J’y crois pas trop au cum qui crée l’ascendance. Que le thermique soit faible et désorganisé presque inexistant au ras du sol et costaud et organisé au ras du nuage me semble logique et… régulièrement constaté.
Le nuage qui s’auto-alimente relève il me semble, comme le pense aussi Gilles, que dans le cadre du Cb et sans doute pas encore de tous (cf, citation et lien ci dessous)
“Les orages associés à front froid de perturbation forment une ligne appelée ligne de grains. Ces orages sont alimentés par le front et ont en abondance humidité, mouvements ascensionnels et instabilité. Parfois il se forme des orages auto-entretenus très violents à l’extrémité d’une ligne de grains. Appelés orages supercellulaires, ils peuvent durer plusieurs heures, car le front froid leur fournit un flux continu d’air plus froid à moyenne altitude qui augmente l’instabilité atmosphérique. Ils engendrent les vents, les averses de grêle et les tornades les plus destructeurs”
Très intéressant ! Je me pose cette question (qui n’est pas celle de la poule et de l’oeuf) depuis longtemps sans oser la formuler ici (trop de snipers)
Contrairement au dogme établi je pencherais pour un nuage pompeur, car s’il n’était que le résultat du thermique venant du sol il devrait être quasiment stationnaire (au somme de la colonne thermique inclinée) et non suivre le vent
Pour le désossage, je vais attendre que tu ne bouges plus. :faim: :chef:
Les thermiques de même température peuvent se retrouver en cours de route vers le nuage.
Quand le nuage se déplace, est-ce qu’un thermique qui est parti pour arriver à côté du nuage peut être influencé par le précédent thermique en train de rentrer dans le nuage et ainsi de suite ?
Un cumulus est créé par la condensation dans l’ascendance du thermique. Cette condensation génère de l’énergie supplémentaire qui accélère l’ascendance.
À partir du stade congestus l’énergie fournie par la condensation est suffisante à entretenir le fonctionnement du nuage. A ce stade, même si le thermique s’arrête le cumulus continue son développement.
Le cumulonimbus est l’évolution ultime de ce phénomène en l’absence de facteurs limitants.
c’est un peu on/off
Vous pensez vraiment que les ascendances sous un cumulus médiocris vont s’arrêter des que le thermique va se stopper :grat:
Pour moi le phénomène de réchauffement de l’air et donc de l’accélération de l’ascendance se produit des l’apparition de la condensation.
La masse d’air condensé nécessaire pour que cela devienne sensible pour nous je ne la connais pas, mais je doute qu’il y est besoin d’au moins 2km d’extension verticale.
Tu as raison, ce n’est pas noir ou blanc et il existe tout une gradation dans l’activité d’un nuage. Il reste vrai que l’énergie suplementaire apportée par la condensation est directement liée à la quantité d’eau qui se condense.
Sur un petit cumulus, la quantité d’eau est faible et le ‘bonus’ d’ascendance l’est donc aussi. Si le thermique d’alimentation se stoppe il ne reste qu’une faible ascendance due à la condensation pour fournir l’alimentation en vapeur d’eau. Cela n’est pas suffisant pour entretenir le cycle alimentation en vapeur d’eau, condensation, réchauffement, convection, alimentation, le cumulus s’évapore.
Tu as raison, durant son cycle de vie tous les cumulus crééent de l’ascendance en fonction de quantité d’eau condensée. Simplement sous les plus petits cums, le ‘bonus’ sera insensible.
Il existe bien un seuil net entre le cumulus qui est condamné à disparaître et le congestus qui continuera sa vie en s’auto alimentant.
Pour être complet, il faut tenir compte de l’état de la masse d’air. L’instabilité, l’absence de couche d’inversion, l’absence de forts cisaillements de vent sont favorables au surdéveloppement des nuages.
à instant t on peut avoir des cumulus qui meurent, stables ou qui grandissent , ils peuvent tous générer des ascendances, pour savoir si ça peut être sensible pour nos aeronefs, la réponse est “ça dépend”
L’image que j’ai c’est une rivière (thermique) qui arrive à un barrage, près du barrage c’est calme sans courant, la condensation peut s’apparenter à de la pluie, l’eau passe par dessus le barrage le courant s’intensifie même si la source se tarit
tant qu’on y est qui peut nous expliquer pourquoi un cumulus se déplace souvent à vitesse inférieure à celle du vent ( d’où parait-il des soarings possibles au vent du nuage)
ma vision intuitive c’est que le cum à comme un fil à la patte (lié à ce pompage ou au thermique…)
Ça serait pas aussi parce que le nuage est en formation côté au vent, alimenté par l’air chaud et humide du thermique, et se “dissout” sous le vent, finalement comme un lenticulaire même si l’origine de la formation est différente ?
En tous cas c’est l’impression que m’ont souvent donnée les timelaps de jolis ciels chargés …
oui c’est toujours au vent du nuage… et pour que ca marche bien il faut un gradient de vent.
Tu as de l’air qui monte et du vent qui vient le rencontrer et qui est donc dévié vaers le haut…
J’ai deja ete a 400 m au dessus de la base comme cela c’est tres joli !