PTU

J’adore les rires de soulagement de la fin (et si ça pouvait filer un arrêt cardiaque aux bonnes soeurs du forum…)

http://www.youtube.com/watch?v=ysK8_TPEYBE

:bravo:

:mdr:

Sinon la vidéo est intéressante, elle démontre que des pilotes de très haut niveau sans capable soit de grosses erreurs d’analyse, soit de prises de risques énormes pour gagner (quoi ?) et que ce n’est pas parce que cela se termine bien sur ce coup-ci, que cela le fera une prochaine fois.

N’oubliez pas qu’un très bon pilote français s’est blessé très sérieusement à l’issue de son glide final lors de la PWC Cœur de Savoie 2017. Alors quand les très bons arrivent à se blesser pour ne pas avoir pris suffisamment de marge (ma synthèse de ses propres conclusions), il me parait évident que pour nous autres pilotes lambda cela ne peut qu’être encore plus probable.

Alors merci Olivier d’apporter de l’eau à mon moulin sur l’intérét de nous inscrire dans de Bonnes Pratiques Sécuritaires. :pouce:

http://www.parapentiste.info/forum/fils-reacutecents-non-lus-sur-le-forum-de-parapente/bonnes-pratiques-securitaires-bps-quen-pensez-vous-t49863.0.html;all=

:trinq:

Bof… il y a des prés accueillants un peu partout, vacher dans ce coin-là n’est pas un problème. Par contre vacher à 3 en même temps dans un mouchoir de poche, sans entrer en collision, voilà qui est du grand art en même temps qu’une prise de risque absurde.
Il y a déjà bien assez de risques comme ça.
Quant au titre “PTU”, cela me fait rigoler, tant il est évident qu’on ne s’applique à faire des PTU que quand on vole en école et qu’on ne sait pas encore se placer pour gérer l’approche et la prise de terrain.
La notion de PTU est surtout un outil pédagogique qui donne de bons repères à l’élève pour gérer sa phase d’atterrissage. Les trajectoires des élèves renseignent les pilotes expérimentés en approche et cela contribue à la sécurité de tous.
La problématique est un tantinet différente quand on pose aux vaches.
:trinq:

J’ai connu pire comme prise de risque, mais j’ai bien rigolé en voyant l’atterro !

J’imagine la gueule du proprio qui voit tout a coup débarquer 4 parapentistes dans son jardin ! (Enfin 3, le 4ie fait agent extérieur en posant dans la rue).

Sinon oui ca ne m’étonnes pas que ces pilotes cherchent jusqu’au bout à continuer !
Par contre en effet, même si les conditions de la journée semble marginales, ils ont probablement pas assez assuré le coup en amont pour se trouver dans cette situation de m***.

Entre assurer ou aller vite, il faut faire le choix. A priori mauvais choix pour eux vu qu’ils n’ont pas bouclé.

@ Viviane,

Pour tes moniteurs-Maîtres à penser que tu cite si souvent, on ne peut qu’espérer qu’ils ne te lisent pas ici, ils se retourneraient dans leurs sellettes.

La PTU n’est pas juste un outil d’apprentissage, bien que très performant pour enseigner la construction en lieu et place de l’improvisation de la prise de terrain. Non la PTU est la référence des prises de terrain déjà parce que elle permet la perte d’altitude au vent du terrain ce qui est la chose la plus sensée et surtout elle permet la meilleure gestion de l’espace aérien et de fréquentation dans les derniers moments de vol.

Tes arguments sont ceux des pilotes qui faute de s’imposer un vrai travail d’apprentissage de la PTU, ne sont pas sûr de leurs capacités à bien la réaliser et préfère de ce fait ; bricoler plutôt que construire leurs prises de terrain sous le vent de l’attérro dans des PTS ou PT8 hasardeuses dès que la brise soufle un peu trop et surtout perturbante pour tous dès qu’il a un peu de trafic.

