Mes premiers vols en autonomie

Une petite anecdote vécue hier pour confirmer … Je suis sur un site considéré de “plaine”.
Quelques cadors de la CFD (top 50) sont sur place avec des EN D - EN C.
Ils connaissent le site.
Pas de vent météo, cela ne peut tenir que grace aux thermiques qui passent.

La seule personne qui arrive à voler, se reposer au sommet est un pilote en EN-B
En plus sur certains de ces vols il n’allume pas le vario.
Le premier à s’extraire et monter au plafond c’est lui
Il ne part pas en cross parce qu’il n’a pas envie.

Comme dit Brandi à force de fréquenter les memes sites de plaine on identifie vite les pilotes qui sont en haut de grappe et ils n’ont pas toujours des EN-C, EN-B … évidemment pour les longs cross la difference à niveau égal de pilotage c’est la voile.

Plus je lis les messages de M@tthieu, plus cela me conforte dans l’idée que le parapente est réellement une activité à maturation lente, très lente, et que le nombre de vol n’y change pas grand chose…

Dans quelques mois voir même semaines, M@tthieu va arriver au même nombre de vols que moi. J’en suis à peine à plus de 200 vols cette année, et je suis convaincu que bientôt M@tthieu m’aura doublé.

La différence, c’est qu’il m’a fallu presque 5 ans pour en arriver là (j’ai commencé sans interruption en automne 2009). Cela signifie pas mal de journée où il m’est arrivé d’aller sur les sites et de pas voler soit parce que ça n’avait pas d’intérêt (déplier pour faire un tas, ou se faire secouer pour rien), soit parce que les conditions étaient vraiment trop fortes pour moi.
Et surtout ca m’a permis de prendre le temps de réfléchir à cette activité, ses enjeux, son exigence surtout pour le pratiquant.

Et du coup, c’est mon 4ème printemps déjà. Chaque année, j’avoue que je bave un peu devant la CFD. Mais je me dis aussi, que ce sont toujours les mêmes pilotes que l’on retrouve, et ce n’est pas un hasard.
Dès lors que l’on dépasse quelques dizaines de kilomètre en cross, l’engagement devient réel. Ce sont des points clés à passer où il n’y a pas le droit à l’erreur. Çà veut dire que si tu assures mal ton plaf, tu vas devoir vacher dans un endroit qui craint sévère.
Alors je regarde ces cross avec admiration, car il faut de tout, de la technique, du mental, de l’intelligence dans sa lecture des conditions…

C’est aussi et surtout beaucoup de persévérance, quant moi j’en ai marre de me mettre en attente 20 minutes, d’autres vont patienter 1h30 dans une combe, à zéroter le temps que ça reparte…

Je te dis ça, car tu sembles vouloir accumuler un maximum de vol en toutes conditions. C’est louable, mais cela ne ferra pas de toi forcément un bon pilote. Ce n’est pas parce que tu vas enchainer 4 vols dans la journée, dans les mêmes conditions plus ou moins moisis que tu aurais appris grand chose en fait.

A un moment, le parapente, ça devient complétement autre chose.
C’est être au bon endroit, au bon moment, avec un bon plan de vol, le mental qui va avec, l’aile qu’on connait par cœur et un (très) bon niveau de pilotage.

Pour l’instant, sans vouloir t’offusquer tu n’as rien de tout ça. Tu es peut-être là au bon moment et au bon endroit, car t’as suivi le mouvement (comme ces journées ou je sais pas quoi foutre et ou je me retrouve à 11h00 à st’hil au printemps et ou je fais un tas quand d’autres font 200km…), mais tu n’as pas encore tout le reste.

Il ne faut pas se leurrer, c’est un ensemble de chose. Cette équation, beaucoup n’arriveront jamais à la trouver. Soit par manque de disponibilité (on est jamais au bon endroit quand il faut), soit par peur (voler au printemps en thermique ça fait peur quoi qu’on disent, même les cadors le disent), soit par manque de technique et de finesse de pilotage… C’est vraiment multifactoriel.

A l’inverse, j’en connais qui a 50 vols tapaient déjà des St Eynard. Bon après l’histoire nous dis pas combien de sketch ils ont eux… Un peu comme toi :mrgreen:

Je pense que tu pars trop dans tout les sens et que tu ne prends pas le temps de la réflexion dans tout ça. Tu restes convaincu qu’il faut voler tout le temps, accumuler des vols dans n’importe quelle conditions.

Plusieurs personnes te disent, et c’est parfaitement mon avis (comme le dit Piment) qu’il faut plutôt choisir les bonnes conditions où on se fait plaisir tout en progressant, et où l’on peut taper des bornes si possible, plutôt que de chercher à se “battre” en l’air dans des conditions inexploitables où au final personne ferra rien.
A ce petit jeu (celui de se battre contre les éléments), je te garantis que tu seras TOUJOURS perdant. Et ce sera au mieux l’arrêt de l’activité par peur, au pire l’accident grave.

