vrac soudain

Déjà, une asym de 50% et une grosse frontale ce serait pas mal. Des virages dynamiques avec sortie sur axe et des 360 sortie chandelle encore mieux. Le tout au-dessus du sol bien dur hein, sinon c’est pas représentatif.
On n’est pas encore dans la voltige là… tout juste dans du pilotage avancé qui VA servir en XC.
Le décro, ça sert déjà plus rarement, mais quand on en a besoin on est bien content.

Mais un autre truc utile, c’est la simple habitude de savoir évaluer instantanément sa hauteur/sol lors d’un événement. Puis de la ré-évaluer toutes les 5 secondes. C’est pas de la voltige.

Aussi, combien de pilotes font régulièrement des poignées témoin sur le secours ?

Je me dis que je ferais bien une petite vidéo sur tous ces petits exercices de tous les jours qui peuvent aider à voler un peu plus safe.

oh chic, nouvelle mouture de nos examens de brevet obligatoire en suisse, avec rajout de nouveaux exercices. ça va pas loin, mais c’est une bonne base

Les vidéos des manoeuvres
http://www.youtube.com/playlist?list=PLcHcil9-VCJlLFlQ4tc-uOcQQdiHZNfg8

Est-ce que se croire compétent est vraiment différent ? :grat:

Puis ne me faites pas dire ce que je ne dis pas. Je n’ai jamais prétendu qu’être plus compétents serait moins bon pour la sécurité. Je maintiens simplement que :

[Quote]Évidemment que toute amélioration de toutes compétences et donc de fait, celle de pilotage par un apprentissage et une pratique de l’acro, est de nature de faire de nous de meilleurs pilote. Pour autant si nous nous servons de ces compétences principalement pour pouvoir pousser le bouchon plus loin et non pas pour voler avec plus et à minima un maximum de sécurité. Bref, si nous ne les utilisons pas ces compétences dans un esprit tourné vers notre sécurité, dirigé par notre prudence. Alors elles, ces compétences accrues, ne sont qu’un leurre qui nous laisse imaginer une maîtrise sur les événements sans suffisamment d’imagination pour appréhender réellement ce que ces événements peuvent être en réalité.

Si on est convaincu ou même seulement si on admet que la théorie de l’homéostasie des risques est quelque chose de pertinent alors comment peut-on penser que la solution contre l’accidenttalité se trouverait dans la seule augmentation des compétences. Cela n’est qu’une solution annexe amenant sans autres précautions à l’augmentation des performances sans gains notable pour la sécurité. La sécurité a besoin de compétences, c’est certain, mais elle a surtout besoins que l’on se serve de nos compétences pour nous éviter de nous mettre dans des situations à fort potentiel de risques où l’on commence à évaluer nos probabilités de réussites ou d’échec en integrant (in)consciemment des facteurs tels que chance/malchance.[…]
[/quote]
Est ce que pour de nombreux qui ne sauront jamais être à l’aise sur des sorties du domaine de vol, la solution n’est pas par la force des choses d’accepter leurs limites et de n’avoir d’ambitions en tant que pilote que celles que leurs permettent leurs compétences. Et dans le même esprit, est ce que même un pilote d’acro de niveau correct voire bon n’aurait pas lui aussi une limite fixée par ses compétences ?

Et est ce qu’il n’est pas besoin d’un état d’esprit “prudent” pour respecter ces limites (à chacun les siennes)

Mais je vois que Cyrille aussi arrive maintenant à reconnaître qu’être prudent n’est peut-être pas totalement inutile si on souhaiter voler longtemps (en années et pas seulement en heures)

Mais les fils de ces derniers jours me laissent entrevoir une évolution même si pour certains cela leurs brule encore les doigts à l’écrire.

:trinq:

En suisse par exemple tu as ton brevet si après 50 vols tu maîtrises des 3.6 pépère, un huit molo et la cible de 30m.
Donc, en tout cas pour moi, je me suis retrouvé officiellement parapentiste sans jamais avoir vu un chiffon farceur. Franchement au prix du papier et aux risques que représente l’incompétence en hors domaine de vol, hum assez décevant. Après j’ai fait des siv mais plus tard et le matin, le lac, la radio…
Je trouve que wagounet, fermetures, 3.6 banzai et autre exercices à répéter qui simulent une configuration dynamique devraient faire partie de la formation.

:bravo: :bravo: :bravo:

Et Wowo, c’est quoi la définition exacte de « être prudent » pour un parapentiste?

Y’a rien de gravé dans le marbre, juste à peu près autant de définitions que de pilotes…

Doux Jésus ! Je ne serais toujours pas capable d’aller en thermique aujourd’hui !

J’ai jamais dit que c’était inutile, juste pas suffisant. Et je vole depuis 20 ans avec quelques frayeurs mais sans bobos donc je dois pas être complètement une tête brulée. Par contre des blessés ou décès j’en ai vu à la pelle, c’est le bruit de fond du parapente.
Je ne me sens pas du tout à l’abri.

En même temps, le droit à mourir sera bien le dernier à pouvoir être remis en cause, profitons-en :taupe:

Être prudent c’est une notion qui n’est valable qu’après coup.

Un gars cartonne --> il n’a pas été prudent.
S’il ne cartonne pas pendant 10 ans, ça ne veut pas nécessairement dire qu’il est prudent.