Mais à quoi bon develloper, ce n’est qu’un autre marronnier du forum…

:trinq:

La PTU, c’est bien … quand tout le monde la pratique.
Il suffit d’un ou deux pilotes pour mettre le souk.
Et sur les sites fréquentés où elle est la meilleure solution, il y a toujours un chien dans le jeu de quilles …

Tous les passages que tu as pris le temps de citer n’ont pas grand chose à voir avec le schmilblik. Le probleme des gens qui veulent absolument imposer leur marotte personnelle à tout le monde c’est cette tendance à faire feu de tout bois, la grille de lecture unique. Ca fatigue.

C’était d’ailleurs un peu le but, hein… :wink:

Je pose presque toujours comme ça… :frowning: :frowning:
Méchante Viviane.

Je dois bien faire rigoler alors. Quand je me pose à Talloires, je m’applique à bien faire ma PTU en conditions de brise établie. C’est quand même le plus pratique, particulièrement sur cet atterro d’ailleurs. Et il se trouve que la dernière fois que je m’y suis posé, j’ai vu une Diamir en PTNawak se poser hors terrain… sous le vent du terrain (comme pas mal de gens en PTS à Talloires)… et il me semble que ce n’était pas la première fois… Peut-être que lesDiamirdePlanfouillequisaventseplacerpourgérerl’approcheetlaprisedeterrain gagneraient à tenter la PTU histoire de rigoler.

A chaque fois que je fais une ptu sur un ptit terrain j’me loupe ça donne put…de PTUS :oops: mais on s’en fout PTU PTO PTQWRTY c’qui compte c’est d’être dedans :stuck_out_tongue:

Le secret c’est de pomper comme un veau à 5 m/sol comme en compet de précision d’atterrissage! :bravo:

Et pour en revenir à la vidéo du topic, je trouve que les mecs gèrent pas trop mal au final. Je me souviens très bien de cette manche, là où ils posent c’est à 1km de l’endroit où je bossais à l’époque, on voyait la grappe enrouler super bas dans du rien. La plupart des pilotes s’en sont sortis d’ailleurs, c’était beau à voir.

Ce raisonnement me semble à côté de la plaque. Les pilotes PWC ont beau être bons, ils volent avec un énorme enjeu et ça fait prendre plus de risque que le pilote lambda dans certaines situations (avec ou sans voile homologuée :twisted: ).
D’ailleurs, on voit rarement un pilote loisir accéléré à fond à moins de 50m/sol, qui rentre les mains dans le cocon pour gagner en traînée…

Je ne trouve pas qu’ils prennent des risques inconsidérés lors de ce posé.

hors sujet:

Etant élevé dans le Trièves, pas tres loin du pays des hobbits, je pratique un approche au vent du terrain quand la brise est établie ou s’il y a du monde, je fais une branche vent arriere puis j’ajuste avec des S s’il besoin. Je n’aime pas cette PTU avec le dernier virage à 180°juste avant de poser…
Il est vrais que je dois être moins discipliné que celles et ceux qui pratiquent dans les industries-temple de la consommation Mecques du vol libre.

Euh, en théorie au moins, ce sont 2 virages à 90° séparés par une ligne droite significative appelée “étape de base”, que tu dois bouffer si tu fais un 180 à 3 mètres-sol, effectivement…
En cela, le dernier virage est exactement similaire à celui que tu fais (que je fais) après ton dernier S pour entrer en finale.

Ce que tu fais et à moins de faire 36 S, est bien une PTU que juste tu ajustes dans ton étape de base. Il y a évidemment des terrains ou conditions moins evidents que d’autres qui nécessite un tel ajustement. Mais l’essentiel de l’esprit de la PTU est dans le fait de faire au mieux sa perte d’altitude au vent du terrain dans un espace ouvert pour minimiser les zigoullis sous le vent.

Et je n’ai pas dis que ces pilotes PWC ont pris des risques inconsidérés, mon allusion au fait que les meilleurs arrivent à se blesser se voulait surtout un rappel que pour les moins bons, la grande majorité, la même situation dangeureuse au demeurant ne pouvait qu’en être plus risqué du fait d’un moindre niveau. Pour imager, on peut supposer que parmi nos copains Tchèques, une paire aurait terminé sur les toits ou… dans les murs.

