Comment crosser en équipe avec des ailes très différentes.

Yes!
Et

[quote]Pour les cross longs, il peut être sympa de prévoir ensemble un site de touch-and-go sur une pale bien exposée pour un arrêt pipi
[/quote]
Mais même pour les cross pas longs, même tout seul, et même si pas d’envie de pipi. S’arrêter sur un sommet ou un col (en sécurité), se poser, et profiter du paysage et de la tranquillité d’un lieu où on est arrivé par les airs, avant d’en repartir, c’est une sensation géniale!
Bon ça plombe les points pour la CFD, mais comme on n’est pas dans le top 10 et qu’on cherche pas à faire le BPJEPS, on s’en fout!

J’m7 aile est bon bon!!

Moi, pas de grands discours, des faits!
Au club envolsudisere, nous avons un noyau de pilotes expérimentés qui connaissent bien les différents parcours. Ils volent avec de voiles b c et d.

Nous avons des nouveaux pilotent motivés qui volent en b. Ces pilotes Ont discuté avec nous sur les soecificités des différents parcours, ont regardé les traces cfd et ont volé sur des sites jalonnant les parcours de cross.

Le jour j, nous sommes tous sur le site tôt! Nous donnons les objectifs " probable " de la journée ainsi que les pièges éventuels.
Les pilotes expérimentés décollent souvent un peu tôt, ils galèrent.
Le reste du groupe ( composé de pilotes autonomes) decollent au moment opportun.
Ensuite les premiers, qui sont dans une masse d air moins installée que ceux qui suivent, leurs donnent des infos. Tout les pilotes indiquent leurs position de manière régulière.
Voilà la recette!

Deux souvenirs de vol de groupe de cette année:

Un vol des richards roche pourrie retour vers allevard: 8 pilotes au but, un vol de groupe a 4 et explosion de record Perso! 175 km environ avec des voile b c et d.

Un vol de groupe tour du devoluy â 7, je les ai rejoint en partant de courtet car je bossais avant.
Une première pour plusieurs pilotes. Voiles b c d… 100km FAI

Rien de compliqué!!! Hein!!! :coucou:

@ j’m 7 aile et blabair :pouce: chapeau bas !

Un club et une telle dynamique de club (qui est évidemment le fait des adhérents) vaut de l’or et apporte un vrai plus en termes de progresion à tous ses membre qui intègrent cet esprit d’échange et de partage, bravo ! :bravo:

Ouaip. L’ESI, ils viennent vider les autres clubs du coin de leurs meilleurs pilotes en progression cross… :stuck_out_tongue:
Et le pire c’est que c’est largement justifié! :bravo:
Nico, membre d’un autre club du coin :wink:

Il reste la possibilité de s’inscrire à plusieurs clubs :wink: Les parapentistes n’appartiennent pas aux clubs, les parapentistes font (ou essayent de faire :D) du club ce qu’il est.

C clair!!!
Mais c la merde pour nous!!! Car maintenant il faut faire au moins 520 points pour rentrer dans le top dix… ( car je le répète nous sommes totalement cramé de la cfd… Ce qui nous fait pas voler plus vite et prendre plus de risques :bisous: .)
Biz â vous, on sera à la coupe samedi, pas loin de dudek et la ffvl vers 18h!
O plaisir de vous voir !!

[quote]Biz â vous, on sera à la coupe samedi, pas loin de dudek et la ffvl vers 18h!
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Tu ferais mieux de venir essayer de gagner la Coupe de Finesse à cette heure là plutôt qu’encore aller chercher des coupes et des médailles! :mrgreen:
Bravo à vous en tout cas!

Pour ma part je ne doutes pas qu’il soit possible de faire de beaux parcours, sportifs et de performances sans pour autant risquer sa vie mais en permettant à tous de progresser. Ce n’est avant tout qu’une question de conscience et de reflexion. Et je pense comme Paul et nombre d’autres, que le cross en groupe avec préparation et brieffing collégiale avant-vol et debrieffing après-vol et volonté de tous pour faire autant que se peut le vol emsemnle, est certainement une des façons les plus pertinente et agréable pour y arriver.

Pour les clubs… moi-même je suis adhérent de trois autres clubs en plus de celui ou je prends ma licence et c’est si peu appauvrissant (3 adhésions) pour si enrichissant en termes d’approches differentes et de rencontres qui favorise le partage d’expériences et cela la progression personnelle et collective, que cela ne me coute pas de participer à 4 AG au lieu d’une (autant de soirées sympa qui coupent l’hiver)

Hé Leo tu oublies les vols groupés du col vert. Cela se passe tout à fait comme l’a decrit Blablair. Et je vois tous les ans des vieux parapentistes du club enchaîner les 3 massifs autour de Grenoble. Ils avaient le niveau mais n’osaient pas se lancer dans les grandes transitions, dès fois que en face ce soit l’enfer. Le niveau monte, ça pousse derrière…pourvu que cette ambiance dure mais attention, cette année plusieurs beaux vracs. A+

( :+1: pour l’histoire du top 10 ROTFL )
Dire que je vais rater ça samedi soir…arghh!! :bu: :trinq: :coucou:

Merci !

j’étais pas la :canape: j’étais au col des faisses :stuck_out_tongue: c’était bien aussi!

