vrac soudain

Franchement vous me faites halluciner avec vos reponses d initiés autour de l accro , la maîtrise du decro et autres figures de Siv pour maîtriser une B+ ( qui n est en fait qu une aile B sage avec en plus des B aux fermetures accélérée donc rien de fou en soit )

Il y a d autres questions a se poser sur le vrac comme le fait d etre en l air a 13h dans le sud de la france dans une région ventee en plein mois d août.

Je trouve assez fou que l’on puisse contester le fait que faire quelques exercices type “acro” ne soit qu’un prérequis minimum pour aller se mettre en l’air, du pilote loisir au top gun, quand on veut faire passer un message de sécurité…C’est comme si on disait à quelqu’un qui apprend à nager, ne mets pas la tête sous l’eau, ca pique les yeux, on arrive bien à nager au dessus… sauf quand on prend une vaguelette, et là, c’est la panique… On nage comme on veut, mais je trouve sécurisant de savoir faire les deux perso…

Quand on voit sur les décos le nombre de pilotes incapables de différencier une vrille d’une autorot’ d’un point de vue théorique et ressenti, alors qu’on discute au sol tranquillement allongé dans l’herbe, et qui ne savent pas temporiser une mini abatée, je trouve qu’il manque beaucoup à ces pilotes, qui sont pour moi en sursis…

POur parler de mon cas, j’ai horreur d’aller en siv, je suis obligé de prendre sur moi, mais j’y vais, au moins 3 jours par an, une fois revenu chez moi, je bosse les exos validés le plus souvent possible pour essayer de progresser en pilotage, en feeling, en ressenti, on n’est pas obligé de faire des décros avec 50 mètres de gaz au dessus d’une ligne à haute tension mais on peut reproduire des figures simples avec peu d’amplitude pour se réveiller de temps en temps…ca me paraît être du bon sens, tout simplement…

En parapente faut le vouloir en vol stabilisé…mais comme tu le notes on a la particularité d’avoir un aeronef qui peut perdre 80% de sa surface portante d’un seul coup…et là c’est vraiment facile de mettre un peu trop de commande.

Pas sur dans la video initiale qu’un décro aurait amélioré les choses, ça m’a l’air d’être une cravate “par l’arrière” ou le bout d’aile est coinçé derrière le suspentage et non devant, dans ce cas une marche arrière ne l’aurait pas fait sortir.

Plus généralement pour les décros beaucoup de pilotes en font en siv pour en faire et en retiennent un tour de manège qui secoue avec des à coups dans les commandes, qu’ils ne se voient à raison pas du tout faire au dessus du sol, alors qu’en prenant le temps de vraiment les bosser longuement en siv ya moyen de les faire beaucoup plus doux en passant direct en marche arrière, voire en faisant un aller retour “snap stall” en sortant directement dans le rappel pendulaire (perte d’altitude minimale, parfait pour sortir une cravate).

Il est un peu dommage que l’auteur du vrac n’intervienne plus sur ce fil depuis un bon moment.
Il pourrait en effet apporter des informations utiles :

  • Qu’a-t-il fait pendant le vrac pour essayer d’en sortir ?
  • La cravate s’est-elle défaite toute seule ?
  • Quelle a été la perte d’altitude avant la remise en vol de la voile ?
  • A-t-il envisagé de tirer le secours ? Si oui, à partir de quand ? Si non, pourquoi ?
  • Avait-il fait des stages SIV ?

Autant d’éléments qui pourraient être utiles à tous !

Marc

H.S. : on écrit “acro” (comme acrobatie) et non pas “accro”.
Je l’ai dit et répété si souvent. :grat:

personne n’a lu l’interview de Zoller dans le dernier parapente+ ?

Comme on t as dis et repeter si souvent d emporter un parachute de secours mais bien sur tu n ecoutes rien.
J ecrirais “accro” jusqu a ce que tu fasses preuve d un peu plus de responsabilité pour ta sécurité.

Je rêve ! :pouce:
J’écoute tout à fait ce qui se raconte sur ce forum.
Personne ne m’a jamais dit qu’il fallait absolument que je vole avec un secours (heureusement !).
Certains m’ont simplement demandé pourquoi je n’en prenais pas et j’ai expliqué mes raisons personnelles, ce qui n’est pas du tout la même chose !
D’ailleurs, dans tout le groupe d’amis pilotes avec qui je vole, soit à Sainte-Victoire, soit en montagne, aucun ne possède de secours !
J’assume et je fais attention à ma sécurité ; merci de t’inquiéter pour moi.
Je crois que nous n’avons pas du tout le même type de pratique, ni le même type de voile et notre approche de l’activité est certainement très différente.
A chacun ses choix et personne ne guidera les miens, comme je ne pousse personne à s’équiper et à voler avec tel ou tel type de matériel !
De quel droit le ferais-je ? :pouce:

:sors: On est hors-sujet de ce fil.

Marc

Non mais il dit quoi ?

