voler dans les nuages

Bon, d’abord merci à tous pour vos contributions éclairées.

Ce qui m’attire, du haut de mes pas beaucoup de vols, c’est dans la vidéo de pakalol. Celle de volex m’a bien fait flipper.
Maintenant je saisis mieux les enjeux, enfin la gestion des forces en présence. Je crois bien avoir entendu en école cette histoire de monter sur le côté du nuage vers la fin; je dis vers la fin parce que j’imagine que ça dépend du “dessin” du thermique (sa courbe).

J’ai bien compris aussi que plus on maîtrise, plus on risque de faire des conneries. Je m’explique: si on a la sensation de maîtrise on prend des risques, et c’est là qu’il y a danger; c’est pareil en bécane, pour parler de ce que je connais. Les techniques d’urgence c’est bien de les connaître, c’est pas une raison pour se retrouver volontairement en position de les utiliser. J’ai bon là hein?

Enfin bref, quand j’aurai appris à monter au nuage, j’aurai un bagage utile pour ne pas faire n’importe quoi, ça et le fil d’Ariane, la voix du moniteur. Exemple: “Je t’ai dit de te décoller du relief, tu ne peux pas m’avoir je vois ton ombre sur la paroi!”.

Quand tu es proche du nuage, il est tentant d’y rester en essayant de garder une marge raisonnable afin de profiter de l’ascendance générée par le nuage lui-même (car il t’aspire).
Si tu es en bord de nuage :ça te permet de commencer ta transition plus haut, de voler accéléré (juste un peu) sous le nuage afin d’avancer vite sans perdre d’altitude, …

Si tu n’es pas au bord du nuage, tu auras plus de mal à en échapper si il le faut.

Ta comparaison avec la moto est excellente, l’expérience ne doit pas faire qu’on s’autorise à plus de risques.

Je me répète en espérant que cela aide quelqu’un un jour; pour moi (selon mon expérience), si on rentre dans un nuage, il faut en sortir de suite pour éviter que l’incident dégénère : oreilles accélérées et 360 si cela ne suffit pas.

Alex

ben on ne s’est pas compris (ptet un pb de formulation)
mais :

c’est pile poil ce que je voulais dire :pouce:

Perso, j ai jamais osé faire de 360 dans les nuages.
Par contre :

J ai toujours un GOTO avec une direction de fuite sur le GPS, couplé à l affichage compas.
+
une boussole ( éloignée du GPS sinon ça bug ).

Ensuite je prends l azimut de sortie, et je regarde que les instruments, rien d autre.

http://www.youtube.com/watch?v=scMpsJHqwWM&feature=youtu.be

:expressionless:
Dommage que ça en arrive là… sans GPS c’est certain qu’une boussole aurait été top pour garder un cap de sortie.

Ben en fait j’ai flashé sur la vidéo car lors de mon dernier vol j’ai pour la première fois fait une incursion involontaire dans un nuage et je n’ai pas réussi à garder mon cap
avec le compas que j’ai sur mon cokpit , il m’était tout simplement impossible de rectifier ma trajectoire et d’empêcher ma voile d’effectuer des rotations,
une dizaine de tour au vu du traçé gps avant que je ne ressorte du nuage , j’avais beau me concentrer sur le cap à garder, il m’échappait en permanence
je n’avais jamais ressenti une telle sensation de totale désorientation avec par moment l’impression que je volais la tête en bas …
j’ai du probablement sur-piloter mes corrections de cap ,ou carrément mettre de la commande du mauvais coté :canape:
car les rotations ont toujours été effectuées dans le même sens comme si j’enroulais un thermique.
bref j’ai l’impression que ce n’est pas si évident que cela avec le compas et que ça nécessite un peu d’entrainement au cas ou…

Quand à la vidéo , je trouve qu’il cède quand même à la panique,on ne comprends pas bien ce qu’il tente de faire comme manœuvre (avec la buée sur la cam on voit mal c’est sur… ) son aile vole toujours
et il peut encore espérer sortir de ce nuage , ça me fait penser à la mésaventure de notre m@tthieu national :roll:

