C’est pas du chipotage, Pascal, c’est d’la Piwaillerie.
Tu le connais pas encore par coeur, not’ bon quasi-modo ?
J’ai un pote tout pareil, il a toujours volé 5 minutes de plus que toi et si d’aventure il a décollé après toi et posé avant, il t’explique les plafs d’anthologie qu’il s’est fait sur son terril (150m il y a deux semaines, 'scusez du peu). Le plus pire c’est qu’y ment pas, mais bon comme il est pas grand, sur son vario y a des mètres de 85 cm. Pour les cross, pareil : quand tu ramènes sur axe, bin les angles pour les petits sont pas pareils, c’est une question de perspective, puis il a toujours fait une balise au vent ou il est allé tourné le bout de la crête ce qui rajoute une vingtaine de km à son cross.
Le pire c’est le jour ou un pote le voit descendre à moins de 30m sol près d’ou il était posé (même en plaine, c’est bas hein). Puis plus tard ils déclarent leurs vols et y a 20 bornes de différence, le gars le laisse raconter son vol puis il lui dit “bin ouais, t’as posé le champ à coté du mien quoi” … “non, non, non, après c’est reparti, bas, mais c’est reparti”, s’en suit une explication ou les seuls mots qui m’ont tenu en éveil étaient cunimbe, +12, gros 36 et posé en reculant.
Donc tu vois Pascal, avoir des instruments de haute précision et bien les régler, c’est important.
Perso, moi je vole avec un grenouille lyrique : elle monte et descend d’un échelle lorsque la pression atmosphérique varie … mais bon l’astuce c’est que j’ai mis une partition différente sur chaque échelon. Ca va du belcanto tout en bas au ring wagnérien tout en haut. En fonction du taux de variations des vocalises et de la tonalité du chant j’en déduis non seulement l’altitude, mais aussi les taux de montée ou le cas échéant de descente. La précision est tout à fait acceptable … enfin … à ma charge alaire. Là je suis en train de bosser les variation de températures sur le chevrottement de sa voix.