cette organisation “1 membre club = 1 licence” me gène tant personnellement, qu’en tant que président de structure,
je m’explique,
tout d’abord il faut savoir que les activités de vol libre dans leur ensemble et leur esprit sont principalement des activités de loisirs de pleine nature, au même titre que le canoë, le vtt, l’escalade, la co, …
certes toutes ces activités proposent des compétitions mais c’est relativement minoritaire vis a vis des pratiquants,
de même l’accès aux sites étant ouvert il est dur de filtrer et donc de savoir qui pratique et de quelle manière.
des clubs “ouverts” sans obligation de licence permettent de mieux gérer les sites et la pratique dans le sens ou des pratiquants qui pour des raisons personnelles choisissent de ne pas se licencier ont toujours la possibilité au niveau local de participer a la vie du groupe qui pratique l’activité.
connaissant les différents pratiquants il est plus facile a l’équipe dirigeante du club ainsi qu’au adhérents de faire passer les infos, de monter des projets, de vérifier la couverture d’assurance des pratiquants, de discuter matériel entretient, et éventuellement d’inciter a rejoindre la structure fédérale “d’autant plus facile quand c’est une démarche volontaire”.
a contrario, des clubs “fermés” avec obligation de licence, vont laisser sur le bas coté des personnes qui pour des raisons qui leurs sont propre ne peuvent ou ne veulent ce licencier “quelle qu’en soit ces raisons”, on connais tous la passion du vol qu’anime les pilotes, et dans la mesure ou les sites de pratiques sont ouvert, il y a fort a parier que le “pariât” volera sur les sites de vol, soit au yeux de tous, soit en évitant les autres pilotes, donc avec le risque d’être sur site a des moment qui ne correspondent pas a ses compétences, de même ne faisant pas partie du club les gestionnaires de celui ci n’auront aucun moyen de s’assurer qu’il respecte les minimas légaux pour le vol, de plus il sera de fait exclu de toute action visant la sécurité, de toute information, ainsi que de la vie du club, qui est aussi un facteur de progression et de sécurité non négligeable.
certes on va me rétorquer que le faible coût de la licence n’est pas un obstacle, mais je vous rassure en face il y a des arguments tout aussi recevables, et il est rare qu’une décision soit prise sans être murie.
on peut aussi me rétorquer que sans la fédé il n’y aurais pas de possibilité de vol, ce qui est vrai au niveau national mais plus discutable au niveau local, surtout dans des zones qui ne sont pas de prime abord celles auxquelles on pense pour aller voler, plus concrètement alors qu’en moyenne ce sont près de 2200€ de licence collecté sur les pilotes de mon club par la fédé, le retour “hors assurance club dont l’estimation du montant m’est inconnu, et pas forcément connu non plus des dirigeants de la fédé”, le retour, exclusivement pour l’entretient des sites est de 450€ pour mon département, a mettre en balance aux près de 2500€ alloués par les instances sportives locales “cnds et cg” ainsi que le travail des bénévoles qui pourrait avoisiner les 1000 à 1500€ annuels.
il est donc évident qu’en autarcie des clubs et départements comme le mien pourrait vivre sans la fédé.
certes je reconnais que le fait d’être affilié ffvl facilite l’accès aux fond locaux, mais je le classe plus en tant qu’effet annexe, que d’une aide de la fédé dans la mesure ou leur montant est plus dépendant de l’engagement local des pratiquants que de sollicitations de la fédé.
de même si au niveau des espaces aériens la fédé se place dans des discutions nationales et sur certains sites phares, tout le travail local se fait au niveau local par des bénévoles fortement impliqués quand ils existent en fonction de leurs connaissance et de l’accès qu’ils auront pus avoir auprès des différentes commissions, et là a mon sens il y a un gros manque au niveau de la fédé, en effet si la demande ne vient pas de la base “et quand bien même elle vient de la base” il n’y a pas ou peu de retour de conseils ou d’information pour intégrer ou agir dans ces commissions qui déterminent régulièrement l’usage des espaces aériens et naturels, il n’y a pas de formation ni d’information a destinations des personnes qui voudraient s’impliquer dans ces dossiers, il n’y a pas de continuité dans la gestion de ces dossiers, il n’y a pas de demande de la part de la fédé au niveau des clubs et/ou des cdvl de nommer des personnes pour s’occuper des postes ou des fonctions qui conditionnent le vol au niveau local, et bien souvent les équipes dirigeantes s’aperçoivent de ce manque quand d’un seul coup il apprennent que la moitié de leur département et la plupart de leurs sites de vols vient de se faire bouffer par l’agrandissement d’une tma “bien sure sans avoir a aucun moment eu voix au chapitre”
pour finir, a mon avis, vouloir “fermer” les clubs par une licence obligatoire, et une assurance indissociable de cette licence fera perdre de nombreux licenciés a la plupart des clubs et principalement aux petites structures qui sont quand même celle qui proposent parmi les sites les plus pittoresques proposés.
plutôt que de vouloir se donner une gestion qui tient plus du rugby et du foot sans en avoir ni la carrure ni les moyens, il serais plus intéressant que la fédé par ses actions et sa politique favorise un accès plus simple a l’air, et renforce tant la formation des dirigeants et acteurs des petites structures, et favorise la continuité de la gestions des dossiers et projets au niveau local, pour moi il n’y a que de cette manière qu’elle va pouvoir grandir et voir sa voix prendre du poids.
stéphane bernède
président cdvl 24 et périgord parapente,
“pour faire suite a un post qui suggère de ce nommer pour mettre en avant des arguments qui tiennent a cœur”