La mouche, la vache et le gradient.

Et c’est la que tu demande à la tante Charlotte de Piwaille de te faire un mille feuilles pour te consoler :mdr:

mouaip … sauf que les morfales du :forum: auront évité de monter au déco (vu qu’il y a pas de vent) et ils auront déjà tout bouffé quand tu sera redescendu (à pied voire en boitant vu la gamelle) :faim:

L’image du mille-feuilles est top… même moi j’ai (“le sentiment d’avoir” ROTFL ) tout compris karma+

Le flood a été déplacé vers Flood.

http://www.parapentiste.info/forum/index.php?topic=18883.0

(petite transhumance de fil pour tenter de lutter contre l’inculture des masses parapentesques :wink: )

2 points à souligner :

  • pas confondre gradient de vent (et influence du relief, cf la remarque de Laurent) et gradient d’ascendance (la remarque d’arnaud sur +2 ou +10
  • la “notion de gradient” (d’ascendance) me semble loin d’etre simple pour expliquer/modeliser les “turbulences”; le “mal foutu” c’est plutot des phénomènes localisés erratiques que des variations de flux.

et un trosieme pt qui n’aura échappé à personne: tout ceci est bien sûr de l’enc… de mouche théorique qui n’interessera que les gens que ça interesse (dont moi :mrgreen: )

Salut

J’avais écrit ça pour mes élèves : http://www.leschoucas.com/pratique/theorie/gradient-de-vent/Gradient%20de%20vent.pdf
Je trouvais ça plus simple à lire sous cette forma. Ca reste simple…
Et on est bien d’accord qu’il s’agit de gradient de VENT.

A+
Laurent

Tu es en progrès, une contribution qui n’apporte rien “au débat” mais ou au moins tu exprimes une opinion c’est déjà ça…

De la sodomie de diptères, non je dirais pas ça, plutôt de l’astiquage de manche de quelqu’un qui visiblement à un léger “souci” avec le sujet de la (sa) sécurité vu ce que j’observe de sa participation sur ce forum.

Simplement avant de cesser la discussion avec toi, deux dernières petites remarques pour que d’autres, peut-être, puissent ne pas être trompés par une tentative aussi grossière de rationalisation à tout crin d’une réalité complexe, dans le but assez évident d’évacuer l’angoisse que génère l’inconnu:
Il ne suffit pas de qualifier d’erratique & de localisé ce qui est au contraire largement répandu à toute rupture dans le relief subissant un flux pour le faire disparaitre.
Ensuite qu’à toi comme à beaucoup cela ne semble pas simple de se représenter l’aérologie et qu’on préfère donc essayer de faire rentrer le tout dans des “cases” (le vent méchant d’un côté, les thermiques gentil de l’autre, etc …) pour se donner l’illusion de la maitrise, c’est banalement humain.

Et les journées sans vent météo, sur ton atterro fétiche, ça n’arrive jamais qu’il y ait de la brise avec du gradient ? brise … d’origine ? thermique… :wink:

Bon on va pas jouer sur les mots, ça remets certes peut être un peu en cause des habitudes de langage / d’enseigner mais je pense que si tu y réfléchis a tête reposée la notion de gradient est bien plus riche / bien moins floue que celle de turbulence pour amener tes élèves à prendre conscience de la complexité de la mécanique de vol d’un parapente et donc de l’apprentissage qui en découle.

D’où mon conseil de ne pas réserver le terme à un seul cas bien particulier de gradient, certes généralement premier dans la découverte de l’aérologie par le débutant :init:

j’ai pas dit le contraire, si tu relis ce que j’ai écrit (oui je sais c’est pénible), je ne vois pas en quoi la “notion de gradient” aide pour comprendre le myrifique concept (quoique pas tres bien établi dans la littérature) de “mal foutu” :mrgreen:
donc j’attends avec interet tes doctes et hautaines lumières sur le sujet pour illuminer mon insondable inculture :wink:

Ps. quant à mes soucis, qui semblent préoccuper tant de monde, relisez mieux les gars, relisez mieux … :coucou:

Arnaud, tes remarques sont pertinentes pourquoi teinter ton propos d’un ton condescendant ? :wink:

Étendre le terme gradient à toutes les variations de vitesse ou d’angle de vent est juste du point de vue physique mais cela heurte un peu les habitudes ‘parapentesques’. Nous avons l’habitude de nommer turbulences les variations erratiques et gradient les Variations de vitesse ‘organisées’. Je ne vois pas d’avantage ni la ‘richesse’ à changer cela.

en 2 mots ? :oops: sorry, c’est mauvais :sors:

bon mais c’est vrai que les usages un peu "directs du CDV peuvent dérouter …
“Va falloir réviser les bases” pris au premier degré, ca lance peut-etre le débat un peu fort :slight_smile:

bon et effectivement si on veut généraliser “gradient”, l’usage en meteo, c’est de qualifier; donc : gradient de pression, de temperature, de vent, … (les 2 premiers n’etant bien sur pas des “flux”)

et pour boucler la boucle :

dans ces conditions, faudra un treuil ou un moteur pour voler ! à moins de s’entrainer depuis le tabouret de la cuisine ? :slight_smile:
:coucou:

Il me semble qu’Arnaud cherchait juste (à faire de la provoc’) à insister sur le fait que le folklore parapenteux utilise “gradient” presqu’exclusivement pour parler du “gradient de vent à l’attero que il faut s’imaginer que le vent est freiné par le frottement au sol que même si c’est pas vraiment ça c’est pas grave, l’important c’est d’avoir de la réserve de vitesse en entrée de finale”,
alors que la “vraie définition” notion de gradient recouvre toutes les situations où la masse d’air n’est pas homogène (exemples : pourtours de thermique, venturi d’un col, zone sous-le-vent d’une crête, cisaillement…)

Même parfaitement organisé, tout fort gradient (toute forte variation spatiale du déplacement de la masse d’air qu’on traverse) génère des comportements de l’ensemble voile-pilote qu’il faut pouvoir gérer (contrôle de trajectoire si on est près d’un obstacle; changements d’incidence pouvant amener à l’incident de vol, …)

Bonjour,
Juste un ptit truc qui me chagrine c’est quand vous dites que l’aile pique ou plonge en passant le gradient,
Le plus gros risque du gradient est bien une sur-incidence non? donc l’aile cabre comme avec une rafale arriere, d’ou la necessité de rester bras haut au passage de la crême patissiere? c’est seulement après cette phase que l’aile va piquer? Je m’embrouille!! :grat:

le fameux casse-tete des régimes transitoires …
essaye peut-etre de relire ça :
http://www.parapentiste.info/forum/techniques-de-base-du-pilotage/que-se-produitil-quand-lon-prend-une-rafale-en-vol-t17426.0.html;msg243934#msg243934
:coucou:

Nickel, je commençai a douter :pouce:

Bonjour

OK Arnaud a raison !!! le terme gradient étant une différence … Il peut-être utilisé dans des tas de domaines. Mais si on insiste autant sur l’effet du gradient à l’atterrissage en parapente c’est parce que notre énergie est limitée. En avion, planeur, … on peut contrer l’effet du gradient de manière plus efficace qu’en parapente. En parapente il peut représenter un réel danger. Voilà pourquoi un cours sur le gradient est dispensé dans tous les livres de mécanique. On différencie aussi clairement Gradient de vent à l’atterrissage et turbulence pour faire comprendre à un élève que ce n’est pas parce qu’il n’y a pas d’obstacle qu’il n’y a pas de risque et non l’inverse.

Dans le ‘il va falloir réviser un peu les bases’, je ne cherchait certainement pas a être condescendant, mais plutôt à répondre à un autre post dans lequel Arnaud m’apparaissait un peu condescendant. Mais peut-être ai-je mal compris. Auquel cas, je vous présente mes excuses.

A+
Laurent

Pas besoin d’excuses :trinq: l’absence de “pouvoir mettre le ton” quand ou “cause” sur un forum fait qu’il est toujours assez facile d’insister un peu trop … :?
D’autant que je, comme toi :stuck_out_tongue: , j’aurai du mal à totalement nier d’avoir cédé à la tentation de répondre en me mettant au diapason du message initial (à Hecate sur l’autre fil en l’occurrence) …

Bref sur le fond je vais éviter de me répéter mais juste encore l’expression d’un petit désaccord (désolé !) puisque tu sembles (toi :bang: ) être réellement ouvert au dialogue :
Au vu de ce que sont les ailes modernes qui “ressourcent” très bien et avec lesquelles il faut quand même insister assez lourdement pour décrocher en ligne droite ; il me semble que les conséquences possibles du gradient de vent à l’attero sont de nos jours pas énormes (même s’il ne faut certainement pas en faire l’impasse en école), en tout cas vis-à-vis de celles de tous les autres gradients.
Personnellement je n’ai pas le souvenir d’avoir jamais vu une aile décrocher en finale à cause du gradient même avec des gros lourdaux et pas beaucoup plus de “percussions” qui ne blesse plus que l’orgueil du pilote :mrgreen:

Il me semble (ton non condescendant ok ? :bisous: ) que ta vision des choses est peut-être un peu trop focalisée sur les risques que le mono ne peut éviter à l’élève en “init” malgré ses généralement judicieux choix d’organisation (heure / lieu).

Salut

On est tout à fait d’accord sur le décro. Pas forcément sur l’abatée qui est beaucoup plus fréquente avec nos engins.

A+
Laurent

sans aller jusqu’au décro, un (bon) gradient peut provoquer un atterro bien rugueux (le TC augmente sensiblement et tu ne peux plus rien y faire qu’attendre) …
En général ça ne se traduit que par un posé peu élégant
mais si par malheur tu conjugue ça avec un terrain moins lisse que nos beaux atterro (style un champ fraichement labouré), tu commence à titiller les risque de “se faire une cheville” (par exemple)
et rien que ça, ça fait mal, et ça vaut le coup d’y réfléchir :roll:

un bon gradient peut aussi se traduire par une aile qui tout d’un coup se met a s’enfoncer voir a plonger ne te laissant que le choix de tenter de la tenir au dessus de la tête, et a ce moment la si tu n’a pas sorti le train c’est un atterrissage type oulaoula