:pouce: On ne le fera jamais assez.
technique : Acro Saint Vincent les Forts
Perso, je ne suis pas d’accord avec le principe : “les wing c’est pas la mer à boire” …
Comme beaucoup c’est ce que je me disais avant de faire des SIV. Je me suis pris des fermetures extérieures, mais jamais rien de méchant.
Jusqu’au jour ou j’ai fait le SIV et avant d’en venir aux Wing Over j’ai appris à maitriser le décro. J’ai pu envoyer beaucoup plus fort et sur un mauvais timing : fermeture et grosse cravate : pour en sortir il n’y avait que le décro. Sans maitriser ça je me serais retrouvé en autorot’ avec 70% de voile cravatée et probablement au tas.
J’ai fait mes SIV avec K2 et leur logique c’est : “tant que tu sais pas faire des décro parfaitement, tu te lances pas dans l’acro” … au dbut ça me saoulait de devoir bosser les décros, mais quand j’en ai eu besoin j’étais bien content de savoir le faire !
Résultat quand je teste des voiles en acro, je commence toujours par le décro, la sortie d’autorot, la vrille et ensuite je commence à envoyer.
ouai, je te rejoins un peu. J’ai absoluement pas le même niveau que les intervenants précédents, mais en changeant d’aile, j’ai voulu faire des ptits wings, et je me suis retrouvé en autorot’ rapidement. Avec modération quand on a un petit niveau comme le miens :prof:
Eh eh !!
Comme quoi, même si j’ai voullu faire passer des messages de prudence, il y aura toujours des limites à mon/notre discours !
Effectivement, en intervenant pour préciser le message du Goéland, que “j’accusais” de banaliser les loop, j’ai par la même occasion oublié de préciser les dangers d’un “simple” wing ! :oops:
Alors que c’est vrai qu’un wing mal cadencé peut être susceptible de dégénérer.
Le truc : si on se trouve en retard sur le cadencement d’un wing, l’ensemble voile-pilote peut partir en glissade vers le bas. Dans ce cas, toute aile molle normalement constituée, de par sa géométrie, se verra fermer sur un plan pas franchement bon pour la santé : en latéral !
le bout d’aile fermé risque de se retrouve coincé dans et non contre le suspentage, ce qui induit quasi systématiquement une cravate suivie d’une autorot’ selon le niveau de fermeture, celui du pilote (sa capacité à réagir de suite, quoi…).
Pas glop. En plus, style de cravate pas forcement évident à enlever par un simple décro.
Hors quand on apprend les wing tout seul, on a tendance, si je me souviens bien de mon expérience, à être en retard…
C’est pourquoi lorsque l’on fait des stages pilotage, POP, SIV ou c’que vous voulez (c’est pas l’objet ici), on nous rabache les oreilles sur le cadencement qui doit intervenir au plus tôt, en tout cas bien avant d’être repassés sous la voile. Et là, miracle, non seulement ça monte plus haut, plus vite, mais encore on risque moins pour ses miches !
L’autre style de fermeture, par l’extérieur (bout d’aile supérieur) est moins grave. Elle est dûe à un manque de contrôle (= de freinage) de la commande correspondante.
Elle aboutit plus rarement à une bonne cartouche, sauf si l’aile est franchement bien fermée et que le pilote insiste lourdement en renvoyant de l’autre côté (qui par la même occasion se retrouvera de ce fait le côté bien fermé). Avec la prise de vitesse du wing, plus l’effet de balancier, ça risque de partir bien en couille (“simple autorot” ou bien pire, ce que j’apellerai l’effet Thierry La Fronde…)…
Quoi faire ? Tout simplement mieux contrôler son frein extérieur, tout en gardant à l’esprit que du lacet doit être induit par le frein intérieur de manière à faire plonger l’aile, et qu’une phace de prise de vitesse, bras hauts ou presque, sera nécessaire pour bien monter son wing !
Et après ça, j’ai osé écrire “un vulgaire wing c’est pas la mer à boire…” Je m’autoflagelle, tiens ! :oops:
A+,
Sylvain.
Pour revenir sur les inversions, en stage pilotage on m’a dit que l’idéal c’est que ca vienne “naturellement”, à force de faire des wings et des 3-6 asymétriques progressivement de mieux en mieux, de plus en plus haut et forts.
