Gros vrac à St André. Retour d'expérience ?

St André est effectivement “fort” presque toute l’année. :shock:
De la à dire qu’il ne faut pas y aller :evil:

Effectivement il peut arriver des thermiques forts suivis de dégueulantes très fortes.
Parfois deux colonnes thermiques montent pour s’unir à une certaine altitude (antennes).
Quand on est dans l’une à +4, que l’on ressort à -3 puis que l’on rentre dans l’autre immédiatement ça fait effectivement de belles fermetures.
Celui qui, dans les Alpes du nord, sort de temps en temps coté sous le vent du thermique peut avoir de grosses déconvenues dans les Alpes du sud.

Il faut par contre adapter ses marges à la situation aérologique forte, garder de la hauteur sol, rester au vent, rester vigilent, bien s’alimenter, ne pas hésiter à prendre une journée de repos après un très gros vol.

Et ben après l’alleluya de soulagement que pousse Archaleon quand il sort de son sketch , je veux bien voir
La séquence flagellation de Laurentgedm . :wink:

Content que tu t’en sortes bien en tout cas ,cest vrai que le coup de la suspente de stab non différenciée c’est vraiment pas terrible …

Belle gestion du pilote compte-tenu de son expérience, il n’a pas paniqué et su improvisé, même s’il aurait pu insister davantage avec le stabilo, ou tenter une grosses oreille ou encore une fermeture côté cravate.

Même sans la présence du vent de nord-ouest, l’absence de nuages indique une masse d’air sèche , donc des conditions thermiques très certainement péteuses, piégeuses donc il faut redoubler de vigilance, et centrer/visser les thermiques aussi pour éviter les gros cisaillements.

De toute façon on est pas dans le bon chapitre, les references données étant pour des mises en virages ou la jambe par-dessus l’autre est old-school :tomate: aye !
voila le bon verset.
https://www.pilotage-parapente.com/manuel-de-pilotage/sommaire/pilote-et-pilotage/incidents-de-vol-et-plan-de-reaction/2-les-clefs-et-les-cravates/

C’est exactement le constat que je fais désormais. Il y’a eu un temps dans mes premières années de vols où je voulais voler fréquemment et forcément cela implique de se retrouver dans ce genre de conditions moisies. Alors c’est formateur, on apprend à tenir son aile. Pour autant, je vois mon cas personnel, je ne prends pas de plaisir dans ce genre d’aérologie. Se faire secouer inutilement avec des thermique couchés par le vent qui ne permettent pas de partir sereinement en cross c’est définitivement pas mon truc.
Après je comprends que certains “jeunes” pilotes (jeune dans la pratique) soit motivé pour voler coûte que coûte. C’est aussi la période où je pense l’on prend le plus de risque sans forcément s’en rendre compte.
La c’est une alerte à prendre au sérieux.

++

Peut-être parce que les deux ne parlent pas vraiment de la même chose ni dans la même perspective. Peut-être aussi que c’est en partie générationnel : le passement de jambe c’est en effet old-school.
Mais personnellement j’en sens particulièrement l’effet en thermique lorsqu’il faut resserrer contre le relief sans perte de vitesse. J’ai beau m’appliquer un max en ce qui concerne ma position dans ma sellette et pour faire passer tout mon poids d’un côté et déplacer mon centre de gravité, j’arrive toujours à un résultat maximum (notez que je ne vole pas avec une ventrale détendue). A ce point là, si je fais le passement de jambe, ça donne clairement un effet turbo sur le roulis… Je n’hésiterai donc pas à m’en servir si un jour j’en ressens le besoin, pour contrer/garder un cap.
C’est pas forcément super rapide à exécuter et c’est peut-être une des multiples raisons qui font que les voltigeurs ne l’utilisent pas.

Les cravates, elles, sont un peu comme les décros : imprévisibles, c’est à dire très sensibles aux conditions initiales + effet papillon fréquent.
Et chaque cravate est différente ; selon sa taille, sa forme, l’endroit où elle est placée, sa profondeur, comment pendouille le tissu, comment elle tire le bord d’attaque… son effet peut être de anodin-je-continue-à-enrouler-côté-opposé, à je-suis-embarqué-par-un-mustang-piqué-par-une-guêpe. Certaines peuvent générer un roulis tel qu’il est quasiment impossible de tenir un cap (sensation de départ en wing dès qu’on relâche le contre).

P.S. Le reste est une affaire d’hormones. L’info elle est partout, tout le temps et je crois qu’il n’y a rien à faire pour arrêter les p’tits-jeunes-qui-n’enveulent. Il n’y a pas de raison raisonnable qui tienne.

A propos du contre une petite vidéo … aussi old-school ?

http://www.k2parapente.com/portfolio-post/les-fermetures/

J’ai la même aile (en plus jolie) et me suis retrouvé cravaté en SIV.

Pareil pour moi : Ce n’est vraiment pas évident de faire la différence entre les C et la suspente de stab… particulièrement quand c’est chiffon au dessus de la tête.

Remplacement de suspente prévu dès que j’aurai moins la flemme.

Olive

https://vimeo.com/93144285

Généralement le stabilo est à part sur l’élévateur.
A défaut, vous pouvez mettre une gaine de couleur différente sur 20-30cm qu’on aura piqué sur une vieille et grosse suspente.

Ou en faisant quelques nœuds dans les suspentes en question?

Sinon sur la vidéo je ne voit pas trop le décro : l’horizon est toujours en visu, mais peut être as tu accompagné ce décro en te regroupant sur l’avant de la sellette et en ne quittant pas l’horizon des yeux, dans ce cas bravo pour ton positionnement et ta conduite et pour ne pas t’être laissé embarqué dans un sketch qui aurait pu devenir plus fumeux…

Enfin un post où ca construit plus que ça ne detruit. :bravo: :trinq:
Avec un cocon de toute façon je doute que tu puisses contrer comme David sur la photo.

