme une obligation de moyens.

Disons que ça dépend de la longueur relative de la sangle et des bras du pax…

Je me suis mal exprimé

Je pense que l assistance à un biplaceur ne devrait avoir lieu que lorsqu il y a un risque pour le passager (personne âgée ou à mobilité réduite) ou lorsque l on a affaire à un enfant qui n aidera pas le pilote à courir. Après, quand c est trop fort, Ben c est trop fort

En plaine (hors treuil) les bi ne peuvent se faire qu’entre 20 et 30km/h , on ne court jamais.

Je ne refuse jamais une aide d’un autre biplaceur pour mon passager lorsque le déco est plat et qu’il faut réussir à avancer .
Maintenant sur une pente ou je sais que ça va partir de suite, la personne qui aide gêne plus qu’autre chose.

Par contre je refuse l’aide des personnes qui ne sont pas biplaceurs, une fois sur deux c’est pire que tout.

Mon avis,

Avant ma qbi, je pensais, a tord, qu’assiter permettait de manger dans la marge de secu au décollage. Ma qbi m’a permis de le voir tout autremement.
Avec ma “petite” experience de biplaceur, je me fais assiter TRES souvent. Je n’ai pas absolument plus honte et bien souvent, l’assitant ne sert pas à grand chose, mais il permet d’assurer un passager qui tombe sur le cul par exemple. Que ce soit fort ou non (si c’est fort je reste au sol…).
Par contre, en général c’est moi qui choisi à qui je demande. Nous sommes une petite communauté chez nous, je connais presque tous ceux qui font du bi et j’aime bien avoir ces gens la de préférence. Ils comprennent mieux, ils sentent mieux par exemple que je veuille reculer un peu pour eviter que la voile shoote trop fort.

Pour la prise quand j’assite, j’avoue que je ne fais pas trop gaffe ou l’assitant attrape quand c’est moi le pilote (promis je ferais plus attention la prochaine fois). Par contre quand j’assiste, j’aime bien prendre des sangles verticales sous la ventrale on est moins vite bras tendu au cas ou et en plus il me semble qu’elle sont moins sujet à la compression de la part du passager que la ventrale.

bien d’accord avec toi Fraclo
petit biplaceur associatif je fais une petite dizaine de bi par an et je trouve que se faire assister rajoute de la securité pour le passager et aussi pour le pilote (recentrage plus facile etc.)
Quand c’est moi qui assiste un biplaceur je demande toujours au passager de croiser les bras et de tenir le haut de la sangle d’epaule gauche avec la main droite et la sangle droite avec la main gauche
c’est pour eviter que dans un eventuel moment de panique le passager fasse des grands mouvement avec les bras ou essaye de se raccrocher aux branches (a moi en l’occurrence)
mais bon je suis un petit biplaceur et c’est vraiment pas ma pratique favorite du vol libre