Quand il arrive que l’on soit hors cycle sous un nuage s’effondrant et/ou bloqué sur un point bas, il ne faut pas tout de suite désespérer de pouvoir rejoindre la grappe.

Il est en effet des situations où il est encore possible de “tirer” encore un peu d’énergie d’ascendances faiblissantes ou apparemment évanouies en exploitant ce que l’on appelle le vol cinétique ou vol au gradient.

NB : ce qui suit est extrait d’un fil perdu - je le déterre - les anciens ne m’en voudrons pas

http://www.parapentiste.info/forum/sites-de-vols/sites-du-mourtis-faces-sud-en-versant-nord-des-pyrenees-t33522.0.html;msg572301#msg572301

13-11-2016

Le nouveau record de distance libre en parapente est porté à 564.30 km au départ de Tacima (Brésil).

Ce que peu d’entre nous ont noté, c’est qu’il n’y a non pas un détenteur de ce record mais… trois co-détenteurs.

Mieux : sur les cinq derniers records, cela fut le cas… quatre fois !

2006 : les frères Aljaz & Urban Valic – 423.50 km depuis Vosburg (Afrique du Sud – Invalidé par la FAI car il ne dépassait pas de plus de 1% le record précédent si l’on comptait le point d’atterrissage et non le point de virage enregistré avant de revenir poser ensemble en sécurité– une aberration stupide d’une réglementation surannée…) ;

2007 R. Saladini / F. Brown / M. Prieto – 461.80 km depuis Quixada (Brésil) ;

2015 F. Brown / D. Lemos – 514.00 km;

2016 S. Nascimento / D/ Lemos / R. Saladini 564.30 km.

Cela ne doit rien au hasard

La fratrie est un lien dont on peut bénéficier en tombant dedans quand on est petit (Aljaz)

Ou que l’on se crée, comme la culture du « gang ».

Car il y a bien une école brésilienne du vol de distance et c’est peu de dire que celle-ci brille ces dernières années.

Encore moins connue est le fait qu’elle applique -avec solidarité, enthousiasme et camaraderie - une méthode fondé sur la connaissance et l’humilité.

Cette école est le fruit de pilotes renommés et respectés pour avoir toujours eu en tête de partager leur savoir-faire et leur compétence pour aider d’autres pilotes –moins dotés en temps libres, moyens financiers et/ou moins doués- à progresser et dépasser leurs propres limites sans pour autant se mettre dans le rouge.

Fait tout aussi remarquable, l’émulation qui a fait que des deltistes se sont impliqués parallèlement dans la même démarche, comme nous l’avait montré le film projeté à la Coupe Icare en 2010, et dont on devrait avoir un nouveau chapitre lors de la prochaine Coupe Icare, s’ils trouvent le budget pour le produire.

Ce même 13 octobre, Glauco Pinto et Andre Wolf ont en effet passé la barre des 610 km au départ de Araruna (toujours au Brésil), battant pour la première fois un record du monde delta au Brésil, et aussi par la même occasion le record de distance en delta à but fixé avec 603.5 km.

No comment…

Ou plutôt si, et plutôt deux fois qu’une.

1- Ce qui n’est pas partagé n’est qu’une dépense inutile d’énergie conduisant à une impasse aussi psychologique que sociale.

2- Pour un pilote autonome, il n’y a pas meilleur enseignement que le vol de distance en équipe !

3- Ce n’est le talent individuel d’un pilote qui prime mais la capacité de chacun des membres du groupe à appliquer une stratégie commune et à donner le meilleur de soi-même pour atteindre le but que c’est fixer le groupe : amener le maximum de pilotes le plus loin possible !

Revenons à la genèse de ce vol libre en équipe brésilien, car la foi en ce projet ne s’est pas construite de rien.

C’est en 2003 que André Fleury et Marcelo Prieto ont initié ce projet avec la ferme intention de développer le potentiel du territoire brésilien pour le vol de distance en parapente, un potentiel déjà révélé par le delta et notamment le regretté Pepe.

Quand ceux-ci ont annoncé leur intention de dorénavant décoller à 7h30 de Quixada, ils ont -à minima- fait rire, en particulier les européens de passage (aujourd’hui, on y décolle à partir de 6h00… ce qui implique de se lever à 4h30 !).

