Voile sans majorité de A

sigma 8 27 (2011) : http://flight.manual.free.fr/tests/advance-sigma8-27_at_fr.pdf
(allongement 6.0)

dans l’ordre des tests : 3A + C + 4A + B + B_ + 3A + B_ + 9A

donc
PTV min : 21A + B + C
PTV max : 19A + 3B + C

le seul C est au débattement ! cf http://www.parapentiste.info/forum/ailes-de-performance/ptv-sigma-8-t27771.0.html

@ Laurent, tu as oublié l’ÉGO! :bang:

Bonne soirée,

Tout le monde n’a pas un égo démesuré.
Je suis pas certain que l’égo soit à l’origine des accidents en parapente.

A+
L

Pas à l’origine des accidents (quoique) mais peut-être dans le choix de l’aile…

Y’a aussi le plaisir !
J’ai une u6, ai-je vraiment le niveau pour cette voile ? Probablement pas mais chaque vol est un kiff indescriptible. Bon après je sélectionne les conditions où je la sors et si c’est prévu trop pourri je prends la catégorie en-dessous (usp puis smax cette année).

Bonjour, j’ai envie de dire que n’importe quel voile se doit d’être piloté, peu importe le nombre de A qu’ils ont dans le rapport d’homologation, il ne faut pas oublier qu’en vol ce ne sera jamais la même chose. Ayant volé sur de nombreuses “D” depuis des années, et dieu sait qu’ils y en a qui n’avaient pas de “A” la ou il fallait, à partir du moment ou l’on pilote la voile quel que soit le niveau et le type de voile, qu’on se prennent le temps de la prendre en main, la connaitre, qu’elle soit A, B, C, ou D, tout se passe bien. Relisez l’article d’oliv Fritz du dernier para Mag qui en dis long sur la sécurité du parapente, le nombre d’heures passé à jouer avec la voile au sol, les conditions MTO, ne pas sur-estimer les conditions etc…perso je pratique celà depuis plus de vingt ans, sans jamais m’en prendre une sur la tête. Pas même une assym digne de ce nom. Comme quoi tout est faisable.
Les rapports ne sont qu’une idée de réaction possible, au pilote de pouvoir gérer en fonction des parapmètres cités plus haut :pouce:

Il y a souvent une tendance à vouloir le dernier cri sortant, sauf que l’apprentissage est un peu long, celà en vaut-il vraiment la chandelle?

Mais en fait le gros soucis de ces tests c’est qu’il ne correspondent à mon avis, plus vraiment à notre “époque”.

Quand je lis les intitulés du test, la plupart, sur une aile moderne bien conçue qui n’a pas de défauts de conception majeur, ne peuvent que être A.

“Comportement au gonflage, Technique de décollage et d’atterrissage spéciale requise…” : vous en connaissez encore des ailes ou il faut une technique spéciale pour décoller ou atterrir ?
Ainsi que tout ce qui concerne les oreilles, decrochage au B, phase parachutale, les ailes moderne ont un comportement sain, l’aile reprend son vol de manière plutôt tranquille lorsqu’on vol en air calme !

En fait, il faut bien voir que les tests sont fait pour écarter des voiles foireuses qui auraient un comportement malsain sur certaines phases de vol. Mais clairement sur le choix de l’aile ce n’est à mon avis qu’un indicateur très peu fiable et pas représentatif de ce que fait un pilote avec son aile quand il va se faire un vol en thermique à st hil (ex. au hasard)

La sigma 8 n’a quasi que des A. Pourtant, il est certain que je n’irai pas voler en sigma 8 en ce moment… Je me contente d’une aile de progression de montagne (Montana) qui sera surement plus tolérante sur une mauvaise action de ma part. Bien qu’effectivement, ce que m’en ont dis des bons copains qui volent dessous, la sigma 8 semble être une aile C abordable, et surement pas plus exigeante qu’une rush EN B ou une mentor 2…

le gros problème, c’est que les tests ne prennent pas en compte l’exigence de l’aile en terme de pilotage dans des conditions de vols thermiques + ou - fortes. Du coup une aile pourra avoir des A partout, mais se révéler assez exigeante à piloter malgré tout.

+1 pour le message de danielb que je viens de voir

D’où l’idée de trouver des voiles qui n’ont pas une majorité de A, ce qui était le but du thread.

Super dur!

Et justement ce que j’en dis c’est que c’est quasi impossible, vu ce qu’il y a dans les tests… Vous cherchez pour rien :sors:

D’ou l’idée d’essayer une voile, de la sentir, de la voler en conditions de vols réels, il n’y a que sous cet aspect là qu’elle te dira si oui ou non…Un simple gonflage au sol de quelques heures te dira si tu sera fait pour elle ou l’inverse…c’est comme l’amour, faut pas se précipiter :lol:
Faire tes premiers vols dans une atmosphère qui te convienne, et si possible tirer une puis deux suspente pour voir…mais avec suffisement de marges hein? :pouce: le parapente est un sport magique, qui te fera sentir des emotions, plus ou moins forte…mais quelles émotions…Comme dirait P. BEROD, un bon pilote est un vieux pilote…Et il a raison.
Regarder la video sur you-tube de la gin carrrera, tapez collapses carrera, ca dur une minute et des pousières, et vous comprendrez. C’est pourtant une B…

L’idée est de rediriger sur ce post ceux qui vantent le mérite de leur voile car elle a une majorité de A, histoire d’enrayer cette mauvaise habitude que l’on voit de plus en plus.

Je trouve qu’on est un peu facilement contre les tests.
A part les récentes D de compétition, ça fait quand même depuis très longtemps qu’un test (ou une homologation) sur une voile soit décriée.
On a quand même de plus en plus de gens autour de nous qui sont Pro, formés et compétant.
(Tyrolienne, SIV, organisme de test avant homologation, test de voile homologué (Certika), Centrifugeuse, crash test pour sellettes, centre de réparations, et … : internet)
Il y a 20 ans tout ceci n’existait pas et on était obligé de faire confiance à telle ou telle marque.

Il ne faut pas vouloir trouver dans les test ce qui n’y est pas écrit.
Quand à dire si une voile a plus de A ou moins qu’une autre elle est donc plus sage, je vois difficilement comment pondérer ce résultat sachant qu’il y a aussi des B, C ou des D dans le Test.
Sorti de la première classe (A) nous devrions avoir suffisamment de formation pour savoir lire un test, questionner son vendeur ou moniteur et comprendre sa réponse pour prendre une décision.

Les videos de Siv (ratés) m’interpellent bien plus qu’un nombre de A ou B dans un test.

[quote]Regarder la video sur you-tube de la gin carrrera, tapez collapses carrera, ca dur une minute et des pousières, et vous comprendrez. C’est pourtant une B…
[/quote]
C’est une aérologie qui semble déjà vraiment forte je trouve. Le problème c’est que je pense que le gars fait une frontale, mais n’a pas le temps de contrer l’abattée qui suis et reprend une asymétrique derrière je trompe ?
Disons qu’avec une aile plus allongé, il aurait peut être eu droit à une belle cravate ou une cascade d’incident.

Je n’ai vu personne dans ce post remettre en cause les tests :grat:
C’est de leur utilisations/interprétations par le pilote moyen dont il est question .

Julien tu t’es perdu ?

Je trouve étonnant de prendre ce type de voile quand on pilote avec les yeux.

  • il n’a rien senti venir
  • il a besoin de regarder ce qui se passe pour comprendre
  • … Ben il est trop tard.

Avec du feeling, il n’aurait probablement pas fermé. Et le feeling, ça se travail en volant en thermique avec une aile qu’on maîtrise. Je pense que c’est la première d’une longue série, malheureusement.

A+
L

Perso je m’en tape le coquillard du nombre de A obtenus par une voile dans les tests. Ce que je regarde vraiment, c’est les B, C, ou D éparpillés dans le test.

Et principalement sur les fermetures: rotation, temps de réouverture, abattée. (sans commentaires)
les décros: abattée. (ça donne une idée de se que peut donner une bonne frontale).
la longueur des commandes. (plus c’est court, plus tu risques de surpiloter, ou de te faire surprendre par une entrée en vrille à plat).

Là je trouve qu’on commence à avoir une idée de ce que peut devenir la bête quand ça part en sucette.

Quand à cette idée de se dire: “je me prend une C parce que le seul C il est sur les fermetures accélérées et que je ne touche pas à l’accélo”, je trouve ça très con. Parce qu’un jour où l’autre, le gars risque de se faire avoir par une aérologie qui se renforce et d’être obligé d’appuyer sur le barreau. Et qu’appuyer sur l’accélo quand on ne l’a jamais fait, sous une voile qu’on sait trop “chaude” pour soi à l’accélo, dans une aérologie qui devient rock’roll, avec le petit stress qui va bien pour vous pousser à faire des conneries, c’est bon pour se mettre au tas sévère. Alors qu’on ne peut pas dire que c’est le choix qui manque pour se trouver une voile à son niveau…

sans compter que generalement, si tu prend une C, cest plutot que tu t’orientes vers du cross, donc le barreau, tu es cense le pousser assez souvent, si je ne m’abuses. Donc moi pas comprendre ce genre de reflexion :grat:

Ben ouaip… Idem. Mais c’est comme les gens qui trouvent que les tests ne disent pas si ils vont prendre la voile souvent sur le nez ou pas. Le test ne dira que ce qui va se passer si tu la prends sur la courge. Le comportement de la voile en l’air, il n’y a qu’en l’essayant qu’on peut savoir. Combien j’en ai entendu dire de prendre telle ou telle voile parce qu’elle est super solide en l’air. Elle sera solide jusqu’au jour où elle va fermer. Et là va falloir gérer. Parce que tant qu’à voler avec une voile dont on prend pour principe qu’elle restera toujours ouverte, autant prendre une top D!!!

Par chez nous en plaine, si tu savais le nombre de pilote en C qui ne sont jamais sortie du bocal !
Concernant le C sur la fermeture accélérée , je vois les choses autrement si la voile a eu des C , c’est que les B étaient limites.

Si c’est une C c’est qu’il faut un pilote qui soit sûr ne pas faire le mauvais geste en cas de sortie du domaine de vol, la manière dont est arrivé le sketch on s’en fout.
Si c’est une D c’est qu’il faut un pilote qui fasse forcement le bon geste en cas de sortie du domaine de vol.
Pour les A et B ça tolère plus ou moins le mauvais réflexe.

C’est comme ça que je vois les choses.

Jusqu’à quel point ???

La vraie réflexion qu’il faut avoir, à mon sens, c’est de se poser la (les) question(s): Est-ce que j’ai réellement le niveau technique, la capacité mentale, la gestuelle adaptée, la condition physique et psychique pour voler avec l’aile que j’ai choisi, dans les conditions que j’ai choisi d’affronter ?
Si je réponds non à ces questions (à l’une seule d’entre elles) je peux me retrouver mal barré même avec une voile “B” voire “A”

Je crois que ce n’est jamais la voile (ou sa classification d’homologation) qui nous mets en danger mais bien notre éventuelle incapacité à mettre en adéquation nos réelles capacités avec nos choix au niveau matériel et conditions aérologiques.

Après tout, il y a des (vrais (très) bons) pilotes qui claquent des FAI de plus de 200 Km avec des ailes EN-A et d’autres pilotes (peut-être ?) qui volent en Enzo et autre R11 pour uniquement des ploufs du soir… Sans pour autant prendre plus de risques que le pilote convaincu de son talent qui sous sa B (par ex.) se mets en l’air au mauvais moment sur le mauvais site.

Les sites sont ce qu’ils sont, les conditions aéro sont ce qu’elles sont, notre matériel est celui que l’on a choisi, ce sont des variables, certes. Mais le seul moyen efficace pour assurer au mieux notre sécurité (des impondérables sont toujours possibles) c’est notre possibilité de pouvoir dire non au vol pour ne pas associer les trois premières variables si elle sont incompatible avec celle complexe que nous sommes en tant qu’humain.

Une voile qui n’aurait aucun “A” à son palmarès n’est pas pour autant plus un piège que celle qui est définitivement homologué EN-A et à fortiori par rapport à des ailes qui malgré quelques “A” sont définitivement des top-guns (Enzo & Co)

Bonne soirée,