Moi qui pensais lire un truc du genre “secours, hôpital, infirmière trop bonne” tu régresse m@tthieu!! c’est l’hiver vend nous de quoi nous occuper ^^
Mes premiers vols en autonomie
C’est quand le vent vient de la droite
Les rafales elles étaient discontinues
mais à force d’être de plus en plus rapprochées, elles devinrent continues
ne faisant plus qu’un avec le vent d’où l’expression (bancale j’en conviens).
Je vais y réfléchir 
m@tthieu il a craqué quand même … il suffit de lire son récit : il a été dans l’orange sur le vol du matin. Le piège de la falaise de 80 m à pic par vent fort avec gradient …
L’ignorance permet des choses… le matin, c’était quand même moins fort (environ 20-25). Merci pour ton document 
M@tthieu était dans le rouge au moment ou il a mit sa voile dans le coffre, comment on peut faire 800km avec une prévision météo aussi peu adaptée au vol loisir
.
Ah enfin un homme aigri… 
Brandi, primo, je n’avais rien de mieux à faire ce week-end (ah si aller ploufer dans les Alpes du Nord mais j’y suis resté tout l’été); ensuite, avec la Zion j’ai eu de beaux moments en Normandie.
Deuxio, même si (et cela a été le cas) je n’allais pas voler, voir la mer, humer les embruns alors qu’à Troyes on venait d’être en alerte rouge 4 jours durant pour cause de pollution atmosphérique, c’était déjà bien plutôt que rester enfermé
Tertio, les prévisions sont ce qu’elles sont… la preuve, le lendemain c’était dit trop faible et cela a volé !! :ppte:
Quattro j’ai rarement fait de la route sans voler (sauf au tout début). Fallait bien une première
Cinquo, l’empreinte carbone :fume: (5 personnes transportées en covoiturage) 
Et enfin, car je suis en train de regarder un de mes films cultes “Danse avec les Loups” qui me donne la pêche, je ne suis pas un pilote loisir, tu devrais le savoir depuis le temps 
Il faut positiver mon cher 
Pas de problème sur le coté carbone, pollution, je m’ennuie chez moi, c’est beau la mer, mais faire autant de kilomètre un jour classé rouge c’est prendre le risque de décoller aussi dans le rouge.
[mode vieux]
ça me rappel l’époque ou les planchistes locaux savaient que ce n’était pas navigable (vent fort mal orienté) mais allaient tout de même à la plage pour aller voir les extérieurs se faire détruire leur matos tout neuf dans le shore break aussitôt mis à l’eau.
On rigolait bien, mais le planchiste prenait peu de risque pour lui.
[/mode]
Si “les rafales en continue” s’étaient calmées pendant quelques minutes, aurais tu décollé malgré la mise en garde des locaux et personne en l’air ?
Si les rafales en continu avaient cessé, si la manche en bas avait été dans la même direction ou quasi nulle et si cela s’était redressé en haut, j’aurais demandé aux locaux avant de voler. Et selon leur réponse de “encore dangereux” à “possible” j’aurais pris la bonne décision. Je n’aurais pas attendu que les conditions deviennent idéales (sinon on vole peu). Par exemple “ça peut le faire, il n’y a plus de danger mais ce ne sera pas agréable” ça ne me dérange pas. En fait il faut juste atteindre et surfer sur la couche de vent 10 m au-dessus pour être tranquille. Un site vraiment particulier. Lereseaudepp pourra en parler bien mieux que moi. Le matin le local rencontré m’a dit qu’il fallait s’arranger pour filer vers la ville et il y avait un côté sud plus propice au vent du moment mais ça ne l’a pas fait. J’y reviendrai avec les meilleures conditions.
pas de soucis, ce n’était pas comme cela que j’avais interprété ton récit, je voyais plus un mec prêt à partir à la moindre baisse de vent.
Désolé c’était certainement confus entre l’envie d’y aller et le désir de ne pas rester dans la falaise. Après faire un plouf ça arrive. Faut juste remonter. D’ailleurs un monsieur charmant le matin nous a remontés en nous expliquant qu’il avait vu un jour un delta, un parapentiste dans les gros buissons. C’est un site qui paraît facile avec un grand déco, peu d’obstacles et un grand atterro.
Chronologiquement, quand j’ai les commandes en main prêt à décoller pour le deuxième vol, un Parisien en Epsilon 7 vient de décoller et ploufe. On a mis une voiture en bas donc prêt à ploufer mais j’attends que ça soit un peu mieux (force et direction). Le vent forcit encore devient trop rafaleux et c’est trop tard. Tu connais la suite. Des fois ça arrive, mais la fenêtre de décollage / vol est très restreinte. Finalement en ne volant pas on n’en apprend presque autant… rester une bonne semaine dans le coin doit être un bon plan pour en savoir plus…
Il y a 2 ou 3 ans il y a eu discussion détaillée sur la zone dangereuse davant une falaise suite à un retour d’expérience.
La figure 5.1 est explicite et visualise assez bien ce qui se passe en bas de la falaise et en haut
http://www.areelis.fr/documentation-eolien-42.html
La Hève est une falaise comme sur le dessin.
Il y a aussi ce document qui explique l’effet du cap en plus de l’effet falaise
http://voiliertransportable.pagesperso-orange.fr/micrometeo.html
Samedi lors du petit vol il y a du vent au déco, pas de vent en bas et m@tthieu a l’impression de se faire appuyer … pour moi il est dans la turbulence devant la falaise d’où la couleur orange pour un vol d’une minute. Le vol en bord de mer est facile mais pas anodin.
pas mal du tout cet article, et le dicton de conclusion “Temps pas net reste à la buvette.” 
