La seule fois où j’ai vraiment fermé (un chouilla +de 50%), je doute vraiment que beaucoup de monde aurait pu l’empêcher…
ça a été tellement violent que je suis même plutôt content de pas être tombé dedans (j’ai vu la moitié de l’aile descendre jusqu’à la hauteur de mes pieds et remonter aussi sec, le tout en 1-2 secondes max)…
du coup je suis devenu beaucoup moins fan du thermique… j’en suis encore à essayer de m’en remettre, en conditions tranquilou… alors ok on peut empêcher une fermeture, mais jusqu’à un certain point, passé une limite (certainement variable en fonction du pilote et de l’aile), tu peux juste prier pour que ça se réouvre sans trop de soucis…
On ne pourra jamais mettre un autre pilote avec la même aile, le même niveau de fatigue et la même charge alaire dans exactement les mêmes conditions.
Mais force est de constater qu’avec l’expérience on acquiert des réflexes qu’on ne soupçonne pas quand on débute. Sans vouloir t’offenser, il est probable que pas mal de pilotes n’auraient pas fermé, ou auraient seulement eu une amorce de fermeture.
Mais c’est long de développer les réflexes. Ca ne s’apprend pas trop sur internet, en fait.
J’entends ton discours, mais c’est un peu dire qu’on s’en remet à Dieu en thermique. Je t’assure qu’avec une bonne formation, de l’expérience et une voile à son niveau, on peut voler SANS FERMER dans des conditions supersuper fortes.
Je n’incite personne à essayer, mais par contre j’incite tout le monde à se former pour être armé au mieux en cas de surprise aérologique !
Et pour qu’une voile reste ouverte, un SIV ne vous servira à rien. Le SIV il est là pour quand c’est trop tard (bon il aide un peu sur des phases transitoires) mais il faut surtout voler progressivement dans du plus fort, débriefé les vols, poser des questions quand on ne comprend pas, faire des bis thermique comme passager, …
La voile y fait qqch, le pilotage aussi … et l’aérologie beaucoup … non ? Bien d’accord qu’il y a fermeture et fermeture. En vol, je ne regarde pas ma voile, bref, peut-être que parfois ça clignote. Il me semble que oui vu les petits bruits de chiffon que j’entends. Mais tant que je ne sens pas un tangage excessif ou la sellette qui s’énerve sous mes fesses, je laisse aller. Mais une aile qui ne ferme, j’ai des doutes
j’ai rarement fermé et la dernière fois c’était clairement un pb de pilotage, je me suis mis sous le vent dans une combe bien thermique et sans être dans le pilotage, (de memoir j’avais même pas la commande coté fermé dans les main :canape: )
donc pour moi y a pas photo le pilotage y ai pour beaucoup mais surtout l’analyse pour etre conscient de quand on peu lâcher la commande ou non :mrgreen:
aller sous le vent ça n’est pas du manque de pilotage, mais du manque d’analyse de l’aérologie. Il est souvent là le problème. On ne pilote plus dans l’essoreuse … même les meilleurs
en meme temps sur certain cross y a des fois t’es bien obligé de passer leger sous le vent, apres sous le vent d’une coline avec 5Km/h c’est pas la meme que sous le vent d’une brise de 40 Km/ h ROTFL
ce jour la je savais que j’etait sous le vent mais je sais plus pourquoi j’ai quand meme laché les cde …
Moi je suis totalement pour la fermeture les soirs, week-end et jours fériés, surtout lorsque mon aile sort d’une phase parachutale et que j’ai loupé ma tempo… :vrac:
Plus (ou moins) sérieusement, j’ai aussi remarqué qu’avec le temps il m’arrive de fermer beaucoup plus rarementqu’à mes tout débuts. Je pense que des micros réflexes acquis par expériences y sont pour quelques choses.
Au bilan de cette année, en biplace avec ma femme j’ai fermé involontairement une demi voile en sortant d’un thermique (face au vent et tout et tout), dans des conditions pas si explosives que ce dont on a l’habitude. Pour le coup on ne s’y attendait pas du tout !
En pratique, un simple contre (réflex) à fait que rien ne s’est passé de particulier. On se souviens tout les deux d’un double “oups!”.
Plus tôt dans ma progression, lorsque j’attaquais mes premiers thermiques, il m’est arrivé de me sentir trimballé dans les cisaillements et là je fermais pour des raisons de manque de pilotage. j’étais simplement dépassé…
Aujourd’hui mon point de vue est identique à celui de laurentgdm, apprendre à ne plus fermer ce fait progressivement avec le temps et l’expérience du vol thermique. j’ai encore à progresser mais il est clair que je ne sais pas techniquement pourquoi je ferme moins aujourd’hui qu’il y a 3 ou 4 ans. Je constate que tantôt je vais aller au contact à la commande à l’amorce de fermeture, tantôt je vais me laisser glisser dans l’amorce… mais c’est pas mal de feeling tout ça. Le seul problème est lorsque je ne ressens pas l’amorce de fermeture… comme la fermeture en biplace de cette année.
Pour acquérir cette expérience il faut donc pratiquer de manière progressive. Mais malgrés toute la progressivité que l’on peut y mettre il me semble inévitable que dans l’apprentissage tout parapentiste va fermer un jour ou l’autre. Ainsi, il me parait tout aussi inévitable de savoir gérer une fermeture avant de progresser en thermique. Et pour ça, mon point de vue est que si on est pas surdoué, il y a rien de mieux qu’un SIV associé à des exercices post-SIV pendant les vols du soir.
A ta question “Comment apprendre à ne pas fermer ?” je répondrais, tout d’abord en sachant piloter son aile fermée en air calme. Ensuite en allant progressivement dans des aérologies thermique pour se faire surprendre et fermer.
Enfin, si on questionne un pilote d’ailes très perf, contrairement à nous, il vaut mieux que lui ne ferme pas…
Alors en attendant le printemps, profitons des ploufs pour voler avec une seule demi-aile ouverte :lol:
Pour les fermetures, c’est vrai que certaines peuvent être violentes. Mais en débrifant on se rend compte soit c’était trop fort pour l niveau du pilote, soit ne pas être attentifs à ce qui se passe “dans les oreilles”. Le vent relatif est très instructif et peut prévenir une demi seconde avant de ce qui va se passer rapidement…Bref, depuis que je suis très à l’écoute, je me fais moins surprendre. Concernant voler sous le vent, c’est évident que lors de cross on va passer dans des endroits???quand on change de vallées etc…il faut donc savoir un peu voler dans l’essoreuse.
De beaux vols se font en confluence, mais les bords y sont souvent très agressifs, on sait qu’il faut être vigilants /exemple
bref, mon truc c’est le vent relatif, les pollens, les oiseaux, les fumées, les arbres etc…tout ce qui peu matérialiser une masse d’air différentes
Bons vols