Un jour, sans spécialement l’avoir prévu à l’avance, sur une série de 3-6 asymétriques on va se retrouver dans une situation connue, comme dans un wingover, et alors on va l’envoyer de l’autre coté sans plus de calculs…
C’est vrai que sur certaines video d’accro très bien faite, on n’arrive plus à faire la différence entre des wings et des 3-6 asymétriques en fait… (du genre j’envoie 2 wings à droite, 3 à gauche, 1 à droite, 2 à gauche, etc…)
:pouce:
Je plussoie : c’est comme ça que j’ai découvert les délices du loop !
Sylvain.
et donc je voulais savoir si pour Goeland ca s’etait passé comme ca ou si il avait un peu forcé le destin …
d’ailleurs si il y en a d’autres qui font des inversions sur ce forum, je veux bien savoir comment s’était passé leur “première fois” à eux !!
ha ! Sylvain a devancé mon mail ! :pouce:
Si vous voulez voir des wings tout pas bo ou ca ferme de partout mais ou le pilote est assez couillu pour renvoyer qd meme a chaque fois apres avoir in extremis reconstruit l aile, je vous conseille de trouver une bliss sur la video wing3 de parawing …
Pas taper Sylvain … :grrr: :grrr:
S’pice de traitre ! :fume:
Mais bon y’a prescription et je volais couché. Lolo avait utilisé cette vidéo pour montrer que voler coucher en voltige n’est pas des plus adapté… Il y a une inertie en lacer réellement handicapante.
Quant au décro, amateur de sensations fortes, testez un décro dynamique bien calés sur le cale-pied…
A+,
Sylvain.
PS HS : Aki, tu me dois une bière pour te faire pardonner !
PS 2 : dis donc, tu vas pas réussir à l’oublier, celle là, hein ! Tu me la resort à chaque fois qu’on se voit, espèce de rigolo ! :prof:
ah ben effectivement : je viens de regarder, on reconnait bien la Bliss avec le N° dessus !
Boarf Sylvain, laisse dire ! c’est des jaloux ! il y avait une horde de hollandaises en bikini qui t’attendait en bas, et ça t’a probablement déconcentré !
:grat:
Par contre, les wings, on dirait plutôt les miens…
Ca c’est passé exactement comme ça… mais bon, si j’avais pas eu 1000m sous les pieds, je l’aurai pas tenté.
:evil: pas d’accord du tout
moi j’ai appris mes wings tout seul pendant un sacré bout de temps (et longtemps après avoir commencé j’ai appris que c’était véritablement une manoeuvre susceptible de faire bobo).
En revanche le (mon) secret ça été de ne jamais forcer … le wing est une manoeuvre de coordination (et c’est uniquement pour cela que je bossais cette manœuvre) je ne montais pas mes wings (enfin beaucoup moins que depuis que j’ai fais un SIV), je cherchais simplement ce moment de béatitude où tous les mouvements sont coordonnés et où le pilote et sa machine ne font plus qu’un.
J’avoue que depuis que j’ai fais un SIV, je les monte beaucoup plus haut … et il m’arrive de les forcer un peu (pour obtenir de l’angle - mais moins de plaisir)
ah oui … j’étais en train d’oublier
je voulais aussi rappeler (apprendre) aux apprentis pilote qu’il y a une suspente miracle qui permet de décravater une aile
souvent il s’agit de la B extérieure- très souvent elle est d’une autre couleur que les autres pour justement être rapidement repérée en cas de besoin.
la manœuvre consiste a enrouler cette suspente autour de la main. il faut tirer des kilomètres de ficelles et ça peut être assez physique… mais ça sort toutes les cravates (du moment que l’aile ne part pas en autorot paske sinon le crash devient la priorité - la méthode étant assez lente)
Bon là j’ai testé en conditions si on me permet… ben la ficelle est tout comme tu dis oui et les actions sont exactement pareil : on en bave bien pour tirer dessus … du coup, j’ai fais une oreille
c’était plus simple :canape: et ça à fonctionner mais la cravatte était pas trop importante (elle deviait bien mon cap mais bon loin de provoquer une autorot’ )
Je généralisais, Piwaille !
Je précise ma pensée :
Les wings “pas trop hauts, pas trop forts et bien cadencés” que l’on fait au début, et qui sont très satisfaisants parce-que justement, on a l’impression (pas si fausse) de faire corps avec notre voile, ils sont généralement basés sur une action sellette plus tardive que les “vrais wing-OVER”. Typiquement, l’inversion intervient plutôt lorsque le pilote repasse sous sa voile. Je ne dis pas ça tout à fait dans le vent, mais suite à pas mal de discussions avec des pilotes cherchant à améliorer leur technique et me posant des questions. Généralement, ces gars inversaient un peu trop tard.