Enfin le pilote blessé dans sa finale de PWC met lui même la cause de son accident dans le relâchement de sa concentration lié entre autre à la fatigue. Bref, un oubli momentanée des Bonnes Pratiques Sécuritaires lie évidemment aussi à la pression et/ou excitation du fait de l’importance sportive de l’événement et du caractère. Caractère spécifique de gagnant neccessaire pour faire d’un sportif un compétiteur.

Bon désole Viviane, mais je vais faire mon ‘relou’. Mais vu ce que j’ai déjà du encaisser je peux une fois de temps en temps…

J’ai l’impression qu’avant de répondre, tu te poses bien la question : “bon alors comment je peux-être cynique, ou méchante ?” Ca fait du bien quand tu mets une petite note positive. Mais c’est exceptionnel. Bref c’est un peu lourd ! Surtout quand ce que tu écris est anti-constructif.

La PTU est donc une méthode pédagogique, rien de plus ? Faut que tu ailles voler ailleurs qu’à Annecy. Je vois bien les pilotes de ligne improviser des approches en U pour certains jeunes pilotes et en S pour des plus expérimentés… Mais franchement comment on peut dire des énormités pareilles ?
Qui sait poser propre en PTU sait poser PARTOUT, même quand la PTU n’est pas applicable de manière académique.

A+
L

Ouaip, je défrise les bouclettes mais il faudra m’expliquer comment faire une PTU quand on pose aux vaches, sans biroute au sol, avec pour tout renseignement la vitesse indiquée par le vario qui donne grosso modo le sens dans lequel on va poser.

Poser en PTU à La Clusaz n’a rien d’évident, il y a des thermiques sur la trajectoire et on va louper le terrain, après cela craint.
Kif kif à Mieussy et à Chamonix, toujours à cause des thermiques en entrée de terrain.
Ce n’est pas plus évident à Montlambert.
A Planfait cela peut sembler un excellent plan… sauf que si on ne pose pas en entrée de terrain on va se faire remonter au moment de l’arrondi par un déclenchement thermique et cela devient vraiment craignos. Cela m’a valu deux malléoles en 2011 et une saison foutue.

La PTU de Doussard est elle aussi assez délicate parce qu’elle fait passer sous le vent de la salle des fêtes et quand il y a de la brise ce n’est franchement pas optimal. On la fait donc de l’autre côté en faisant gaffe qu’il n’y ait pas de delta en approche.
Quand le vent s’inverse le soir, la PTU n’a plus rien d’évident et on fait une PTS sous le vent (faible) du terrain.

Et qui va faire une PTU à Gourdon / abeilles ? Der pour tenter le coup.
Une PTU à Chamoux l’après-midi, quand la Maurienne tire, n’a rien d’évident et la première fois il m’est arrivé de faire un bon bout en marche arrière au 1er barreau avant d’entrer dans le gradient et de poser en douceur dans un pré accueillant. Depuis, c’est PTS au vent du terrain et demi-tour au-dessus, dans le gradient.

Les élèves des écoles ne rencontrent pas ces problèmes parce qu’ils volent en air calme.

Il faut être réaliste et s’adapter au terrain et aux conditions qu’on rencontre. On visite toujours un atterro qu’on ne connaît pas avant de monter au déco, certes, mais quand on vache il faut improviser pour poser au mieux en sécurité sur le terrain qu’on a choisi.
On vache souvent quand on fait du vol rando parce qu’il n’y a pas toujours de terrain propice près de l’endroit où on a laissé la voiture. Alors on en repère un en fin de vol et on fait au mieux.

Vacher avec un delta est moins simple qu’avec un parapente et nous avons tous vaché à des endroits où aucun delta n’aurait pu se poser, même piloté par l’As des As de la discipline.

Maintenant je sais bien que les pilotes de ligne ont d’autres contraintes pour construire leurs atterrissages et qu’ils ne s’amuseront pas à faire des PTS ou des zigouigouis avec un avion… mais la problématique est différente du fait de la longueur des pistes et de la vitesse toujours très supérieure à celle du vent (heureusement). Poser un avion aux vaches ne se fait pas souvent et l’exercice a toutes les chances d’engendrer un désastre.