C’est pour ça que la pensée wowotienne a toujours raison (en tout cas dans la tête de wowo) mais est totalement inutile : on peut critiquer n’importe qui ayant eu un accident, et dire à tout le monde que la clé de la sécurité c’est de ne pas faire comme lui. Sauf qu’on ne peut pas définir la prudence, sous peine d’arrêter le parapente puisque la 1è prise de risque est celle de s’éloigner du sol de plus d’1m.

D’où des mecs (et des filles aussi hein, grâce aux stages ffvl :-P) qui sont convaincus d’être PRUDENTS pour plein de bonnes raisons, mais qui s’écrasent quand même. Du coup après on peut dire qu’ils n’étaient pas prudents, ou pas conscients d’être imprudents, et que c’est mal mal mal. Forcément, puisqu’ils se sont crashés! CQFD
En quoi ça va vous aider lors de votre prochain vol? En rien.

OUI et heureusement car à ce jour c’était la cible qui faisait problème aux élèves. A remarquer que dans le cursus de la FSVL, il y a bien plus de choses que ce que l’examen exige. Mais c’est pas un avant que d’exiger ces bases à l’examen. Ceci suppose que l’élève les a répétées et les domine avant de se présenter.

PS Ici en français https://www.shv-fsvl.ch/fr/formation/examens/ sous FIGURES D’EXAMEN (À PARTIR DE 1.1.2019)

Et la définition exacte de 《être compétent》pour un parapentiste ?

pas tout à fait : pendant les 50 vols, tu dois maitriser certains exercices tel que fermeture de la demi-aile avec maintien du cap et faire un 180 côté aile ouverte. Et du dois aussi faire des exercices au sol comme le slalom.

Le huit et le double 360 doivent être effectué dans une limite de temps qui implique une sortie dans l’axe stabilisée. Si tu ne pilote pas proprement, tu dépasse la limite de temps.

Donc dans le fond on dit pratiquement la même chose à la nuance près sur ce que l’on juge comme pas suffisant ou à contrario comme prioritaire. Pour toi il faut effectivement être prudent mais surtout compétent quand moi je pense que oui, il faut être compétent mais surtout prudent pour voler avec un maximum de sécurité (“maximum” ne signifiant évidemment jamais “totalement”)

Et d’ailleurs sans doute que de “ne se pas du tout se sentir à l’abri” est un de nos mécanismes de l’esprit pour “réveiller” notre prudence.

:trinq:

C’est bien plus quantifiable. Rien que par les brevets par ex, qui valident des compétences. T’as qu’à ouvrir un passeport de vol libre et t’auras lesdites compétences de listées.
Maintenant on peut en rajouter d’autres des compétences, comme par ex : passer la SAT ou maîtriser la marche arrière. C’est du concrêt, pas comme la notion de prudence qui n’est qu’une vue de l’esprit.

Et donc on en revient à un paradoxe tel que la “compétence” tue, puisque les enquêtes de la fédé après accident mortel laissent ressortir que l’accidenté est avant tout un pilote d’expérience et breveté. Bref, il y a un lézard dans le raisonnement.

:trinq:

Il faut les deux mon capitaine et faire l’impasse sur l’un ou sur l’autre augmente les risques. La prudence excessive peut même empêcher de bosser sur ses compétences de pilotage.
La sécurité est avant tout un problème personnel et chacun voit midi à sa porte. Toi ou Alpyr m’avez l’air de savoir ce que vous faites, loin de moi l’idée d’une obligation de quoi que ce soit, juste d’encourager à, par la com.

En matière de com’sécu je trouve que la FFVL met l’accent sur la prudence depuis toujours. Si on est pragmatique on voit bien que ça n’est pas suffisant. On peut en rajouter une enième couche. On peut peut être aussi explorer d’autres pistes?

c’est beau :’)

Oui, c’est vrai que c’est beau cet émoticone de deux clones qui trinquent avec le sourire chevillé au corps sans pourtant jamais avoir besoin de vider le contenu ! (Sauf peut-être au bout de 19 mn d’observation bien attentive, ça pourrait finir par saouler).

Au risque de remettre un grain de sel par rapport à la maîtrise du decro, de l’acro. En me baladant sur youtube je suis tombé sur plein de vidéos du même genre que celle ci-dessous, d’un vrac qui part en decro avec du bon surpilotage.

https://m.youtube.com/watch?v=6dX9c8vlYpw

Je pense qu’on ne devrait pas parler de faire de l’acro, mais peut être de faire de l’acro “loisir” comme l’a évoqué Cyrille ou simplement du pilotage avancé afin d’etre mieux armé pour gérer un cas pareil qui ne m’a pas l’air si rare que ça…

Encore une fois, aucune raison que cela soit obligatoire, mais pour quelqu’un qui passe beaucoup d’heures à crosser, et donc à terme à voler sous une voile un minimum perfo dans des conditions toniques, apprendre ne serait ce que la marche arrière stabilisée ne nécessiterait sûrement qu’un SIV, quelques vols d’entraînement au dessus du dur, puis de temps en temps, en fin de vol, un petit rappel.

En tout cas je me dis que cela irait dans le sens de la prudence…

:mdr:
Voilà une bonne méthode pour remettre la majeure partie des pratiquants devant leur réalité…et purger l’activité. Au moins on retrouvera de l’espace de tranquillité.