Faut du vent (20 km/h c’est bien). Face à la voile on la retourne pour mettre le bord d’attaque au sol (agir doucement sur un avant + frein et se déplacer de manière idoine). Lorsqu’elle est étalée à l’inverse de la normale (bord d’attaque au sol, le bord de fuite au-dessus), on tire sur les freins symétriquement. Le bord de fuite prend la forme d’un bord d’attaque de simple surface et la voile se soulève. Il faut arriver à la faire voler ainsi (on est en “marche arrière”) en gardant le bord d’attaque soulevé du sol.
Chaque voile réagit différemment. certaines sont douces et “montent” tranquillement, d’autres attaquent furieusement et retombent au sol si on n’est pas parfait, certaines sont brutales et d’autres très paresseuses. Ça donne une bonne idée de l’exigence de l’aile en décro et marche arrière.
Si l’aile se soulève uniquement par les stabilos, c’est que la répartition du freinage n’est pas régulière. Prendre alors la suspente de frein au-dessus de la poulie et essayer en écartant les bras.
Bref, plein de choses à apprendre là-dedans.
Et bien restons des pilotes loisirs avec cette accidentalité.
C’est pas une question d’être des tops-guns, c’est de savoir maîtriser son aeronef. Les tops guns c’est les gus qui font du heli to machin to truc.
N’importe quel pilote d’avion sait gérer une vrille ou un décro, et pourtant ils y sont bien moins exposés que nous. Certes en parapente c’est en chouilla plus technique, et encore que, pas une fois acquis.
Je ne parle pas de faire des tumblings mais 360 sat décro wings overs devrait faire partie des compétences d’un pilote volant sous ENB+ en conditions thermiques.
Enfin bref on sera jamais d’accord
Edit : je sais pas ou tu voles mais en haute savoie des pilotes qui font de la voltige plus ou moins soft au dessus du dur j’en vois et pas qu’un peu. Après avoir acquis les bases en milieu sécurisé bien sûr et en choisissant un box, je parle pas de faire ses premiers décros tout seul à 14h au dessus des dents de Lanfon.
Tout à fait, je ne vois pas ce qui fait bondir wowo…
Je ne dis pas que c’est l’équivalent d’un décrochage, je dis que ça permet de comprendre la difficulté et la finesse nécessaire à faire voler sa voile en marche arrière.
J’ajoute aux explications que si on se fait tirer un peu fort il faut avoir le reflex de lâcher les freins, pour casser l’effet bord de fuite. La voile à l’envers, frein lâches on est en situation stabilisée, si on re touche aux freins c’est reparti pour un tour
Il me semble en regardant la vidéo que l’autorote commence avec une cravate qui engage à droite. Très vite l’axe de la rotation passe entre la voile et le pilote, la cravate se retrouve en haut et le côté ouvert en bas et le pilote parait ainsi reculer.
Les G sont stabilisés. Important de rester bras hauts de sécurité en appui sur les suspentes.
Pour arrêter la rotation, il faut tout d’abord mettre son poids côté ouvert, c-à-d en bas ce qui est tout sauf naturel.
Puis appliquer du frein toujours côté ouvert progressivement, sans forcer sinon c’est le décrochage puisque la pression est plus importante sur ce côté ouvert.
Donc si la rotation est stoppée en gardant le cap safe on va essayer de décravater, pas simple avec nos ailes modernes.
Si la rotation ne s’arrête pas avant le décrochage de la demi-aile ouverte, et bien (il y a de fortes chances que la cravate se libère seule) il faudra gérer la sortie avec tempo adaptée au shoot lors du retour des mains en haut. Ou travailler les nouvelles situations de réaction de la voile.
C’est du moins comme ça que je l’imagine sans jamais l’avoir connu.
Si j’ai bien lu D. E. …
Hormis pour la sat qui n’apporte rien je pense en terme de pilotage nécessaire pour être un bon pilote de cross, je te rejoins. C’est d’ailleurs pour ça que je ne me considère pas comme un pilote de bon niveau, car je n’en maîtrise aucune.
On ne parle pas de devenir le nouveau Théo de Blic mais de maîtriser des figures pouvant apporter suffisamment de bagage pour mieux maîtriser un vrac.
Des 3, le décrochage me semble personnellement le plus abordable. Pas très compliqué d’un point de vue apprentissage, le truc étant de continuer a le pratiquer, chose que je n’ai pas faite et qu’il faut que je reprenne
Un grand merci pour cette vidéo qui montre bien de quoi il s’agit.
Cela ne semble pas évident, mais il faudra que j’essaye.
Comme je suis déjà franchement “mauvais” en gonflage “normal” au sol par absence de pratique (je sais que j’ai tort), je pense que je vais avoir quelques soucis pour maîtriser cela ! :lol:
Grosse accélération, pilote en marche arrière centre de rotation entre le pilote l’aile, demi aile exterieure en bas, comme souvent en autorot, c’est ça l’intérêt que j’y vois. Mais ça n’est pas la manoeuvre la plus importante je suis d’accord.
Le decro en avion et planeur c’est vite arrivé si tu as la main un peu lourde. C’est benin sur des machines pas trop affûtées mais faut rendre la main.