Ben désorienté, sans savoir jusqu’où tu montes et avec le froid qui est de plus en plus important ça doit être assez facile de paniquer. C’est sûr que du fond du canap il est facile de dire qu’il faut faire comme ceci ou comme cela, mais une fois dedans ça doit pas être la même chose. M@tthieu avait décrit le même type de désorientation que toi avec une fin différente.
Mais du fond de mon canap, je crois aussi qu’avec l’aile en état de voler je continuerais à essayer de résister aux forge turbulences qu’il semble y avoir là de dans pour garder un cap et sortir, sans tirer le secours. Mais du fond de mon canap je dirais qu’avant tout je ferais ce que j’ai toujours su faire jusqu’à maintenant, c’est à dire ne pas y entrer.

[quote=“nairolf,post:32,topic:35767”]

Je le connais et quand il m’avait révélé que c’etait bien lui on en a parlé un moment.
De base c’est vraiment tout sauf un pilote en panique en réalité, il absorbe bien ce qui arrive en vol et prend de bonnes décisions, je pense qu’on le voit bien dans la video. Il cède un peu a la fin de la chute quand il remarque qu’il arrive dans le seul arbre mort :slight_smile:
Il a tout tenté une fois dans le nuage, impossible de sortir, il a pris la bonne décision il pouvait plus tenir ça gelait beaucoup trop. Je l’ai vu faire des figures hors nuage pourtant, il sait piloter. J’ai pas volé dans le même coin ce jour là mais ça développait énormément ou j’etais aussi (du type rue de cunimb) ce qui m’a invité à crosser mais avec 500m de marge avec la base et faire vite, les rideaux de pluie commençant à tomber par ci par là.

La connerie ici c’est le manque d’expérience face aux nuages se développant,
Manque de marges, manque d’anticipation parce que méconnaissance. À l’epoque des faits il avait environ 1 an de parapente, pilote tout frais. Aujourd’hui il pratique encore plus, chaque fois que ça vole.
Mais globalement je trouve qu’il a pris la bonne décision, sachant qu’en dessous il y avait pas de lignes HT, secours à 30 minutes de voiture…
la bonne leçon à tirer, c’est vraiment de pas déconner avec les nuages… Dès qu’on aperçoit des fumeroles autour de nous c’est pratiquement trop tard. Toujours garder contact visuel sur le sol, s’éloigner dès les premiers signes. C’est la base, mais quand on vole sans vario comme lui on se rend pas forcément compte que ça monte en continu. marges marges marges…

Oui , ,daccord avec tout ça ,c’était sa décision, il s’en sort bien , tant mieux .
J’imagine bien que ce n’est pas la même histoire non plu d’être dans un gros congestus hyper turbulent ou alors un cumulus pas trop epais comme cela m’est arrivé avec un taux de monté faible et peu d’humidité .
Eviter de rentrer dedans est la priorité , mais un peu grisé par le ciel magnifique que l’on avait ce jour là , je n’ai pas vu le coup arriver d’autant que jusqu’à présent, restant en bordure je m’étais toujours échappé facilement .

C’est certain que l’on ne peut pas nous, tranquille devant nos claviers, être certain de comment on réagirait dans pareil situation. Comme on ne peut pas se mettre à la place d’un autre pilote.

Ce qu’il me semble quand même intéressant de noter, c’est que sous secours, notre taux de chute est plutôt faible ; à peine mieux que sous une voile aux oreilles accélérés et de surcroît sans plus aucune capacité de décider vers ou se diriger.
Il existe beaucoup plus efficace pour descendre vite et surtout beaucoup plus sûr pour espérer se mettre en sécurité que lancer son secours du moins tant que l’on a encore une voile principale en état de voler au-dessus de soi.