Moi aujourd’hui après 5 ans de vols, je suis assez lucide sur moi même. Je sais que ma disponibilité pour le parapente n’est pas totale. J’aime faire autre chose parfois. Donc je loupe certains créneaux. Je n’ai pas envie de faire des centaines de bornes pour aller voler. Seconde erreur.
Ensuite, j’ai vite la trouille en l’air, je n’aime pas spécialement me retrouver à 1000m/sol et je n’aime pas me faire secouer pour rien. Enfin, je ne supporte absolument pas les tours de manège, et les 3.6, wings et autres joyeusetés ne sont pas pour moi.
Pourtant, j’ai une assez bonne finesse de pilotage dans tout ce que je fais. Je suis très bon skieur, j’ai été bon descendeur en VTT (on me disais que j’étais très “propre” en descente), je me rends compte qu’en parapente, je suis plutôt fin et je tiens parfois la ou d’autres n’y arrivent pas.
Mais voila cela ne fait pas tout, loin de là.
Je ne possède qu’une ou deux inconnues de l’équation… Au moins cela me permet de pas me blesser, car finalement, en 25 ans de ski, 15 ans de VTT et 5 ans de parapente, jamais eu rien de plus que des égratignures… C’est déjà ça !

Au tout début, j’étais comme toi. On l’a tous été je pense. On se voit tous déjà sur la CFD à déclarer 100 bornes. Ça parait simple, surtout quand les mecs tapent des lignes droites et enroulent 4 fois en partant des Richards dans le 05 jusqu’à Cham (j’exagère à peine).

L’an passé, ca m’a marqué, on était 7 à la dent. Antoine Boisselier jouait au dessus, reposait même au déco. Il semblait “piloter”… C’était le cas… On a été 6 à se mettre en l’air. Moi et mes 3 collègues on s’est pris une espèce de coup de pied au cul au dessus du Pas de l’Oeille (déco S). Perso, j’ai pas demandé mon reste, j’ai failli me prendre une frontale de l’espace, j’ai gratté 5 minutes puis voyant l’aérologie moisi, je suis vite parti. Mes potes ont fait pareils…
2 autres gars qui connaissaient Antoine sont restés eux à jouer aussi. Surement des bons, des jeunes de st’hil.
Bref, on était pas dans la même catégorie, Pourtant, mes copains étaient, ce jour là, tous des “vieux” pilotes, biplaceurs. Donc pas des manches.

Comme quoi, arrivé à un niveau d’engagement, l’écart se creuse…

Aujourd’hui donc, ce que j’aime en parapente, c’est un bon vol du soir à Saint Geniez dans du thermodynamique ou je peux reposer à coté de la caisse et rencontrer des gens très sympa. Faire du soaring à la dent à 2100m après une rando (samedi y’a 10 jours), faire un petit triangle modeste de 20 bornes dans le Cantal, ou un AR de 25 bornes dans le Vercors… Faire 100 bornes en parapente, ça me fait juste rêver… Rien de plus…

@Pipou, tu parles de la combe du Manival. A mon sens, cela ne pose tant de problème. Si tu es suffisamment haut à Chateau Nardant et que tu n’es pas contré la traversée se fait vite. Et il y a toujours St Nazaire pour poser. C’est très confortable. Alors évidemment si tu fais partie de ces gens qui tentent la traversée façon banzai à haute de tunnel, en effet, ça craint… Surtout avec une voile qui avance peu…

JulienF, on s’est souvent pris la tête (bien dommage) mais je comprends pourquoi maintenant. On n’a pas du tout la même vision du parapente, de l’apprentissage, de l’engagement, du plaisir. Il faut de tout pour faire un monde; tu as une certaine idée, j’en ai une différente; cela n’empêche pas d’avoir la même passion exprimée différemment. Depuis mes débuts en parapente je n’ai jamais menti, je n’ai jamais triché, je ne suis pas sur le forum pour me la péter (il n’y a rien à péter), ni pour faire étalage de qualités que je n’ai pas (et que l’on m’a prêtées à tort). Je ne crois pas que je sois un bon pilote mais j’espère en devenir un (technique, mental, observations, météo etc…). Depuis des dizaines de pages, j’essaie de raconter avec mon style (souvent plein d’enthousiasme) ce que je vis. Cela me sert aussi et quoique j’en dise les conseils, les critiques je les écoute (je n’ai pas dit que je m’y conformais tout le temps). Cela m’a peut-être empêché d’aller au tas, je ne sais pas, on ne saura jamais mais rien ne se fait par hasard.
Je ne cherche pas à faire la course avec quiconque, que ce soit au nombre de vols, au nombre d’heures, au nombre de kms parcourus pour aller voler, et au nombre de kms de mes futurs cross.