En parapente faut vraiment le vouloir pour se retrouver en decro… Par contre on a le problème plus régulier des frontales…
Pour en revenir à l’incident, j’ai cru retenir que sur une grosse cravate, probablement incontrable… Une des meilleures solutions est de freiner l’aile jusqu’à ce qu’elle passe brutalement de autorot a decro. En général ca netoie
Je plussoie grandement ceux qui préconisent qu’un peu d’acro devrait être nécessaire pour voler en B+ et au delà. Y’a un paquet de vidéos sur le net de pilotes en EN C ou autre qui filment leur ‘vrac’ qui n’est en fait qu’un decro involontaire, qui n’est pas maîtrisé et qui est le début d’une cascade d’incidents.
Je comprends que le parapente évolue et que beaucoup de vieux pilotes volent sous des ailes de cross et n’ont jamais eu a décrocher leur aile, et je ne pense pas que ça soit obligatoire… Mais je pense que ça devrait évoluer dans ce sens…
Quand je vois que des gens ont la trouille de décrocher leur aile en autonomie mais vont se mettre dans des conditions velues avec j’avoue ne pas trop comprendre…
Certes ça prends du temps de se former (et au minimum un SIV) pour être à l’aise en decro/wings/SAT, mais si on a pas ce temps là, pourquoi voler avec une aile de plus de ~5.2 d’allongement ? C’est pas comme si on pouvait pas faire des cross de 150/200 patates avec les petites B modernes… :roll:
Franchement vous me faites halluciner avec vos reponses d initiés autour de l accro , la maîtrise du decro et autres figures de Siv pour maîtriser une B+ ( qui n est en fait qu une aile B sage avec en plus des B aux fermetures accélérée donc rien de fou en soit )
Il y a d autres questions a se poser sur le vrac comme le fait d etre en l air a 13h dans le sud de la france dans une région ventee en plein mois d août.
Je trouve assez fou que l’on puisse contester le fait que faire quelques exercices type “acro” ne soit qu’un prérequis minimum pour aller se mettre en l’air, du pilote loisir au top gun, quand on veut faire passer un message de sécurité…C’est comme si on disait à quelqu’un qui apprend à nager, ne mets pas la tête sous l’eau, ca pique les yeux, on arrive bien à nager au dessus… sauf quand on prend une vaguelette, et là, c’est la panique… On nage comme on veut, mais je trouve sécurisant de savoir faire les deux perso…
Quand on voit sur les décos le nombre de pilotes incapables de différencier une vrille d’une autorot’ d’un point de vue théorique et ressenti, alors qu’on discute au sol tranquillement allongé dans l’herbe, et qui ne savent pas temporiser une mini abatée, je trouve qu’il manque beaucoup à ces pilotes, qui sont pour moi en sursis…
POur parler de mon cas, j’ai horreur d’aller en siv, je suis obligé de prendre sur moi, mais j’y vais, au moins 3 jours par an, une fois revenu chez moi, je bosse les exos validés le plus souvent possible pour essayer de progresser en pilotage, en feeling, en ressenti, on n’est pas obligé de faire des décros avec 50 mètres de gaz au dessus d’une ligne à haute tension mais on peut reproduire des figures simples avec peu d’amplitude pour se réveiller de temps en temps…ca me paraît être du bon sens, tout simplement…
En parapente faut le vouloir en vol stabilisé…mais comme tu le notes on a la particularité d’avoir un aeronef qui peut perdre 80% de sa surface portante d’un seul coup…et là c’est vraiment facile de mettre un peu trop de commande.
Pas sur dans la video initiale qu’un décro aurait amélioré les choses, ça m’a l’air d’être une cravate “par l’arrière” ou le bout d’aile est coinçé derrière le suspentage et non devant, dans ce cas une marche arrière ne l’aurait pas fait sortir.
Plus généralement pour les décros beaucoup de pilotes en font en siv pour en faire et en retiennent un tour de manège qui secoue avec des à coups dans les commandes, qu’ils ne se voient à raison pas du tout faire au dessus du sol, alors qu’en prenant le temps de vraiment les bosser longuement en siv ya moyen de les faire beaucoup plus doux en passant direct en marche arrière, voire en faisant un aller retour “snap stall” en sortant directement dans le rappel pendulaire (perte d’altitude minimale, parfait pour sortir une cravate).
Comme on t as dis et repeter si souvent d emporter un parachute de secours mais bien sur tu n ecoutes rien.
J ecrirais “accro” jusqu a ce que tu fasses preuve d un peu plus de responsabilité pour ta sécurité.
Je rêve !
J’écoute tout à fait ce qui se raconte sur ce forum.
Personne ne m’a jamais dit qu’il fallait absolument que je vole avec un secours (heureusement !).
Certains m’ont simplement demandé pourquoi je n’en prenais pas et j’ai expliqué mes raisons personnelles, ce qui n’est pas du tout la même chose !
D’ailleurs, dans tout le groupe d’amis pilotes avec qui je vole, soit à Sainte-Victoire, soit en montagne, aucun ne possède de secours !
J’assume et je fais attention à ma sécurité ; merci de t’inquiéter pour moi.
Je crois que nous n’avons pas du tout le même type de pratique, ni le même type de voile et notre approche de l’activité est certainement très différente.
A chacun ses choix et personne ne guidera les miens, comme je ne pousse personne à s’équiper et à voler avec tel ou tel type de matériel !
De quel droit le ferais-je ?