Simple : cette pratique n’est pas assurable <=> aucun constructeur n’est aujourd’hui capable de produire un dossier justificatif du dimensionnement de son produit pour ce type de sollicitations, et encore moins de définir un potentiel (un nombre de cycles au delà duquel on refond ou on réforme)
Conséquence : tout passager d’un bi faisant des évolutions acrobatiques devrait avoir signé une décharge
Et même dans ce cas, en cas d’accident on ne pourra pas empêcher les ayants-droits du passager d’attaquer en justice le pilote (s’il n’est pas mort) et/ou ses ayants-droits et/ou le constructeur et il y a fort à parier qu’ils gagneront
Et je ne vous parle pas de l’attitude de la DGAC si un accident fait des victimes collatérales au sol (du genre “cratériser” sur femmes et enfants jouant au bord de l’atterro)
En l’état de nos connaissances, l’accro en parapente c’est l’aéronautique des débuts et des barnums de l’entre-deux guerres : ça passe jusqu’à ce que ça casse… et on monte plus gros… et on continue car on a rien à perdre (comprenez : pas un rond, pas de famille, personne qui vous attend à la maison, pas de chien… etc.)
PS : 1 question = quel constructeur de parachute (biplace ou même solo) garantit l’intégrité de son produit en cas d’ouverture en chute libre ? quelqu’un peut-il nous citer un modèle équipé d’un glisseur (retardateur d’ouverture) ?
Une petite analyse rapide : quand le bi casse, au bout de 3 secondes il a environ 20 m/s de vitesse de chute (en comptant que ce qui reste de la voile traine un peu…)
Mais ça a tenu parce que la vitesse initiale n’était pas importante
S’il avait pété en 360 à 20 m/s, c’est 4 fois plus d’énergie qu’il aurait fallu dissiper à l’ouverture au bout de 3 sec… et ça aurait été terminé pour nos joyeux lurons
Idem s’il rate la première poignée deux fois