Pour “Construire” donc: (mais sur une vidéo il manque forcement les sensations que tu as été seul à vivre)

Vu le boulet qu’on entend monter au niveau du vario, on entend bien le son redescendre juste avant la première claque: si c’est “fort” niveau thermique et peu venté, on peu largement se demander pourquoi (généralement c’est qu’on est sorti un peu de la bulle et généralement c’est déjà trop tard), après si vraiment il y avait du vent, de tous petits thermiques teigneux et de forts cisaillements c’est sûr que ca ne préviens pas toujours. Dans le cas contraire, c’est clair qu’être un peu trop “au vent” du thermique, quitte à ne pas trop optimiser la montée me permet quelquefois en “re-rentrant moins bien”, d’amoindrir l’erreur, et de ne pas me retrouver (trop) à l’arrière cisaillante. (placement donc) Mais rien ne dit que c’est ça, ceci dit ça ne coûte rien d’en parler et d’y penser. :trinq:
Belle remontée de toute façon oui, et j’aime bien (et préfère) le “5 minutes plus tard” :soleil: :trinq:

Pour les discussions de “ne pas voler l’après-midi”, chacun le voit. Il y a des gens qui considèrent la slack-line ou la moto comme bien trop dangereux et qu’il faudrait l’interdire…
Certains parapentistes trouvent le speed riding ou le base jump des sports de fou. ça doit dépendre d’où on met la barre. Personnellement je les envies beaucoup d’avoir la grande chance de faire ça.

A st André ou ailleurs (St André n’a pas le monopole du thermique et des conditions fortes), j’ai souvent entendu d’excellents pilotes de la St victoire, des locaux et d’ailleurs, avoir des avis très différents sur une même journée.
Simplement car, comme on s’en doute: ils n’ont pas volé aux mêmes endroits au même moment et surtout à la même altitude: le pilote parti à 3000 vers Le Dormillouse ou Allos en cherchant ses plafs (qui fait du parapente quoi), a sans doute moins de risque que le pilote qui reste en local au raz des pâquerettes (je ne vise personne et c’est souvent mon cas à St André)

L’après midi certains décollent très tard (15h voir plus si affinité en plein été avec des voiles allongées) de champs au bas du relief entre Hyèges et Moriez, encore mieux avec du Nord: le Nord renforce l’Ouest en vallée face au déco, et une branche de ce flux remonte en sud et permet le décollage de face (alors qu’on a bien du Nord).

Mais du coup si on cherche bien : on doit bien avoir des cisaillements. :lol:

En tous cas merci beaucoup pour ta vidéo et super ton rattrapage. :trinq:

Sympa de lire l’avis des pros aussi.

Ce n’est pas tant un problème d’après-midi ou non. C’est juste que ce we-là, dans un flux généralisé de NE fort sur toute l’Europe depuis quelques jours, on volait dans la bulle convective attisée et asséchée par ce flux de N avec un risque non négligeable que le vent en question fasse quelques percées plus bas que prévu. D’ailleurs, le ONO en basses-couche n’était que le rotor d’aspiration du flux de NE juste au-dessus, ce qui le rendait imprévisible. Les prevs ont eu du mal à se stabiliser : un coup 10km/h d’O, le run suivant 30km/h de NO, etc. Moi dans ces conditions, je reste sur mes gardes, quitte à rater une potentielle bonne journée. Et je passe pour un vieux con à dire de faire attention :expressionless:

Oui mais un vieux con vivant !! :trinq:

Ou en faisant quelques nœuds dans les suspentes en question?

Si le but était de fragiliser la suspente l’idée des nœuds serait bonne karma-

St André avec du Nord-Ouest :affraid:
Bilan pour moi, 2 autorot au printemps et un secours pour un pote.
Comment dire… :vrac:

C’est clair que sur une suspente porteuse c’est pas une bonne idée… après dans la plupart des cas (mais pas sur toute les ailes), la suspente de stab ne supporte rien et n’est là que pour décravater en cas de besoin, donc ça doit être faisable, même si je trouve une meilleure idée le coup de la gaine de vieille suspente recyclée.

Je sais plus où j’ai vu ça mais sinon y’a l’idée de mettre une petite poulie sur la suspente de stab, et de l’accrocher avec un bout de suspente/sangle plus bas genre dans la boucle d’élévateur. Pas besoin de la chercher et ça démultiplie la longeur tirée.

C’est Benoit2R qui avait mis les photos des élévateurs Uturn, http://www.parapentiste.info/forum/autres-questions-techniques/systeme-pour-acceder-a-la-suspente-stabilo-t43745.0.html;msg554881

Sinon, je parlais des conditions sur un site proche de StAndré dans un autre post, mais pour avoir volé près de Dormillouse tout le mois de Juillet, j’ai observé une grande évolution des conditions au fil des jours. Les champs étaient encore verts et parfois marécageux tout début Juillet pour devenir très sec. La brise de vallée et surtout les Dusts ont suivis, d’inexistants au début du mois à très présents à la fin. C’est surtout à l’atterrissage que c’était chaud. La manche à air tournait dans tous les sens, souvent très faible mais de beaux dusts partaient avec durant 2 bonnes minutes des rafales impressionnantes.
L’atterro d’Archaleon me fait penser à ça, très sec et sous le vent en NO, cela parait très favorable aux dusts avec les turbulences qui vont avec.

ça c’est pas un point positif je trouve !
va falloir descendre la main plus bas pour le même résultat qu’en prenant directement la suspente !
ou alors j’ai pas bien compris le système…