Salut
Je pense que M@tthieu met le doigt sur un problème qui n’explique pas tout, mais qui est peut-être un facteur accidentogène. C’est la rapidité à laquelle on peut faire des vols “d’envergure”. J’ai commencé en 1989 et à cette époque, pour tenir en l’air, il fallait déjà un site approprié, un peu d’expérience et des conditions un peu soutenues. Et donc on y arrivait quand on avait déjà un peu d’expérience. On avait décollé et posé un paquet de fois avant d’y arriver. Et comme tenir en l’air c’était pas simple et afin que ce ne soit pas trop répétitif, on allait voler sur les différents sites du coin, puis du département, …
Aujourd’hui, et ce n’est pas une critique, après une saison de vol, on voit des pilotes voler en thermique, traverser la vallée, voir changer de vallée. Mais l’expérience des années de pratiques ne peut pas être compensé par des cours, des lectures d’articles technique ou même le très riche CDV.
On voit des pilotes passer la Qbi la troisième saison de pratique. Comme si aller toujours de l’avant était le but de la pratique.
Et là oui, je crois que nous moniteurs, nous avons un travail à faire. Mais c’est très difficile de freiner l’ardeur d’un jeune pilote fougueux.
A+
L