Mais aussi :

  • de longues et coûteuses (beaucoup de km en voiture) reconnaissances et vols de défrichage (la partie la plus risquée de la préparation, tant en vol… qu’en voiture, souvent de nuit, sur des routes pas toujours bien pavées et encombrées d’animaux) ;
  • une logistique rodée ;
  • une planification rigoureuse et respectée par l’ensemble du groupe.

Difficile d’imaginer que l’exubérance et esprit festif symbolique du Brésil puisse s’allier avec une telle discipline.

C’est pourtant le cas : les équipes se décrivent elles-mêmes comme des commandos, soudés, volant comme un seul organisme composée d’organes spécialisés :

  • des « impulseurs », généralement pilotes jeunes et/ou agressifs chassant devant, souvent bas et à fond en transition ;
  • un stratège navigateur, calculateur et garant du respect des zones à éviter et des espaces aériens, « tour de contrôle » du dispositif ;
  • un capitaine, fixant le programme initial mais capable aussi d’intimer un changement de rythme à l’ensemble de la formation quand les conditions deviennent plus faibles et nécessitent un dispositif plus conservatif, ou aussi bien de foncer chasser devant avec les « impulseurs » quand les conditions sont là mais que le thermique attendu n’est à l’endroit prévu ;
  • etc.

S’il y a des rôles prédéfinis et des préférences, avec l’expérience, chacun des pilotes devient peu à peu à même de reprendre à son compte les autres fonctions « organiques » en cas de défaillance du titulaire.

Car il est admis par tous qu’il peut y avoir du déchet pendant les premières heures du vol (il ne faut oublier que l’on parle de pilotes près à rester près de 10 à 12 heures en vol – kit « pipi » sur le sexe, eau, barres énergétiques, etc.) et que les premiers posés suivront en voiture pour assurer la récupération et la sécurité de ceux qui poursuivent le vol.

Il n’en ensuite pas question ni de ralentir quand les conditions s’établissent, ni de laisser quelqu’un en route, encore moins de prolonger seul le plané final pour « griller » le record à son co-équipier : le pilote le plus bas choisit un atterrissage sûr pour les autres pilotes encore en vol, atterrissage qui devient le point final du cross.

C’est bien là qu’est le schisme avec ce que l’on retient généralement de ses premières années de compétition.

Ces pilotes brésiliens restent des individualités fortes, des pilotes qui cumulent un nombre conséquent d’heures de vol, mais témoignent d’une camaraderie, d’une solidarité et d’une rigueur dans la recherche de la performance qui n’est de fait pas coutumière sous nos latitudes et qui en font pour moi des exemples à suivre, à quelque niveau que l’on se trouve dans sa pratique et sa progression si l’on s’intéresse au vol de distance.

Ce ne sont pas plus que cela des nantis et/ou des passionnés ayant fait le choix radical de centrer leur existence sur le vol, coupé toutes les attaches et oublié les freins d’une existence « standard » avec famille, enfants et crédit maison, seulement pour voler tout les jours que le ciel fait volables.

Mis à part leur quête annuelle de records, ce sont des gens normaux, qui bossent dur durant l’année et se sont éduqués à la « frustration », habitués à devoir reconnecter leur esprit pour revenir à leur vie quotidienne et aux contraintes du monde « réel » une fois sortis de leurs « parenthèses planantes ».

Je cite Rafael Saladini (double traduction) : « Nous ne volons pas pour devenir célèbres (…) Voler est notre passion, c’est tout. Nous attendons (et nous préparons) une année entière pour être là (durant nos congés)… Nous nous efforçons (pendant le reste de l’année) de maintenir nos capacités de pilote, de maîtrise de notre voile et d’aptitude à voler le plus vite possible, pour ces jours où nous devrons les mettre au service de l’équipe pour voler ensemble le plus vitre et le plus loin possible ».

Il est extrêmement rassurant du point de vue éthique que de constater que de (très) bons pilotes aient pu ainsi renoncé aux formes de compétitions traditionnelles pour se concentrer sur le vol en équipe et se fixer ainsi un challenge d’un tout autre niveau !

Je comprends que l’on puisse ressentir une grande satisfaction dans ces joutes où les pilotes se concentrent sur comment « tuer les autres », pour monter un peu plus haut dans le thermique, le tromper sur leurs intentions ou leur situation, plonger vers le but avant tout le monde ou « régler son compte » à quelques centaines de mètres du but à un pilote plus léger dont on a « sucé le bord de fuite » grâce à quelques petits km/h de plus, etc.

Mais je ne m’y reconnais plus depuis longtemps.

Car je n’apprécie personnellement pas –pas plus que Rafael Saladini qui tient à peu près le même discours- l’atmosphère des compétitions et ait toujours préféré voler en équipe, sans devoir gérer trop souvent en moi un conflit entre une ligne imposée par un enchaînement de balises et celle que suggérerait ma propre analyse (plus sûre, plus belle parfois aussi), subir la charge d’un pilote qui veut me sortir d’un thermique étroit, être le témoin de prises de risques inconsidérée de la part d’autres pilotes aux instincts trop guerriers ou simplement par trop grégaires, etc.

