Si la réaction est du domaine du pur réflexe, la suite sera… qui sait ?
Ce qui me semble sûr, c’est qu’à 200 m sol, le secours se lancera mieux avant d’être emballé dans sa voile. Quoique, pour lancer le secours… il faudra bien relâcher au moins une commande. Cela me fait penser au fil ; “Pourquoi tant d’accident malgré le secours” C’est certain que si on ne le tire pas…
Perso, je n’ai pas encore vécu, ne serait-ce qu’un début de décrochage non-voulu tels que tu les décrits. Au pire, il m’est arrivé un début de départ en négatif suite à la combinaison d’une clef non remarqué sur les arrières et d’une tentative d’une mise en 3.6 un peu lourdingue en biplace. Le relevé de la main à permis une remise en vol “presque” inaperçue par le pax.
Faut faire la part des choses entre un déco volontaire à titre de reset ou… jeu et un déco inattendu totalement subi. Un sur pilotage réflexe à l’occasion de n’importe quelle sortie du domaine de vol ne donnera que rarement (jamais) un bon résultat. Une des raisons de faire des SIV est, il me semble, d’apprendre à contrôler ou du moins éduquer nos réflexes.
La meilleure solution pour ne pas risquer d’y rester avec des cas de figures tels que ceux que tu cite Chamalot, c’est de les éviter en amont plutôt que d’espérer les gérer en aval.
En toute sincérité, je ne sais pas, Escape, si on peut forcément et avec certitude stopper toute abattée. Probablement que si on a ce niveau là, on sait aussi gérer tres rapidement un déco consommé. Notons que le taux de chute, donc la perte d’altitude dans un temps donné, est plutôt “faible” en decro. Dans tous les cas toujours plus faible qu emballé dans la voile. Soit on a le niveau et on sait gérer à 200 m sol, soit il vaut mieux faire secours.
Le plus important est, me semble-t-il, de ne pas vouloir apprendre le décrochage en autodidacte.