Je cherche à me faire plaisir, et mon plaisir est de voler quelles que soient les conditions - dans une certaine limite (que je commence à cerner après toutes les réactions suscitées) - mais aussi dans des conditions qui me permettent de me dépasser; mais tout me va : plouf (oui je sais au début je trouvais ça nul - mais quand on est en manque de sensations de vol, vaut mieux un plouf que rester au déco), soaring, conditions faibles, fortes, sorties de bocal et dans le futur cross, acrobaties, waggas etc…
Le vol libre et c’est surtout libre qui m’attire le plus, libre comme l’air… :ppte:

Je ne te connais pas assez pour te dire “tu devrais faire ceci ou cela” (et c’est cela qui m’a grave énervé au début avec tes leçons de morale) et même si je te connaissais, je ne dirais rien. Chacun vie sa vie comme il le sent, librement. Ta conception est bonne car elle te correspond; ma conception est bonne car elle me correspond. On n’est pas fait dans le même moule et donc on a des envies, des pratiques, des visions différentes.

D’un coup de baguette magique, si une fée me demandait “que souhaites-tu en parapente ?”. :grat:

Ce ne serait pas de faire des compétitions, ce ne serait pas de faire des cross de plus de 300 kms, ce ne serait pas de faire du tumbling ou autre hélicoptère. Non, ce serait d’avoir suffisamment de bagage technique, mental, tactique, aérologique pour voler un peu n’importe où, un peu n’importe quand (dans certaines limites évidemment).
Si j’enchaîne les vols de quelque nature que ce soit c’est pour donner à mon corps et esprit suffisamment de références kinesthésiques, de mémoire gestuelle, de repères temporels et physiologiques pour décortiquer des solutions,pour trouver des solutions aux problèmes rencontrés et futurs problèmes que je rencontrerai.

Je suis un intellectuel, un analyste, :prof: donc tu te trompes quand tu dis que je ne mature pas, je réfléchis plus que la moyenne (ce sont mes proches qui le disent - couper les cheveux en 4 - ), je cherche à comprendre, à expérimenter, à faire et refaire ce que j’ai ressenti, ce que j’ai mal fait, mal vécu. je suis certes têtu et un peu lent à la comprenette mais j’analyse tous mes vols, ploufs ou longs soarings.

Je suis lucide même si je manque de recul ou d’expérience; lucide sur mon fonctionnement et lucide sur la méthode que j’emploie (et qui n’est pas nécessairement la méthode de la plupart des gens du forum qui interviennent). Mais par essence, je connais la nature humaine et en discutant avec des potes ou des inconnus, je sais que beaucoup ne disent pas tout sur leurs sketches. moi je m’en fiche de le dire, je n’ai rien à cacher (c’est peut-être un tort mais cela fait partie de ma transparence et de ne pas paraître meilleur que je ne suis…).

J’écris et j’analyse chaque vol que je fais - plouf y compris et je consigne tout sur un carnet. Je marque ce qui a marché et ce qui n’a pas marché, ce que j’ai ressenti et les progrès que je dois faire. Donc quand on me parle d’un ego démesuré, bah non, c’est une mauvaise impression que je donne certainement à travers mes écrits. :frowning:

Mais oser se lancer dans le vide, oser voler dans du vent fort (ou faible), faut que je sois confiant en moi, faut que rien n’altère cette confiance sinon ça ne marche pas. Méthode Coué peut-être mais elle marche. Je ne veux pas éprouver la trouille viscérale car elle me paralyserait et m’empêcherait de voler. C’est certain.Je suis avide de comprendre, d’essayer, de me frotter à du dur. C’est comme cela que je progresse. Alors ai-je progressé en 9 mois ? des fois j’ai l’impression que oui, des fois que non. mais alors je ne connais qu’un remède : travailler, travailler, et encore travailler : bouquins, conseils, forum ET vols, vols, vols. Pour expérimenter et valider certaines choses. C’est comme un puzzle qui se construit petit à petit.

Certains ont pensé que j’étais un taré de revenir voler sur un site où j’avais fait des vracs dans des conditions plus fortes. Mais cela fait partie de mon processus d’apprentissage et de progression. J’ai validé la pression sur les commandes - par exemple. Voilà pourquoi je demande surtout des conseils techniques. Le reste bof…

Un adage : “qui peut le plus, peut le moins” et ça marche pour le sport, pour le parapente (pour moi). J’ai attendu 3 heures que le site de cet après-midi (photo ci-dessus) se dévente. J’avais faim, je suis retourné chez moi (30 kms) manger et j’ai vu sur internet que cela devait baisser à partir de 20h. J’ai re-sauté dans la voiture. J’ai encore attendu un peu.J’avais toujours à l’esprit le fameux twist (c’était sur ce site) et les trainées dans le champ. Cette fois-ci, anémomètre à l’appui, j’ai attendu que ça baisse aux alentours de 20, puis ai attendu le bon créneau car c’était rafaleux. Deux petits vols et j’ai encore appris (oui, mon leitmotiv). J’ai fini au bas de la pente par du gonflage, histoire de ressentir des choses que j’avais oubliées et que je voulais re-valider.

