des pilotes “touristes”, qui partent en vacances parapente dans un cadre organisé et s’en remettent à l’organisation on en trouve ressortissant de tous les pays, UK, USA, Allemagne, de partout en fait. C’est des gens qui volent 10 jours par an.
C’est peut-être extrême, mais comme une pratique sereine de notre activité dépend beaucoup de la régularité de la pratique, ne faudrait-il pas peut-être envisager un nombre de vols minimum par an répartis sur toute l’année?
J’avais un pote allemand qui avait deux voiles, une A pour chez lui et une sigma pour les voyages à l’étranger car étant souvent en déplacement, il n’avait pas pris le temps de compléter sa formation en Allemagne.
Par contre, c’était un super pilote, il décollait très bien sans lâcher les commandes, il volait et atterrissait tout aussi bien.
Un jour où nous regardions des initiations, il m’avait expliquer qu’en Allemagne, les élèves étaient signalés par un ruban flottant derrière eux,pour que tout un chacun sache que ces pilotes étaient en formation, et qu’il fallait faire preuve de compréhension s’ils “bouffaient” quelques priorités.
C’est aussi lui qui m’a incité à m’accrocher dans ma sellette avant d’accrocher la voile pour améliorer la pré-vol et bannir les oublis d’accrochage.
Comme quoi, même les Teutons ont d’excellentes idées .:):)
Bho, le coup du ruban sur les débutants c’est pas du tout un brevet Allemand, c’est vieux comme Mathusalem en France aussi. Après que ça n’y soit pas une pratique courante est un autre problème.
Je t’amène les éléments statistiques du DHV sous la forme :
Année ; toutes declarations d’accident parapente ; accidents graves ; accidents mortel.
J’ai pris depuis 2011 qui était apparemment leur absolue pire année (l’équivalent de notre 2015 français). A noter aussi qu’ils comptabilise aussi bien les allemands qui se fracassent en Allemagne, que les allemands qui se fracassent à l’étranger, mais aussi les étrangers qui se fracassent en Allemagne.
2011 ; 251 ; 142 ; 13.
2012 ; 241 ; 132 ; 12.
2013 ; 232 ; 126 ; 8.
2014 ; 221 ; 125 ; 10.
2015 ; 220 ; 118 ; 10.
Pour info en 2015, le DHV comptait ~35000 licenciés volants parapente, la France pour la même année ?
Je laisse le soin à qui veut de nous trouver les chiffres français. Si besoin était, je peux apporter les chiffres “delta” du DHV.
Bien sur que tous cela pourrait/devrait encore être pondéré par la fréquence de vol, les heures de vol, les kilomètres de vol, etc, etc…
Après je ne crois pas au modèle allemand et surtout je n’en voudrais pas. Mais pour autant, je suis intimement convaincu que la “formation” est le meilleur levier d’action pour améliorer la sécurité dans notre pratique. J’ai mis formation entre guillemets car il n’y a pas un seul modèle à envisager pour la formation mais plein de possibilités diverses et variées. Ce qui me semblerait important c’est de créer une émulation pour la formation.
Je comprends pas …
Certes il est préférable d’avoir les bonnes commandes dans les bonnes mains, mais comment peut-on être face voile sans que les élévateurs ne soient croisés ? Volent-ils en marche arrière ? :grat:
[quote]C’est aussi lui qui m’a incité à m’accrocher dans ma sellette avant d’accrocher la voile pour améliorer la pré-vol et bannir les oublis d’accrochage.
Comme quoi, même les Teutons ont d’excellentes idées
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C’est juste le meilleur moyen de décoller avec un élévateur twisté… et de bloquer le déco pendant que les autres attendent.
C’est juste le meilleur moyen de décoller avec un élévateur twisté… et de bloquer le déco pendant que les autres attendent.
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bof, ma voile est jamais attaché a ma sellette et franchement si je dois décoller vite je met pas plus de temps qu’avec la sellette attachée !
Ben je détache ma sellette ou cocon solo à chaque vol. Pareil en bi et … j’ai jamais oublié de m’accrocher. J’ai jamais décollé avec une erreur d’accrochage non plus.
C’est une question d’habitude et de check-list. Ca me paraît plus dangereux de changer d’habitude.
En fichier joint, un petit texte que j’avais écrit pour PP+. Je vais essayer de retrouver la version illustrée pour… bientôt
Laurent, je ne te félicite pas.
J’ai lu ton PDF et j’ai été consternée que tu aies pu publier ça, plus consternée encore que PP+ l’ait publié tel quel.
Quand on met sa prose à la disposition des autres, le moindre des soucis est de s’assurer de sa qualité.
C’est bourré de fautes et de mots orthographiés comme leurs homonymes, ce qui pourrait passer à l’oral ne passe pas à l’écrit.
Bing, la mémère a tiré son katioucha.
Pour revenir au débat, je ne pense pas que s’enfermer dans une routine ou des habitudes soit facteur de sécurité. Un jour ou l’autre il y aura un détail qui clochera et on se retrouvera dans la merde, ce qui est certainement encore plus préoccupant pour les biplaceurs.
C’est pour ça que j’ai changé mes habitudes en volant avec la Diamir, puis en changeant de sellette.
Avant, avec une seule voile (l’Artik) je la laissais montée sur la sellette. Quand j’ai alterné, il m’a paru évident de la démonter après chaque vol, ce qui modifia légèrement les prévols : plus de tours de sellette, suspentage toujours en ordre, ce n’était pas un inconvénient.
J’ai étendu cette pratique à mon matériel ultra-léger après avoir connu la frayeur de voir un maillon à vis qui s’était ouvert, ce fut le vol le plus terrifiant que j’aie fait (sans secours évidemment) et il dura 14 très longues minutes.