En arrivant à Ténérife ce mois de janvier 2017, théâtre d’un sketche qui aurait pu très mal tourner en 2016 : http://www.parapentiste.info/forum/videos-de-vol-libre/jai-failli-y-rester-t42978.0.html, j’avais à la fois le désir de me faire plaisir, de voler en augmentant mes marges de sécurité MAIS surtout de voler avec plus d’analyse de d’aérologie si particulière des reliefs déchiquetés entre Taucho et El Condé. Pas d’appréhension particulière, car cela ne sert à rien de focaliser sur un élément négatif, juste en avoir tiré les conséquences (merci au forum, aux intervenants professionnels et pilotes aguerris, aux deux journées SIV) et aller de l’avant. Même voile (Sigma 9) mais sellette plus stable (Kamasutra 2), tant pis pour l’excédent pondéral en avion.
Finalement, ce furent deux semaines pleines et prometteuses, riches en enseignement et en vols avec objectifs, et balises à atteindre grâce à Daniel Meunier qui m’a initié à XC Track et qui m’a contacté des parcours avec balises. Tenir compte des zones allumées, des zones sous le vent, des nuages, de l’évolution de l’aérologie, de la vitesse adéquate tout en se gardant des marges de sécurité en l’air et pour les éventuelles vaches. Tout en essayant d’affiner sa technique de montée en thermiques et de transition, bref autant de choses que je ne connaissais que partiellement ou par petits bouts mais qui mises bout à bout commencent à ressembler à quelque chose. Un seul jour non volable car vent trop fort et 23h de vol thermique et en triangles. Aller à la plage ne fut plus le but du vol, juste un goal à atteindre après avoir essayé de valider les 4 ou 5 balises. Rester en l’air, certes mais avec un plan et un peu l’esprit d’organisation. Pas juste voler pour voler, faire le plaf, descendre et remonter, non aller d’un point A à un point B, puis C, puis D. Bien des différences sont apparues, bien de nouvelles sensations d’efficacité (ou de manque d’efficacité) se sont faites sentir. Tout cela fut fort agréable, une autre dimension. Le but ne fut pas d’aller le plus vite possible, mais en fonction des conditions du jour, de choisir la stratégie adéquate pour boucler les parcours proposés.
J’ai aussi rencontré des parapentistes passionnés et avec une telle connaissance de l’activité, comme Romano Serra, BE2 qui m’a aidé à replier mon secours ouvert dans les Alpes, optimiser les réglages sellette sur le portique de Daniel et parlé des détails mentaux et techniques, mécavols et aérologiques que je ne n’avais pas saisis.
Bref, ce furent 15 jours et un immense bond en avant dans ma pratique et ma (com)préhension du vol avec des détails consolidés aux dires des pros qui m’entouraient et qui m’avaient vu voler l’an dernier… une maîtrise de la voile au sol plus grande et une très bonne technique dans le thermique. Plus présent sous la voile avec un pilotage enfin actif (frontale et petite asym) et moins de “au petit bonheur la chance”. Je pense enfin avoir compris qu’un bon parapentiste était un vieux parapentiste et que j’avais assez d’années devant moi pour faire évoluer ces qualités que tous les parapentistes expérimentés de ce forum ont.
Je tenais à rendre hommage à ces personnages passionnés qui ont tout fait dans leur passé et qui savent (re)cadrer avec tact et fermeté quand cela n’est pas parfait, que ce soit au décollage, à l’atterrissage, dans les choix de cheminement, de thermiques. Bref, sans que cela ne soit un stage, j’ai pu profiter de leur expérience et conseils pour mûrir et grandir un peu plus.
N’hésitez pas à aller voler à Ténrife avec eux l’hiver, car les thermiques y sont généreux et les occasions de voler au soleil parfaites pour débuter la saison.
Quelques photos pour agrémenter…
Voilà, le post de Triple Seven m’est resté dans la tête :
et après lu et relu ce post : http://www.parapentiste.info/forum/ailes-de-performance/pourquoi-et-comment-on-passe-sous-une-en-d-t39041.0.html, je ne me pose plus la question, je suis mûr pour une voler sous une EN D dans des conditions calmes, douces et laminaires voire légèrement thermiques, pour commencer. Ce n’est pas pour avoir une plus grosse (c’est trop tard ROTFL ROTFL ) Je continuerai à crosser cet année avec l’Artik 4 mais j’ai envie de ressentir le plaisir de glisser différemment. Mais quelle EN D sachant que j’ai un PTV maxi de 74 (54 kgs nu) ?
Je pense que le début de l’autonomie est arrivé 
C’est une blague le passae sous EN-D non ?
En même temps, il poste des photos de vacances où tout s’est bien passé et personne ne bouge… Du coup il sort un gros troll poilu pour faire réagir les gens. Logique ! :lol:
Non. mais u poste qui fait déjà 92 pages… Faut pas que ça s’arrête. Alors on relance sur la prochaine EN-D de M@tthieu. Et tu as déjà une petite idée M@tthieu ?
A+
L
c’est clair car si non y a comme contradiction avec le este du texte :mrgreen:
C’est toi le pro
j’hésite. J’avais l’opportunité de racheter une 4ème Hayabusa, mais au final une D récente coûte moins cher, bonne occasion je recherche sinon neuve (vu mon PTV, c’est rare les occases).
Sinon aerotibo, ce n’est pas une blague…
Les gens sensés sur ce forum ont toujours dit que quand on se posait la question, ce n’était pas le moment, mais je ne me pose plus la question. Juste savoir laquelle conviendrai… maintenant que je sais décoller et atterrir avec une C 