J’ai vu des pilotes gonfler face voile par vent de cul et courir en arrière comme des malades pour se jeter dans le trou à peine retournés.
Dire que je trouve ça très con est une façon d’édulcorer ma pensée.
Je gonfle dos à la voile par absence de vent, vent très faible ou léger cul, ou en montagne sur des terrains épouvantables qui interdisent de faire un moindre pas en arrière… et skis aux pieds, évidemment.
En fait il faut maîtriser toutes les techniques de gonflage pour pouvoir s’adapter aux conditions et décoller en sécurité.
Et hop, une porte ouverte bien enfoncée !
Je connais aussi des pilotes - dont certains compétiteurs - qui ne savent plus partir dos à la voile, c’est à mon sens assez lamentable.
J’en connais aussi qui ne savent enrouler un thermique que d’un seul côté. Je ne sais pas si c’est le syndrome du dahu qui produit des pilotes dextrogyres ou lévogyres mais cela me fait rigoler et quand j’en rencontre un dans un thermique je tourne dans son sens pour ne pas le mettre à la rue.
Toujours Zen en l’air, l’Ancienne.
Pour moi, dans un sens ou dans l’autre, c’est kif kif… mais quand je courais en moto je prenais des angles déments à gauche et seulement “coquets” à droite.
Il y a toujours une manière de faire dans laquelle on se sent mieux mais ce n’est pas une raison pour sacrifier l’autre, et quand on prend un vrac le sens n’a pas été déterminé selon les goûts du pilote, quel que soit le côté du vrac il faut le gérer au petit poil…




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