Une autre fois, je dus défaire une cuissarde au déco parce que l’appareil photo me gênait dans la poche, et je décollai sans l’avoir rebouclée. Je ne vous dis pas l’horreur d’un vol en sellette-string avec une seule cuissarde.
Cet incident m’a beaucoup marquée et depuis je fais encore plus attention mais il est vrai que toutes mes opérations de prévol se font toujours dans le même ordre, en me récitant mentalement la suite des manips à effectuer.
Il m’est aussi arrivé une fois d’emmêler - défaut de vigilance - les attaches du cocon. Impossible de corriger ça en vol, ce fut encore un vol de merde mais pas dangereux, juste très inconfortable. Depuis, je suis toujours extrêmement méthodique, pas question que cela se reproduise.
Il m’arriva une fois aussi de constater en vol que le secours était sorti de son conteneur mais du mauvais côté. S’il s’était ouvert, je me serais retrouvée la tête en bas, chagrin au moment d’arriver au sol. Je ne dis pas l’angoisse ! La raison était un défaut de la sellette, je fis donc un petit bricolage pour que ce genre de souci ne se reproduise pas et quand j’ai revendu cette sellette j’ai bien dit à quoi servait ce bricolage.
Nous avons tous connu des problèmes de ce genre, ou nous en connaîtrons, nous connaissons tous des pilotes qui ont eu de graves accidents. On ne saurait trop insister sur l’impérieuse nécessité de toujours faire une prévol rigoureuse. On ne perd pas de temps et on vole avec plus de sérénité, donc plus de plaisir. Et puis il y a des voiles qui doivent être contrôlées fréquemment, ne pas le faire sérieusement expose les pilotes à des sketchs sévères et nous connaissons tous des pilotes qui se sont cassé la gueule pour avoir été négligents.
On retrouve là une constante des sports mécaniques.
La mémère de 68 ans vous salue. :mrgreen:
Merde ! Ca craint ça !!
Belle entrée en matière en tous cas, pour quelqu’un qui, si je ne me trompe pas, a quitté le forum il y a quelques temps par pure susceptibilité.
Mais je finirai par pour que tu comprennes bien que c’est de l’humour.
Ben oui, mais comme ça a été précisé, j’ai demandé à PP+ le doc final. Il est clean. Celui-là c’est un doc de travail… Le premier en plus. J’ai pas pris le temps de chercher les autres. Mais je le ferai la prochaine fois, maintenant que je sais que tu lis ce que je publie. Histoire que mes textes te fassent pas piquer les yeux.
Laisse moi t’expliquer un truc.
Je suis dyslexique depuis toujours. L’école pour moi ça a été un enfer. Et dans l’enfer de l’école, il y avait la grammaire et l’orthographe. C’est probablement pour ça que j’ai fini moniteur de parapente. Mais j’aime partager ce que je connais. Et j’aime apprendre de l’expérience des autres. Alors j’ai lu, j’ai pris des cours de grammaire, j’ai demandé des explications sur cette langue très complexe qu’est le français (Marc me reprend moins maintenant qu’il lui a été demandé de passer son chemin sur l’orthographe. Mais c’était toujours objectif et constructif). Et petit à petit je me suis amélioré.
Par là où j’en suis passé, je suis pas vexé par tes remarques. Par contre c’est un peu comme si je disais aux forumeurs LCDV qui posent des questions : ben vous êtes mauvais c’est tout. Tu aurais touché ma sensibilité si tu avais corrigé le texte brut et que tu me l’avais renvoyé…histoire que je progresse. J’aurais été impressionné si tu m’avais fait cette remarque en MP. Mais c’est moins marrant. Tout le monde en profite pas. Et venant de ta part, je m’attendais pas à autre chose.
Bref passons à ta prose à toi !
Explique ça à la DGAC. Ou au BEA. En aviation ça fait bien longtemps qu’ils ont des checklist pour le décollage ET pour toutes les phases de sortie de vol ou d’incident de vol. Ils ont même une checklist pour l’atterrissage. Mais nous en vol libre, on a jamais rien à apprendre des autres. Pourtant quand je parage avec mes collègues et amis parapentistes, eh biens les seuls soucis qu’ils ont eu au décollage, c’est lorsqu’ils ont modifié leurs habitudes. Coïncidence probablement.
La checklist change d’un avion à l’autre. Ma checklist n’est pas la même selon que je vole en biplace ou en solo. En cocon ou en string. Bref ça c’est une question de bon sens. S’adapter, c’eest pas changer tout un protocole.
Deux choses qui sont à priori arrivée lors d’un changement de checklist. Soit parce que c’était nouveau d’avoir la sellette light détachée de la voile. Soit parce qu’un appareil photo est venu déranger le pilote dans sa checklist. A moins que tu aies une autre explication ?
Mais là tu dis bien que tu fais attention à bien faire toujours la même chose. Ce qui revient à éviter de changer ses habitudes. Tu te relis parfois ?
Où alors mon français est trop pauvre pour comprendre la finesse de ta prose ?
Méthodique, ça signifie pas “avoir une méthode ?”
la définition du Larousse peut-être : Ensemble ordonné de manière logique de principes, de règles, d’étapes, qui constitue un moyen pour parvenir à un résultat
Ben c’est pas forcément très malin de prendre ça comme une fatalité. Je crois au contraire qu’il faut échanger, partager sur les expériences. Ce que tu fais d’ailleurs très bien. Mais si c’est juste pour expliquer tes expériences, je trouve ça un peu dommage. Dans ce cas précis, on est d’accord qu’une checklist est évolutive ou modifiable selon l’expérience, le matériel, le site, … Mais globalement, les grande slignes restent les mêmes.