Septembre 2000, 4 copains entre 41 et 53 ans du pays du charbon Lorrain, décident pour bien terminer l’année, de participer à un stage initiation parapente. Mon frangin qui vit entre l’Ain et la Haute-Savoie pratique depuis 1993, a certainement fait office de déclencheur pour notre envie de voler.
Ce stage init effectué avec l’école UCPA fût, surtout avec le recul et l’expérience acquise depuis, un stage-misère ; Avec un moniteur BE, un élève-moniteur BE plus un aide-moniteur (?) pour une flopée d’élèves (pas de chiffres, il y a prescription, mais bien bien au-delà des 8 dont ont à l’habitude)
Mais bon, on etaient innocents et naïfs comme le pioupiou qui vient d’éclore et heureux d’être entre potes au soleil dans une ambiance sportive et somme toute conviviale.
Toujours est-il que ce stage avec des conditions météo idéales (jugement avec mon expérience d’aujourd’hui) s’est soldé pour tous par un grand vol. Fait pour les uns le vendredi soir entre 19 et 21 h passé et pour d’autres le samedi matin entre 7 et 8 h, tous en mode rafale.
Rentré en Lorraine et conscient que même accro au truc, nos compétences étaient encore quelques peu limitée. On s’est inscrit à des stages perf à la carte sur les W.E. que proposait en ce temps le C.E.M. et seulement là on a (commencé) appris ce qu’était vraiment le parapente. (Merci à Philippe Marck et toute son équipe d’alors et d’aujourd’hui)
Fin 2001/début 2002, on s’est tous acheté nos 1ers équipements et à la 1ère sortie, prevue pour faire du gonflage et que du gonflage, l’ancien du groupe s’est fait décoller “contre son plein gré” et a eu droit dans la foulée aux pompier et 6 mois à coucher à plat.
Du coup cela nous a mis un peu d’eau dans notre vingt et on a abordé la suite sur des modèles différents d’apprentissage. Pour ma part, jai choisi d’y aller piano mais sano quand les copains ont voulu (même l’accidenté remis de ses fractures) enchaîner les vols pour progresser le plus et plus vite possible.
Résultat 18 ans plus tard ; Le seul qui ne s’est pas blessé, le seul qui biplace, a fait de la compet et passé à 4 chiffres pour compter ses vols et heures de vols, celui qui vole encore et dans tous les cas le plus souvent, c’est bibi qui ne s’est pas pressé pour.
Donc ma conclusion à mon récit est que si tu veux devenir un jour, un vieux pilote. Appliques toi à une progression ordonnée pour une pratique raisonnée. Cela ne te coutera rien en qualité et même quantité de plaisir ressenti mais te permettra d’en profiter plus longtemps et à minima avec moins de périodes d’arrêts (forcées) entre. Le moindre bobo fait perdre plus de temps de vol que tout vol dont on s’abstient car il semble risqué.
Bonne continuation,