Sans avoir été jamais un chasseur de record, j’ai passé mes plus belles années de vol à être à chaque fois un peu plus « juste », autant que ma compréhension me le permettait, dans mes vols de performance.

Ayant été amené par les circonstance à la tête d’un club, j’ai alors découvert et apprécié mon rôle d’accompagnateur, de « bourdon pollinisateur » des esprits de « jeunes » pilotes ayant envie de progresser (sans considération d’âge et d’expérience en heures de vol – car ce sont deux choses très différentes) parce que j’y trouvais mon compte :

  • dans la meilleure compréhension des choses que l’on tire de reformulation de ses propres connaissances pour les faire comprendre et/ou les confronter avec d’autres « écoles », discuter de postulats que l’on peut avoir été amenés à faire sur ce que l’on n’appréhendait pas encore complément ;
  • dans le bonheur esthétique de parcourir des paysages magnifiques de concert avec d’autres ailes, m’offrant la perspective physique et l’intensité émotionnelle nécessaires à bien en apprécier autant notre vulnérabilité que la beauté fugace de ces instants magiques ;
  • dans la sérénité qu’offre entre camarades de vol le partage et la recristallisation du souvenir de ces moments dont la réalité peut parfois s’estomper.

A chacun son challenge.

Songez à celui-ci si vous pensez pouvoir constituer une équipe soudée et solidaire dans un engagement bien compris et mesuré.

Privilégiez les gens de caractères différents mais avec lesquels vous vous sentez bien au sol avant de considérer leur palmarès et/ou le niveau que suggère le référentiel d’homologation de leurs ailes.

Il y a de grandes chances que ce sentiment se renforce en l’air quand vous apprendrez ensemble à fonctionner en équipe.

C’est en tout cas ce que je vous souhaite de tout cœur pour l’année 2017. :ppte:

:pouce: :bravo:

Superbe analyse Paul ! :bravo: :bravo:

Proverbe (soi-disant) amérindien : “Ce qui n’est pas partagé est perdu.”

Citation Paul
“Car je n’apprécie personnellement pas –pas plus que Rafael Saladini qui tient à peu près le même discours- l’atmosphère des compétitions et ait toujours préféré voler en équipe, sans devoir gérer trop souvent en moi un conflit entre une ligne imposée par un enchaînement de balises et celle que suggérerait ma propre analyse (plus sûre, plus belle parfois aussi), subir la charge d’un pilote qui veut me sortir d’un thermique étroit, être le témoin de prises de risques inconsidérée de la part d’autres pilotes aux instincts trop guerriers ou simplement par trop grégaires, etc.”

Je ne suis pas contre la compétition, je pense même qu’elle peut être un bon vecteur de progression comme dans la plupart des sports.

Cependant dans le cas du parapente(comme dans certains autres sports de nature) ,le critère de temps et l’hyper concentration humaine dans un même espace, sont des contraintes presque contradictoires avec l’esprit de l’activité.

Pour cette raison , je trouve que la CFD est une super formule qui permet d’échapper à ces contraintes sauf pour les cadors qui doivent voler vite et longtemps et dans ce cas même, ils décident au moins du lieu et de l’heure .

L’ instant de grâce en para pour moi,c’est justement quand on a cette sensation de dilatation du temps et de l’espace.
Qu 'on éprouve presque à notre insu, un sentiment naturel de pure liberté en pleine conscience.Suspendu là et maintenant.

Si vous avez envie de voler en groupe et que vous vous demandez avec qui voler, lu cette belle phrase de Paul dans son article sur ce record dans le Parapente Mag n° 170 :
“Privilégiez les gens avec lesquels vous vous sentez bien au sol avant de considérer leur palmarès ou le niveau d’homologation de leurs ailes.”
C’est tellement vrai que je n’y avais jamais songé sous cet angle. Une phrase à graver sur nos frontispices personnels.

Ouais c’est bien beau cette affaire… Mais des fois certains de ces gens là tu passe ton temps à les croiser au sol ou en plouf et pas moyen d’arriver à faire un grand vol avec :wink:

Mais même pour les cross pas longs, même tout seul, et même si pas d’envie de pipi. S’arrêter sur un sommet ou un col (en sécurité), se poser, et profiter du paysage et de la tranquillité d’un lieu où on est arrivé par les airs, avant d’en repartir, c’est une sensation géniale!
Bon ça plombe les points pour la CFD, mais comme on n’est pas dans le top 10 et qu’on cherche pas à faire le BPJEPS, on s’en fout!
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Tien, un écho supplémentaire dans ce sens… p.29 du dernier PMag.