Un deuxième point et qui s’est déjà vu rappelé par Nairolf, Chamalo et d’autres ; plus sûr que tous les moyens de descentes rapide pour s’échapper d’un nuage, c’est de ne pas choisir d’aller s’y faire soi même prisonnier. Garder de la marge, ici comme ailleurs, est la solution.

Enfin dernier point ; notre M@tthieu comme l’ami à Nairolf ont un point commun, leur faible Experience ou leur jeunesse dans la pratique au moment ou ils se retrouvent dans ces situations délicates (< de 3 ans pour l’un, tout juste une année pour l’autre) Même si un pilote se débrouille très bien dans sa façon de tirer sur les ficelles de son avion mou, cela ne signifie pas pour autant qu’il dispose de toutes les connaissances/compétences pour gérer ou mieux prévenir toutes les circonstances qui peuvent faires qu’un vol de rêve peut se transformer en cauchemar.

Lancer le secours est l’action ultime, derrière il ne nous reste plus qu’à attendre et espérer où l’on va finir. Quant on voit le temps qu’il passe sous secours dans le nuage puis encore avant de trouver son arbre, je ne peux m’empêcher qu’une voile stabilisée aux très grandes oreilles accélérées sur un cap réfléchi aurait certainement été une solution tout aussi efficace tout en étant moins ultime.

Bon tant que l’on peut voir les videos et que les concernés peuvent encore en discuter debout…

Deux réflexions me viennent quand je vois ces vidéos.

  • Avec l’amélioration du matériel, la progression rapide des nouveaux pilotes et la promotion du cross, le risque de se faire choper est clairement augmenté.

Cela me fait penser à la mode actuelle du ski freeride. Il y a dix ans un skieur hors piste était une espèce de pirate qui enfreignait les règles de sécurité, aujourd’hui si tu restes sur les pistes tu es le dernier des ringards. C’est bon pour l’image et pour les ventes de matériel, c’est beaucoup moins bon pour la sécurité !

  • Le secours est utilisé alors que la situation n’est pas techniquement irrémédiable. Comme dans le cas de Mathieu, le pilote tire le secours alors que l’aile vole. C’est à mon avis une évolution de notre pratique. Les ‘vieux’ pilotes considérent le secours comme l’ultime chance et ne l’utilise qu’au dernier moment (voir même trop tard ;)). Perso à mon dernier SIV sur une belle cascade d’incident il ne m’est jamais venu à l’idée de tirer le secours alors que je ressors de mon vrac à moins de 50 mètres de l’eau! Quand je vois que des pilotes tirent le secours voile ouverte comme dans ce fil ou après un incident de vol bénin comme le pilote dans les Dolomites, je me dis que nous n’avons pas la même représentation mentale de cet accessoire.

Pour ce qui est du vol dans les nuages, si ce genre de vidéos peut faire peur à quelques pilotes tentés par l’expérience, cela aurait au moins un rôle préventif.

juste une petite remarque/question en voyant la vidéo (sujet déjà abordé sur un autre fil) :
un secours chute autour de 5m/s donc comme dit wowo taux de chute assez faible mais avantage = constant et sans effort … désavantage = retour souvent violent sur terre …
il me semblait pourtant qu’avec les B, le taux de chute était meilleur que -5m/s non ??

Le truc qui me ferais peur sous secours dans un nuage, c’est que tu maitrise plus rien du tout de ta trajectoire.

un secours qui descend à -5m/s a bien vite fait de se faire aspirer il me semble…et alors la ! c’est la lotterie quand au résultat !

Je déconne ou bien ?

Ce qui est sûr c’est qu’il a beaucoup appris. C’est devenu un veritable expert de la journée bleue, il evite de voler quand ça développe vite et tôt, et il a bien compris qu’il fallait anticiper beaucoup plus vite.