Voilà comment je fonctionne. Je ne suis personne, je suis quelconque mais c’est comme ça que je progresse. Ce soir, j’ai la satisfaction du travail accompli, d’avoir compris certains trucs mais il faudra que j’y revienne, car j’étais loin d’avoir fait ce que je voulais au final : raser la pente (c’est un champ en jachère) et soarer au-dessus d’une haie de buissons.

Alors un jour je serai un bon pilote, mais je sais que ça viendra avec l’expérience et avec le travail, avec l’abnégation et avec les expériences. Ca j’en suis certain.

Heureusement que je n’ai pas “tout le reste”, ça me ferait chier d’avoir tout compris en 9 mois ! (et certains ici aussi ! :mrgreen: ). Tu imagines, moins d’un an de parapente et je fais déjà des cross de 100 bornes ? Ce serait pas vraiment rigolo…

Est-ce que je grille les étapes ? quelles étapes ? faire 100 vols avant de ? faire 150 vols avant de ? non, ça vient comme ça vient…
Est-ce que je grille des jokers ? bah non pas plus que ceux qui grillent des cigarettes toute la journée…Je ne veux pas rentrer dans ce cercle malsain de penser “joker”, penser “accident”, “mort”, “paralysie”. A force de regarder les sketches, c’est ce qui arrive. A moins de les regarder pour leur aspect pédagogique “tiens il s’est passé ça parce que…” et non pas pour se faire peur ou se convaincre que le parapente peut être dangereux. :grrr:

Un tennisman devient bon parce qu’il joue, il joue, il répète des gammes. Pareil pour un pianiste, un karatéka, un motard. Donc pour le parapente, je fais pareil. Je ne suis pas doué, je n’y connais rien, j’enchaîne, j’analyse, j’apprends, je progresse et si un jour on me dit “bon pilote” bah tant mieux, mais je n’attends pas l’adoubement de mes pairs; non je vis cela par rapport à moi, mes sensations et objectifs. Je n’ai pas envie de dépendre du jugement subjectif des autres. C’est ça la liberté aussi… :bisous:

Ah j’oubliais : mon chemin(ement) est plus important que le but :wink:

Bons vols - ceux que tu aimes :pouce:

.

[quote]il n’y a pas de bon pilotes mais de vieux pilotes
[/quote]

C’est justement là toutes les preuves d’une “immaturité” dans la pratique.

Tu restes persuadé que la progression en parapente peut-être calquée sur ce qui se passe dans des sports techniques comme le tennis, la conduite d’une moto ou autre; où c’est finalement la répétition du geste qui prime pour acquérir la technique…

Ce que tu n’as pas encore intégré, c’est qu’en parapente, ce sont les conditions du milieu qui impose le rythme et non l’inverse.
Le gros problème c’est qu’on ne peux pas progresser comme par exemple sur un circuit, en répétant 100 fois le même passage et en essayant de passer un peu plus vite chaque fois, un peu plus à la corde, en freinant un peu plus tard…

La difficulté principale du parapente c’est qu’il faut s’adapter aux conditions en permanence, et cela ne permet donc pas une progression linéaire comme tu le souhaiterais;

Tu restes campé sur tes positions où tu crois que parce que tu n’as rien eu sur un site avec 25 km/h de vent, tu peux y revenir un autre jour avec 30km/h. On t’as déjà dis que c’était une grosse connerie, mais tu sembles ne pas l’avoir integré.

Pour l’instant tu n’as pas eu de sketch. Ce que tu appelles sketch, moi j’appelle ça des conneries de jeunesse qu’on fait par excès de confiance et qui était tout à fait évitable si tu avais pris un peu plus de marge (branchage, petites fermetures…).
Le vrai sketch - et encore heureux - ça arrive pas souvent, mais ça arrive même aux meilleurs. Le vrai sketch, généralement on ne s’y attend pas. Et c’est la qu’on prend conscience de tout ce que 3/4 du forum essaye de te faire comprendre depuis le début de ton fil.

Il faut vraiment que tu comprennes cette logique. Le parapente c’est comme sortir en mer. C’est pas comme sortir sa moto.

Enfin, tu parles de :

[quote]Non, ce serait d’avoir suffisamment de bagage technique, mental, tactique, aérologique pour voler un peu n’importe où, un peu n’importe quand (dans certaines limites évidemment).
[/quote]
C’est encore une preuve d’immaturité.
As ton niveau, tu peux déjà voler n’importe où, n’importe quand, dès lors que tu vas être capable de décoller.
Mais à quoi bon ??

A quoi bon se mettre en l’air pas toutes conditions si c’est pour ne rien faire ? A part subir la masse d’air parce que rien n’est exploitable ?!

N’oublie pas que le parapente, c’est un ajustement de curseur entre la prise de risque et la “performance”. Cela signifie que certains jours, la performance escomptée est bien trop faible par rapport à la prise de risque que l’on va prendre.

