bon alors je ne sais plus où j’avais vu un joli dessin qui illustrait ce que je vais dire mieux qu’un long discours, mais comme je ne sais plus ni où ni quel siècle je l’ai vu, je vais le faire façon long discours :dodo:
donc commençons par décrire une masse d’air normale.
tu peux (ou pas) avoir des basses couches stables, mais tu as forcément une couche convective (celle dans laquelle on vole) et forcément tu as une zone de stabilité au dessus (sinon on ferait des plafs jusqu’à la lune)
Soit un thermique qui part de le zone convective. forcément il se casse la tête sur la couche sable au dessus. Suivant s’il est fort ou pas, tu va même pouvoir monter un peu plus haut que la limite.
comme il se casse la tête dans une couche qui ne veut pas de lui, forcément ça fait des rouleaux … donc tu perds de la mana à piloter ton aile dans des turbulences.
ça fini par ne plus monter … mais ça va même redescendre un peu, donc tu va insister pour remonter à la même altitude que tout à l’heure (tu perds encore de la mana, du temps (*) …)
tu remontes à l’altitude maxi, tu décide de quitter le thermique …
sauf que tu quitte ta colonne thermique pour une masse d’air plus chaude, dégueulante et bouillonnante qui a refusé le thermique donc non seulement tu te fait brasser mais en plus tu perds ton altitude beaucoup plus vite que si tu était resté dans la zone convective.
au final, toute l’altitude supplémentaire que tu as gagné est très rapidement consommé, pour arriver de l’autre coté à la même altitude que celui qui aura quitté le thermique à la limite entre la zone convective et la zone stable, plus basse que le sommet de thermique
(*) et ne pas oublier que le cross est (rapidement après les tout premiers) une course contre la montre.

). Des pilotes qui font de gentils tours de vallée mais qui parlent de pousser au deuxième barreau ou de ne pas faire les plafonds pour ‘optimiser’. Ca sert à quoi ? :grat:
