Ce serait faire preuve d’un esprit étroit que d’être “jaloux” que maintenant l’accès à l’activité soit plus “facile” qu’avant ou déjà c’était déjà plus avant et je ne te parle d’encore plus avant même si on sait bien qu’avant c’était toujours mieux…
Maintenant, peut-être, que cet accès toujours plus facile grâce aux progrès du matériel ne s’est pas accompagné de la neccessaire prise de conscience que même si quelque chose semble plus facile cela n’en devient pas pour autant moins risqué quand t-on flirte avec les limites par… méconnaissance justement de ces limites.
Idem pour l’accès à la sortie du bocal voire cross, les ailes récentes rendent l’exercice de plus en plus facile toutes en donnant l’impression d’être de plus en plus “sûres” (cf, voir le fil sur ; qu’est-ce qu’une aile sûre ?) Pourtant même si la technologie actuelle à rendu, par exemple, les ailes plus résistante à la fermeture, elle ne les a pas rendu définitivement in-fermables. On peut même penser que le pilote qui persuadé de la “sûreté” de son aile va subir une fermeture massive car retardée. Que ce pilote va être d’autant plus surpris/effrayé va tous ce que cela peut comporter comme reactions négatives car exagérée.
On en revient auss à la discussion sur l’homostasie du risque mais aussi, il me semble, qu’aujourd’hui une forme de déni existe sur la réalité de nos compétences mise en parallèle de nos ambitions. Peut-être un effet kiss-cool de l’usage de jeux électroniques ou un reset permet de refaire le plein dd son réservoir de vies.
Du coup une fois que la réalité nous a rattrapé, on est pas forcément prêt/préparé à l’affronter.
Moi je vois une solution dans des formations plus longues, plus structurées, plus raisonnées. Seulement cela coute plus cher en plus de durer plus longtemps. Cela demande plus de motivation, motivation qui commence déjà avec une conscience personelle et collective forte des bienfaits voire nécessité de promouvoir la formation.
Collectivement, au niveau fédéral, Ligues, CDVL et clubs, des actions se font pour promouvoir la formation dans un esprit “continue”, par exemple avec l’opération Voler-Mieux.
Peut-être faudrait t-il aussi donner la possibilité aux pilotes de faire ou d’avoir des bilans de leurs compétences réelles et aussi dans des cadres qui ne seraient pas que le passage de brevets ou qualifications. Car comment être conscient du bénéfice qu’une formation peut nous apporter si on n’est pas conscient des faiblesses que nous avons dans nos compétences rapportées à nos ambitions ?
Bref, je ne pense pas que l’évolution du matériel ni la promotion de la balade aérienne sont facteurs de risques accrus. Par contre une certaine hypocrisie générale sur ce que sous-entend être “pilote” est de nature à augmenter la prise de risque de certains pilotes. C’est sûr que l’équilibre est difficile à trouver dans le discours pour augmenter le nombre des pratiquants tout en les mettant, suffisamment, en face de ce que la pratique peut exiger comme sacrifices en temps et argent.
Ce n’est jamais très vendeur de dire la vérité (en ces temps d’élections on ne devrait même pas en douter 
Edit ; Vincent tu réfléchi et claviotte trop vite pour moi. Pour vraiment se baser sur une analyse statistique sans doute que les chiffres sont insuffisant. Mais déjà 7 morts en ce début d’année alors même que le plus chaud reste à venir me semble quand même un chiffre trop fort pour dire que tout va bien dans le meilleur des mondes. A noter que parmi ces 7 malheureux, il n’y a pas que des nouveaux venus dans la pratique. Même en tant que “vieux” on peut se laisser piéger par l’ambiance/la mentalité globale de l’activité.