Il y a pas longtemps j’étais dans la Drome à Buc, la balise annonçait 35-49 max (donc très fort, trop fort pour que ce site “marche” bien). C’était assez marrant car certains volaient d’autres non. Les gars en l’air avec des ailes très perfo ne faisait pas grand chose à part la méduse.
Il y avait au sol plusieurs personnes dont une nana, son collègue arrive, un jeune, il avait fait 150m à pied pour monter à l’arbre a Jacques et ne voulais pas redescendre autrement qu’en volant. Il s’est mis en l’air, et s’est bien rendu compte que c’était nettement plus malsain qu’il l’imaginait. Avec le gradient, plus on montait plus on se faisait reculer jusqu’au moment ou je pense le risque était de se faire reculer derrière la crête. Il a volé 5 minutes et s’est posé aux oreilles. La nana a voulu faire pareil et à tout de suite chercher à descendre le plus vite possible (oreilles, petit wing).

Quand on connait les possibilités de ce site, qui est clairement super agréable en conditions installés avec 25-30km/h de vent (possibilité de faire des waggas, de reposer plus haut…), on comprend qu’il n’y a aucun intérêt à y voler avec plus, car cela rend les conditions inexploitable pour le commun des mortels.
Franchement voler dans ces conditions était juste de l’excès de zèle. Aucun intérêt.
Je ne doute pas que tu aurais peut-être toi même osé te lancer et aurais été content de toi.

Mais tu verras que dans quelques années, ta vision du parapente aura complétement changé. Et tu auras compris que le but ultime c’est pas de chercher à voler n’importe ou n’importe quand.

Encore une fois, c’est pour cela que je dis que tu n’as pas de maturité encore dans la pratique. Et ce n’est pas la peine de chercher à la justifier, c’est un fait, tu n’y peux rien. On a tous commencé comme ca.

(en préambule je dois avouer que je n’ai pas tout lu en détail)

concernant la progression, il me semble clair que des gars de la jeune generation, comme hamard, n’ont pas dû trop trainer sous une A.
et probablement pas dû trop trainer non plus sur les forums pour savoir pourquoi et quand une aile ca ferme :wink:

il me semble clair que matthieu est surmotivé, et s’investit enormément … tout en habitant loin du premier déco, ce qui fait surement une différence énorme.

Ton histoire me rappelle ma matinée de Samedi dernier.
Sur mon champ de chevre desert et adorée, j’arrive, ca ronfle OOONO (donc turbulent) avec de gros petards bien désorganisé (l’ouest + le soleil + le blé + le fait que c’est le printemps )
Le temps de sortir le matos, je calcule que ca peux le faire surtout qu’un redressement NO est prévu (un forcissement des thermiques aussi…) bref je me mets en l’air et “joue” avec les premiers cycles. Je savais que ça allait “tarter”, de ce côté là je me suis pas trompé sortie face au vent d’un gros pétard : :vrac: je prends ma premieres grosse frontale (c’etait pas un clignotement de stab, si tu vois ce que je veux dire…) Bref, j’ai une voile bien amortie et sage, l’abatée est raisonnable et ça réouvre seul tres vite. reprise de vitesse et demi tour dans la bête: celui là je le laisse pas partir sans moi ! mais malheureusement c’est pas franchement enroulable même sur la tranche :frowning: du coup je reviens attendre le suivant en cherchant sur les champs devant. 45 min que je bataille pour esperer sortir et partir. Je pense déja à poser, car dans de telles conditions “un peu sport”, c’est vite fatiguant et j’ai un peu :bu: la veille…Finalement en croyant que c’est mort, je ressort en enroulant un truc à 45° (voir moins) et me fait mes 5km derrieres (pas plus car à 70km/h sol avec ma voile, ca donne pas envie d’aller plus loin).
Sinon j’en reviens a nos moutons, avant de partir avec mon pétard teigneux; un pilote “autonome” arrive avec sa Nemo au déco, pendant que je me refais entre 2 arbres (voui des fois ca touche avec les pieds et pourtant je suis pas JBC), je passe en rase mote au dessus de lui et comme je le “connait” je lui dit : c’est Ouest et ça ronfle…bref avec ta némo, ca va pas etre rigolo…premier gonflage il se fait arracher…il attends un peu que le gros cycle passe (15/20min) et à un moment il se mets en l’air. son plan de vols a été simple : tout droit et attéro. Je l’ai pas revu de la journée, alors que le soir vers 15h ca devenait pesque parfait. Mais bon son capital confiance, a à mon avis a pris un sacré coup.
Bref, j’ai l’impression aussi que certains mecs sont plus dans l’optique :“il le fait, pourquoi pas moi?”, que dans , “je vole pour me faire plaisir à mon niveau”. C’est souvent ce genre de gars qui pense que la pente école c’est que pour les init et que le gonflage, ça ne sert qu’a abimé sa voile…mais bon a eu pire dans la journée: un autre arrive, vers 15h30 au déco, (20vols je crois?) il y a encore des rafales à 35/40 au plus fort du cycle, c’est volable pour qui sait se placer dans cette masse d’air mais dans la compression du déco…pourtant c’est pas faute de lui avoir dit de descendre mais comme il est “autonome” , grace à lui : on aura eu droit à un beau “dos voile” en marche arriere…
Le gars ne comprends pas toujours pas que le parapente, c’est pas aussi simple que conduire un vélo ou sa BMW…
Nous avons trouver un mot pour eux : le candidat … voire le condidat.
Bon ok chacun à son niveau, on l’est tous un peu. :tomate:
Analyser 3Go de vidéo de go pro apres le vol c’est bien, mais tant que l’on a pas pigé que pour le parapente la réflexion ce fait AVANT :bang:

:+1:

C’est ce qui donne un coté frustrant à la chose. Samedi je n’ai pas décollé à Chamery quand tous les guns pétaient des records du site à plus de 200 bornes, et qu’en local c’était particulier.
Et lundi par contre au mont saint père, super vol, dans du fort certes, mais bien moins haché que samedi à chamery, donc le risque valait la récompense :

https://plus.google.com/photos/110828293332929446954/albums/6015168213444896129/6015168265538499602?authkey=CL3Bn5G0yN3usAE&pid=6015168265538499602&oid=110828293332929446954

Regardez la Diamir qui m’a pris sur sa cam : son pilote lève les yeux au ciel et dit “oh mon dieu”, oui une NK1 a poudré une Diamir :clown:

Bon pour être objectif, pour monter ca change rien la NK1 ou la Diamir, ca monte pareil, mais ensuite pour rester en l’air c’est assez différent, on me voit au radada sur les arbres sur une autre photo quand la Diamir est restée en l’air elle !

Allez, bons :ppte: avec chacun sa perception de la pratique et sans oublier que :ppte: + :lol: peut très vite se transformer en :vrac: + :affraid:

Soyons prudents et modestes face aux éléments.

Oui Over, j’habite à 40 minutes du premier déco en est, sinon pour sud c’est 1h. Il n’y a que pour le nord et l’ouest que c’est plus proche environ 30 minutes mais c’est souvent fermé (cultures). Ce mois-ci le pire a été d’aller à 125 kms, lever à 6h. J’ai galèré pour trouver. Puis c’est devenu trop fort, je suis allé manger, et… Il a commencé à pleuvoir. C’est beau de marcher une heure dans la forêt :wink: je l’aurais jamais fait avant ! Lol

La Mecque du parapente, le lieu où il faut voler : lequel est-ce ?
Après un stage mini-voile très prometteur (dixit le DTE), les Alpes du Sud développent des orages pénibles et je décide de migrer vers le nord. Je rejoins un couple de copains de l’Aube dans ce lieu mythique : Annecy. Des noms évocateurs : Doussard, Planfait, La Forclaz. Mais ce n’étaient que des noms pour moi…jusqu’ici.

http://i39.servimg.com/u/f39/11/35/91/11/20140510.jpg

En ce samedi matin 31 mai, je me réveille dans le petit village de Montmin, la couche d’inversion est basse et occulte une bonne partie du paysage. La montagne est moche sous son capuchon opaque, feux anti-brouillards obligatoires. Les préparatifs d’une “race” (course à pied avec des milliers de participants) se font sentir. J’arrive au col de la Forclaz, plongé dans la poix. Je décide de descendre alors vers Planfait, mais à 8h du matin, ce n’est pas prêt d’être encore levé et finalement, je rejoins ce couple d’Aubois à l’atterro de Perroix. Quelques minutes plus tard, je décide de ploufer -histoire de me re-familiariser avec la Mojo 4 et re-découvre ce qu’est un déco moquetté où beaucoup d’élèves de plusieurs écoles s’affairent.

http://i39.servimg.com/u/f39/11/35/91/11/20140511.jpg

2 dos voile et un face-voile, 3 ploufs de plus en plus longs, avec des essais de toucher la cible à l’atterro, de ne pas survoler les maisons et de bien rentrer sur le terrain avec de belles approches classiques. J’ai raté le thermique de droite et je dois poser vers 11h30 un peu déçu. Le ciel se faisait plus bleu, la brise plus forte. Mais pas dans le bon timing et pas dans le bon endroit. Tout est nouveau, sans vario juste des sensations à essayer d’affiner avec la sellette et la voile. Bons exercices. Des gens très sympas que ce soit du côté des moniteurs ou des élèves. On décide de manger au restau-bar L’atterro, puis comme le ciel se découvre vers La Forclaz on y part en milieu d’après-midi.