Ce qu’on apprend ici, c’est que le secours doit etre utilisé quand la situation est incontrolable, materiel mais aussi ce cas là. Bien sûr il faut tout faire pour l’eviter, et le tirer doit pas provoquer des soucis supplémentaires.
Dans ce cas, il m’a expliqué qu’il avait tout donné pour s’en sortir. La video commence avec les dernières tentatives de s’en sortir sans tirer. Le froid à la longue l’a complétement pétrifié et ne pouvant plus piloter il a lancé le secours en ayant bien réfléchi aux conséquences. Sachant à peu près où il était, il avait même de bonnes chances de finir sur une pature. Evidemment ça s’est fini dans le groupe d’arbres le plus pourri du coin, avec des patures tout autour :slight_smile:
Ce qui à été fou, c’est de constater le peu de dérive sous secours, malgré la perte importante d’altitude.
Secouru rapidement, pas de bobo, voile en parfait état, une bonne leçon

Justement, je me répète mais tans pis, tirer le secours ne me semble en rien être une solution dans ce cas précis.
Puisqu’avec un taux de chute ~ -5 m/s, rien ne garantit que l’on va descendre.
Par contre, ce dont on peut être sûr un fois pendu sous son secours ; c’est que l’on n’a plus du tout de contrôle sur la situation.
En jetant le secours, on jette la casquette de commandant de bord en même temps.
Ne serait-ce que décrocher aux B est bien plus efficace en termes de taux de chute (-8 à -10 m/s) et tout aussi reposant et facile à tenir que de faire le sac sous secours. Et au moins on peut les relâcher les B le moment venu.

Autant que sous une certaine hauteur du sol, il est préférable de tirer le secours trop tôt plutôt que trop tard en cas sortie du domaine de vol probablement irrécupérable (cravate, autorot., vrille, rupture matériel, collision/accrochage, etc…)
Autant il me semble définitivement un mauvais chois de faire secours sous une voile ouverte avec un max de gaz sous les fesses.

C’est le constat indéniable d’un abandon du navire, d’un sauve qui peut lié, sans beaucoup de doute possible, à un état de panique même si celui-ci peut être inconscient.

Le stress que la situation qui semble dans le moment incontrôlable crée, fait que notre esprit n’est plus capable, même s’il pense encore le faire, de réfléchir à aux possibilités de solutions eventuels. La reflexion se bloque, la panique s’installe et le lancer du secours devient une délivrance.

Seulement que fait-on si une fois le secours lancé, on continue de monter à 1 m/s au lieu des 6 m/s précédents ?
<mode déconne : on> on prévoit un secours plus petit pour la prochaine fois ? <mode déconne : off>

Ces deux éléments intéressants,

  • amélioration du matériel qui permet une progression rapide
  • promotion du cross
    demandent réflexion, en ce qu’ils peuvent dessiner un tableau inquiétant.
    Mais il serait utile de savoir si on en retrouve confirmation (augmentation de l’accidentologie) dans les statistiques. Est-ce que ça recouvre une réalité, est-ce un problème ou une simple “jalousie” des anciens devant une activité qui change ?

Je ne suis pas un compilateur (certains ici s’en charge amplement ! :wink: ), je ne parlais donc pas de statistiques mais de réalités de terrain constatées.

On se retrouve en vol de distance après seulement deux ans de pratique (ce qui veut dire une saison de vol). Le matériel permet actuel des vols qui n’étaient envisageables que par une ‘élite’. Le partage des traces largement diffusées met en place de véritables ‘routes aériennes’ que chacun peut facilement suivre.

C’est une amélioration évidente en terme ‘d’efficacité’ de distances parcourues par les pilotes. Par contre je pense que cela les exposent à des risques nouveaux auxquels ils ne sont pas préparés (il n’est qu’a voir les cas qui servent d’illustration à ce débat).

Vous noterez que je ne critique pas directement les pilotes à qui ces aventures sont arrivées. Je met en cause le cadre général de pratique que nous mettons tous en place consciemment ou pas.

Mais Patrick, je partage entièrement tes réflexions (et je suis totalement jaloux de ceux qui ont les capacités de se retrouver en cross après deux ans de pratique !).
Simplement mon questionnement est
“Est-ce que l’inquiétude face à cette nouvelle réalité est fondée (auquel cas on doit en retrouver trace dans les statistiques) ou est-ce seulement une crainte de vieux ?”
Il est indéniable que l’activité a changé par rapport à il y a 25 ans ; est-ce à risque constant (au prix d’une plus grande technicité) ou est-ce de manière plus accidentogène ?