Pas trop tard pour faire de beaux wings bien fluides, hein ! Juste trop tard pour progresser dans leur pratique et aller un peu plus loin.
Après, comme tu dis, les notions de plaisir c’est vachement perso… Pour moi, par exemple, un beau wing c’est pas forcément le même que pour toi ! Par contre je ne suis pas sûr que tu prennes moins de plaisir que moi… 
(…)
ah oui … j’étais en train d’oublier
je voulais aussi rappeler (apprendre) aux apprentis pilote qu’il y a une suspente miracle qui permet de décravater une aile
souvent il s’agit de la B extérieure- très souvent elle est d’une autre couleur que les autres pour justement être rapidement repérée en cas de besoin.
la manœuvre consiste a enrouler cette suspente autour de la main. il faut tirer des kilomètres de ficelles et ça peut être assez physique… mais ça sort toutes les cravates (du moment que l’aile ne part pas en autorot paske sinon le crash devient la priorité - la méthode étant assez lente)
Oui, tu fais bien de préciser que pour une grosse cravate c’est pas le panard…
Si il s’agit d’une petite cravate, OK. Un pilote qui vole avec une aile à son niveau aura le temps et la capacité de contrer de manière à éviter l’autorot’, puis de défaire la cravate comme tu le décris.
Par contre, si tu en es à devoir tirer des mètres de suspentes de stab pour défaire la cravate, là ça commence à devenir plus aléatoire.
Je rappelle qu’en général une cravate provoque plus de trainée qu’une simple fermeture, et que par nature elle ne réouvre pas sans actions du pilote. En cas de grosse cravate, avec une aile un tant soit peu chatouilleuse, l’autorot’ est quasi inévitable (sauf cas particulier de cravate ?). Je sais pas si vous avez déjà vécu de belles autorot’… Pour qui n’est pas habitué à se faire centrifuger, c’est pas vraiment une partie de plaisir.
Alors avoir la présence d’esprit et la capacité physique de contrer un minimum tout en identifiant LA suspente de stab’ puis en tirant dessus, c’est pas donné à tout le monde. Je n’en suis pas adepte (pas assez, pour ceux qui me connaissent…) du secours, mais y’a des fois où ça peut devenir autrechose qu’un poids supplémentaire… Sinon, pour ceux qui connaissent, et à condition que l’altitude le permette, le décro est un bon back-up…
Mon avis à deux balles !
Sylvain.
je voulais surtout rappeler l’existence de cette suspente car j’ai croisé cet été des pilotes qui ne connaissaient pas son existence…
pour le reste rien à rajouter 
On parle du stab, non ?
oui on parle du stab (en tout cas moi)
moi j’ai appris mes wings tout seul pendant un sacré bout de temps (et longtemps après avoir commencé j’ai appris que c’était véritablement une manoeuvre susceptible de faire bobo).
En revanche le (mon) secret ça été de ne jamais forcer … le wing est une manoeuvre de coordination (et c’est uniquement pour cela que je bossais cette manœuvre) je ne montais pas mes wings (enfin beaucoup moins que depuis que j’ai fais un SIV), je cherchais simplement ce moment de béatitude où tous les mouvements sont coordonnés et où le pilote et sa machine ne font plus qu’un.
:coucou:
je profite de la presence de quelques acrobates
pareil, je bosse cette manoeuvre tout seul mais sans forcer, bien conscient des dangers. J’ai fait un SIV, mais pas de decro par manque de temps. Dans ce SIV, j’ai d’ailleurs fait de beaux wings bien amples sans pb de fermetures. Je continue ma progression tranquille, mais je n’ai jamais remonte mes wings aussi haut qu’au SIV par prudence (c’est fou ce qu’un gilet, de l’eau et un bateau peuvent influencer) maintenant ca me titille et le decro semble etre la manoeuvre ultime au cas ou, donc question:
au cas ou ca part en sucette avec une grosse cravate et sachant que la manoeuvre du decro a ete comprise, analysee et vue plusieurs fois, y a t il un enorme danger a decrocher pour s’en sortir (conscient de l’importance de la porte de sortie) plutot que de faire secours,ou le risque est il si important que de le faire en SIV avant est incontournable?
merci