http://i39.servimg.com/u/f39/11/35/91/11/20140512.jpg

La magie d’un lieu maintes fois décrit, vu sur internet. Comme si un tennisman allait à Roland Garros. Beaucoup de monde sur la route et difficile de se garer. On va marcher. Ce n’est pas une mini-voile ! On gravit le chemin qui monte au déco, avec cette odeur âcre du goudron fraîchement posé. Beaucoup de promeneurs, de touristes, et ça grimpe dur. Mais le paysage est grandiose. Je vois un artiste faire des hélicoptères au-dessus du déco. Le vent souffle par rafales de plus en plus fortes.
Je sens que j’ai fait l’ascension pour rien…Au bout du chemin qui serpente, je vois un amphithéâtre à ciel ouvert avec des spectateurs, des dizaines de pilotes qui attendent. Et un régulateur vêtu de rouge qui aide. De la belle moquette.

http://i39.servimg.com/u/f39/11/35/91/11/20140513.jpg

Jamais je n’ai vu autant de gens en attente et beaucoup, beaucoup de biplaces…
Je suis autant impressionné par la foule dense, que la majesté des lieux, vue imprenable sur le lac…et par les sketches qui se succèdent. Pilotes balancés en arrière, des voiles qui se tordent dans tous les sens. Les balises indiquent entre 20 et 38; en l’air, les gars avec des C avancent avec du mal me fait remarquer le copain. Pas grave, je prépare ma voile et j’attendrai que ça se calme ! Quitte à voler à 20h !!

http://

La voile en boule, j’attends et regarde le spectacle. Puis le vent baisse au déco. Allez faut y aller me lance Stéphane le pote. Je ne suis pas rassuré par ce que j’ai vu. Je dis au régulateur que c’est ma première fois à La Forclaz. Trop sympa, il me donne l’endroit idéal pour ne pas trop subir le vent. Stéphane me tient la voile au cas où. Je m’enferme dans tous ces petits gestes répétés maintes et maintes fois. je fais abstraction de tous ces regards qui vous scrutent. Les autres parapentistes, confirmés et novices. Je n’ai pas envie de faire un sketch. En plus sil y a un gars du forum… ROTFL
Je m’attends à être un peu arraché, et de devoir courir vers la voile pour atténuer l’effet spi. J’attends le bon créneau, j’entends le régulateur dire que je peux y aller quand je veux. Je regarde les biroutes, je ressens le souffle du vent , je fixe ma porte de sortie, personne n’autre à côté de moi. Ca baisse un peu, je monte la voile, elle ne tire pas trop fort, je me retourne, je stabilise la voile, me penche en avant et hop, je décolle telle une fusée comme es autres, à la verticale. Ca balance un peu, ça secoue un peu, tangage, roulis, je respire et me rappelle toutes les sorties par vent fort dans ma région de Troyes, je respire profondément, je sais que j’ai vécu des moments plus stressants, plus violents, je regarde les autres voiles et voit où ça monte. Je tiens bien ma voile et essaie d’anticiper les baisses de pression dans les commandes, temporise les mouvements incessants de tangage. Le vario ne cesse de biper. Je m’approche de la crête et prend garde de ne pas me retrouver sous le vent, je monte, je descends, j’observe ce que font les autres, j’aperçois les dents de Lanfon mais pas assez de gaz pour rejoindre même si je vois un gars zéroter au bas du Lanfonnet pour essayer de remonter. Pas cette fois-ci, je tourne, profite des nuages qui me tirent un peu, je ne sais même pas ce que m’indique le vario, j’entends juste le bip bip. Un biplace me montre la voie, je le suis en faisant attention à sa turbulence, il est déjà loin et haut devant; péniblement mais à force de atience, je regarde mon vario, à 1900m je décide de partir tenter l’aventure pour traverser le lac, vers la crête en face (la côte des boeufs ?). Tant pis, je verrai ce qu’il se passera et si je perds trop de gaz pour la remonter, j’ai un plan B, filer vent de cul vers Doussard. Je baisse un peu, suis un nuage qui me stabilise aux alentours de 1700m, puis il se désagrège au milieu du lac, plus aucun nuage aux alentours, ils ont tous décidé de rester accrochés aux sommets et me voici au milieu de nulle part entre lac et ciel bleus. C’est magique, je suis un aventurier sous sa voile. Je me mets à finesse max mais je baisse, j’essaie taux de chute mini mais je suis encore loin. Je pourrais tenter de rejoindre la crête mais je ne vois plus de voile suivre la crête, alors je décide sagement de ne pas tenter cette fois-ci, je sais qu’il faudra plus de gaz dès le départ et donc je survole un peu la terre ferme et de repartir dans l’autre sens en me laissant dériver gentiment vers Doussard. Deuxième traversée du lac, c’est trop bon de voir les bateaux, les gens profiter du soleil; personne dans les airs, no stress. Je me dis que je peux essayer de remonter en dynamique le long de la crête, mais le vent est mal orienté, tant pis, je survole Doussard, quelques bulles thermiques, je me positionne pour un atterrissage avec une belle approche en U, l’atterro est bondé de gens qui gonflent, de deltas posés.