Ce serait faire preuve d’un esprit étroit que d’être “jaloux” que maintenant l’accès à l’activité soit plus “facile” qu’avant ou déjà c’était déjà plus avant et je ne te parle d’encore plus avant même si on sait bien qu’avant c’était toujours mieux…

Maintenant, peut-être, que cet accès toujours plus facile grâce aux progrès du matériel ne s’est pas accompagné de la neccessaire prise de conscience que même si quelque chose semble plus facile cela n’en devient pas pour autant moins risqué quand t-on flirte avec les limites par… méconnaissance justement de ces limites.
Idem pour l’accès à la sortie du bocal voire cross, les ailes récentes rendent l’exercice de plus en plus facile toutes en donnant l’impression d’être de plus en plus “sûres” (cf, voir le fil sur ; qu’est-ce qu’une aile sûre ?) Pourtant même si la technologie actuelle à rendu, par exemple, les ailes plus résistante à la fermeture, elle ne les a pas rendu définitivement in-fermables. On peut même penser que le pilote qui persuadé de la “sûreté” de son aile va subir une fermeture massive car retardée. Que ce pilote va être d’autant plus surpris/effrayé va tous ce que cela peut comporter comme reactions négatives car exagérée.

On en revient auss à la discussion sur l’homostasie du risque mais aussi, il me semble, qu’aujourd’hui une forme de déni existe sur la réalité de nos compétences mise en parallèle de nos ambitions. Peut-être un effet kiss-cool de l’usage de jeux électroniques ou un reset permet de refaire le plein dd son réservoir de vies.

Du coup une fois que la réalité nous a rattrapé, on est pas forcément prêt/préparé à l’affronter.

Moi je vois une solution dans des formations plus longues, plus structurées, plus raisonnées. Seulement cela coute plus cher en plus de durer plus longtemps. Cela demande plus de motivation, motivation qui commence déjà avec une conscience personelle et collective forte des bienfaits voire nécessité de promouvoir la formation.

Collectivement, au niveau fédéral, Ligues, CDVL et clubs, des actions se font pour promouvoir la formation dans un esprit “continue”, par exemple avec l’opération Voler-Mieux.

Peut-être faudrait t-il aussi donner la possibilité aux pilotes de faire ou d’avoir des bilans de leurs compétences réelles et aussi dans des cadres qui ne seraient pas que le passage de brevets ou qualifications. Car comment être conscient du bénéfice qu’une formation peut nous apporter si on n’est pas conscient des faiblesses que nous avons dans nos compétences rapportées à nos ambitions ?

Bref, je ne pense pas que l’évolution du matériel ni la promotion de la balade aérienne sont facteurs de risques accrus. Par contre une certaine hypocrisie générale sur ce que sous-entend être “pilote” est de nature à augmenter la prise de risque de certains pilotes. C’est sûr que l’équilibre est difficile à trouver dans le discours pour augmenter le nombre des pratiquants tout en les mettant, suffisamment, en face de ce que la pratique peut exiger comme sacrifices en temps et argent.

Ce n’est jamais très vendeur de dire la vérité (en ces temps d’élections on ne devrait même pas en douter :wink:

Edit ; Vincent tu réfléchi et claviotte trop vite pour moi. Pour vraiment se baser sur une analyse statistique sans doute que les chiffres sont insuffisant. Mais déjà 7 morts en ce début d’année alors même que le plus chaud reste à venir me semble quand même un chiffre trop fort pour dire que tout va bien dans le meilleur des mondes. A noter que parmi ces 7 malheureux, il n’y a pas que des nouveaux venus dans la pratique. Même en tant que “vieux” on peut se laisser piéger par l’ambiance/la mentalité globale de l’activité.