Je ne suis pas certain de comprendre. Mais une cravate par l’arrière, si c’est le cas, se serait résolue simplement en contrant l’autorotation et reprenant un vol droit. En fait, c’est peut-être comme ça qu’il s’en est sorti … sans le vouloir ? Merci de détailler, je n’ai pas le niveau de compétences.

Michel :trinq:

Ce jour là, le vent était faible… Vu le plafond et le décalage par rapport à la crête.
Continue à donner des leçons à Marc, il aime!

Ce qui me fait sourire en relisant quelques posts pour être sur de bien en saisir le sens.

C’est de constater en me souvenant d’autres fils sur par exemple l’intérêt de passer les brevets fédéraux ou certains sous-entendent déjà “obligation” et de ce fait montent sur leurs grands chevaux pour crier à l’ignominie de tous ce qui pourrait être obligé.

Ou encore à propos de fils sur le BPC ou des idées du genre ; il faut le passer à minima sous EN-B+ et avoir nécessairement fait du SIV voire maîtriser telles ou telles figures (décro par ex.) Fils de discust. qui avaient aussi soulevé des tollés d’indignations.

Et ici je lis qu’il est incompréhensible de ne pas faire d’acro pour se pretendre, que cela est obligé pour etre capable de voler à peu près correctement.

Pourquoi pas ?

Pour ma part, je continues à penser que pour voler correctement et en sécurité, il est plus important de savoir ce que l’on ne sait pas faire plutôt que de croire être apte à… avec ce que l’on pense savoir faire. Autrement dit choisir son jour, son lieu et son heure de vol, son aerologie et aussi son materiel et son projet (ambition) de vol en fonction de nos vrais compétences et non pas rapport à celles que l’on s’imagine avoir.

À chacun de penser et faire ce qu’il veut, on refera le point dans 20 ans avec ceux qui seront encore là (dans la pratique, j’entends)

:trinq:

:coucou: wowo.

Tu pourrais s’il te plait citer les messages des interlocuteurs que tu designes pour tenir des propos contradictoires sur les 2 fils ?

Merci.

Bah c’est pareil mais ça sort plus facilement car pas plaqué par le vent relatif mais au revisionnage je pense que j’ai dit une connerie, c’est une cravate normale :canape:

On peut très bien être convaincu du bienfait de se former sans vouloir que ça soit imposé et formalisé.

:pouce:

Pour ceux qui ne l’ont pas lue, quel est le message de M. Zoller dans cette interview?

[/quote]
Pour ceux qui ne l’ont pas lue, quel est le message de M. Zoller dans cette interview?
[/quote]
Allez … un petit scan :rando:

Pour moi, il ne s’agit pas d’imposer quoi que ce soit à qui que ce soit, je trouve juste qu’il est indispensable de se former un minimum, pour aller voler, même en faisant hyper gaffe aux conditions, au jour et à l’heure à laquelle on fait son vol… Pour moi, se former à gérer un incident qui peut survenir de façon plus ou moins aléatoire, c’est du même ressort que d’emporter un parachute de secours ou de mettre un casque, on ne s’en sert pas tous les jours, mais c’est là au cas où…

Pour ce qui est du choix des conditions, je trouve carrément plus simple de faire du décro en Zeno que d’être sur de ne pas se planter dans l’analyse de l’aérologie du jour en fonction de son niveau, de son mental, de son ambition et de l’émulation d’un groupe de potes partis voler (sauf à la limite quand on voit que tout le monde tombe du ciel en autorot’, là au moins, on est sûr!!)

Ce qui est rigolo, c’est qu’on dit tous à peu près la même chose, mais avec des mots différents et des sensibilités différentes…

Je crois que c’est une opinion largement partagée dans notre milieu (il est plus facile d’acquérir des techniques que d’arriver à prévoir dans quoi on va voler), et là quand même je trouve que c’est un gros gros souci. Certainement un des problèmes les plus déterminants de notre activité.
Je crois qu’on progresserait en sûreté de vol s’il y avait autant d’efforts de faits pour s’améliorer en météo, lectures de ciel, construction de représentations aérologiques, prévisions des évolutions en cours de journée, etc. qu’il y en a de déployés pour les SIV. Mais c’est moins marrant et ça attirerait moins de clients.

Une fois de plus on retombe sur notre bonne vieille structure :
-apprendre les techniques pour se sortir de la merde, les pratiquants disent “oui”
-apprendre à anticiper et éviter les ennuis, les pratiquants disent “bof”.

Tout a fait… apres cela ne prémunis pas de tout non plus.

J’ai toujours ce cas en tete, Port de Lers il y a 2 ans environs, matin calme, premiers grands vols pour les ecoles présentes, et un gars en Iota, expérimenté, qui d’un seul coup se prend une grosse fermeture un peu comme sur la video mais avec bcp moins de gaz et qui finit tragiquement :frowning:

Personne sur place n’avait compris comment cela a pu arriver et comment cela aurait pu s’anticiper …

Norbert