Il ne faut pas voir d’agressivité dans ma prose. Elle peut donner cette impression parce qu’elle est assez précise et bien structurée mais je ne sais pas écrire autrement. Je ne suis pas du tout agressive et quand il m’arrive de faire de l’ironie ce n’est pas pour mettre les gens le nez dans leur caca, c’est juste pour mettre les rieurs de mon côté.
:trinq:

Quel ramassis d’inepties!!!

LA PTU est la seule qui te permet d’évaluer la force du vent PENDANT l’approche et d’ajuster en live en raccourcissant (rallongeant) la branche vent arrière ET l’étape de base. Au pire, si ça bulle vraiment fort, tu peux te rabattre sur une PTS en plan B, mais c’est en fait super rare quand le U est bien construit.
Et quand il y a de la brise, c’est là que la PTU est la plus facile, grâce à la finesse dégradée en finale.
Et franchement, dire que c’est craignos à Doussard (!!! DOUSSARD! L’attéro le plus énorme de France après le déco du Treh) à cause d’un tout petit bâtiment c’est au mieux une preuve d’incompétence, au pire de la mauvaise foi crasse puisqu’il suffit de faire le U de façon à ne pas passer sous le vent du bâtiment, c’est pas comme si y’avait pas de place…

Sur tous les sites dont tu parles et que je fréquente beaucoup (Chamonix, Chamoux, Montlambert), les hors terrain sont justement très (trop) souvent le fait de pilotes qui font toute leur approche sous le vent du terrain (PTS) sans avoir bien évalué la brise. Ca me fait tiquer car, pour Montlamb notamment, chaque hors terrain met le site en danger.

Je passe sur les conneries sans nom que tu débites:

  • “la vitesse donnée par le vario”
  • “PTS au vent du terrain et demi-tour au-dessus, dans le gradient”

Bref, il est grand temps de retourner en école pour bosser tout ça… Utiliser la rhétorique pour “justifier” un manque de compétence ou de technique, c’est peut-être amusant mais c’est un peu la honte quand même…

Houlala, houla, houla, woaw !
Pas mieux que la réponse de Laurent sur ce coup là…
Quand même, on peut se faire un peu de souci ! Donc manifestement PTU non pratiquée (bien sûr pour tout un tas de “bonnes” raisons), hors terrains en PTS et PTAlavacommejetepousse le reste du temps…
Allez vite pour 2018 l’organisation d’un “voler mieux” au sein de ton club, thème : la PTU en terrains variés et air agité.

Les opérations “voler mieux” sont vraiment une des très belles inventions à généraliser le plus possible. Tous les stagiaires que j’y ai vu passer en ressortent ravis des progrès effectués et des pistes de travail proposées. Elles représentent cette nécessaire remise en question dans la progression dont certain(e)s pilotes semblent manquer (même sur ce forum :tomate: ).

Après, les PTU peuvent (doivent) se travailler tout seul tout au long de sa vie de pilote. L’exercice de base et qui devrait être présent pour chaque posé de chaque pilote est de savoir faire une finale stabilisée de plus de 10 secondes. C’est possible quasiment partout, en tous cas sur tous les atterros énumérés par Viviane ; c’est vrai, peut-être pas aux abeilles, mais il suffit d’aller jusqu’à l’atterro de Valette pour les bosser.

Personnellement, après quelques milliers de vols, je continue à m’imposer des exercices de PTU quand je vole en solo : respect des plans à 45°, variété des zones de perte d’altitude en fonction des brises (fortes, légères, établies, changeantes), terrains à obstacles, en pente, etc. Un de mes derniers exercices a eu lieu à Courtet. En rentrant du Ménil, je me suis imposé la branche vent arrière la plus longue possible, et je suis allé la commencer au-dessus du clocher de St Baudille et Pipet (1,6km de vent arrière, soit 2mn30 en vol). Et posé dans la cible après 2 quarts de tour. Sans compter que j’ai la chance de pouvoir varier les voiles sous lesquelles je vole, et qu’on ne fait pas la même PTU avec une Zeno, une Alpha ou une Fazer…

La grande répétition de ces exercices permet que l’observation, la prise en compte des facteurs aérologiques et topographiques et le placement passent au stade du réflexe, et moins de la réflexion ; ce qui permet d’appréhender n’importe quelle vache de façon beaucoup plus sereine.