C’est grandiose de naviguer entre ciel et lac, de décider d’aller à un point B, puis C, de se laisser des chances d’atteindre le point D et d’arriver à sa voiture après un périple de… 11 kms !

http://parapente.ffvl.fr/user/159604/cfd/declaration/20146503

Mais ce voyage valait tellement plus à mes yeux, troisième sortie de bocal, lieu inconnu, panorama à couper le souffle, quand j’ai mis les pieds sur terre, je regrettais… de ne pas être resté en haut, ivre de plaisir intense, avec des moments intenses où il faut se battre, et puis des moments plus calmes où on se laisse monter, glisser.
Rester vigilant et concentré. Faire attention aux autres, au vent, aux thermiques qui affolent le vario, aux crêtes, au relief. C’est trop magique !

http://i39.servimg.com/u/f39/11/35/91/11/triang10.jpg

Ce vol comme tant d’autres resteront inoubliables. Il est la somme de tout ce que je ne pensais jamais oser faire, rêver, entreprendre et les “incidents”, les sorties épiques de cet hiver m’ont forgé quelque chose que je en soupçonnais pas, mais qui m’ont servi à chaque instant.

Tout ça pour ça mais quel “ça” !! :ppte:

J’avais encore des lumières dans les yeux quand j’ai raconté mon vol 3 fois dont à des élèves rencontrés le matin à Planfait. “Achetez, une voile, et osez, vous verrez, c’est une motion magique, incommensurable”.

Un seul problème : on a envie de le refaire en mieux… j’ai pris des conseils précieux hier soir et donc je cours me préparer pour cette journée qui s’annonce encore plus belle !!

Bons vols à tous !

:pouce:

Vole prudemment, j’aimerai beaucoup continuer à lire longtemps tes récits enthousiasmants qui me rappellent ma jeunesse de pilote.

:pouce:

Merci et pas de problème… j’ai l’impression que plus mon expérience augmente, plus le temps avance, plus je prends conscience de certaines choses que je ne soupçonnais même pas avant. Mon esprit aventurier et engagé aurait-il disparu ?

les chevilles se sont un peu dégonflées. c’est normal et c’est tant mieux.
la vraie saison commence, c’est clairement pas maintenant qu’il faut tenter des trucs trop engagés à ton niveau (ni au mien, je te rassure :wink: )

:dent:

tu peux prendre un peu de temps pour relire les 35 pages de tartarinades dont tu nous as gratifié depuis septembre :pouce:

et bon vols safe pour la suite,

ps.
en tout cas, tant mieux si c’est pas toi qui a fait le tour du rond point a faverges !
http://www.parapentiste.info/forum/incidents-accidents-de-parapente/incident-marlens-74-010614-t35289.0.html

Non, non ce n’est pas moi - je n’en n’ai pas entendu parler d’ailleurs.
Tartarin de Tarascon…:wink:
Je ne pense pas avoir les eu les chevilles gonflées, j’ai peut-être pris les choses trop à la légère parfois - eu égard aux conséquences désastreuses que cela aurait pu avoir.
Un pote m’a dit qu’il avait un de ses copains qui avait fait fait 10 fois moins d’incidents en beaucoup plus de temps et s’était retrouvé cassé en deux.
Je mûris mais cela me fait peur avec le recul d’avoir “peur”. Aujourd’hui deuxième vol de SIV, c’est très fort, je me fais embarquer au déco. D’autres pilotes se font aussi arracher : twist, retombés par terre etc…
Le moniteur me replace ma voile. Je ne sais pas pourquoi, j’ai demandé 5 minutes pour me re-concentrer et me remettre de mes frayeurs. Il me dit que je n’aurai peut-être plus de créneau. Mais je ne le sentais pas. Je lui ai dit que cela n’était pas grave. 2 minutes plus tard, ils annulent les 3 derniers vols de SIV. J’étais content de plier et de redescendre en voiture… :grat:

C’est normal d’avoir des périodes de mental moins fort. Ce n’est pas mal d’avoir peur (sans tomber dans la psychose et le stress permanent – autant abandonner l’activité dans ce cas).
C’est un peu dur à vivre, mais pour reprendre un poncif “il vaut mieux regretter de ne pas avoir volé que regretter d’avoir volé”.

En sortie club la semaine dernière, j’ai renoncé aux vols 2 jours sur 6. Je sentais pas la météo, l’aérologie, le site… je le sentais pas. Ca m’a cassé un peu le moral, mais mieux vaut un moral cassé qu’un dos cassé.

Tu peux preciser ??

au fait m@tthieu il y a truc qui m’échappe entre la trace et ton récit : jamais tu ne vises le roc des boeufs (du moins le point de raccrochage).

le pire c’est qu’apres y a des fois tu renonce au vol et tu regrette même pas alors qu’il sont tous satellisé et font un max de borne :smiley: