Y’a deux ans, j’ai vu un biplaceur pro à Novis, en bidule little cloud de 32m2. Il y’avait sans exagérer des rafales à + de 50km/h.
On avait été plusieurs à trouver cela complètement border line. Il y en a qui exagèrent mais c’est heureusement pas la majorité !
Par exemple vendredi dernier dans le Vercors, les moniteurs sont venus faire les bi au belvédère, moyennant une rotation plus pénible, alors qu’habituellement l’été ils profitent de la benne à la côte 2000. Sauf que là, ca rentrait trop fort en sud ouest et après un premier vol un peu pénible, ils n’ont pas insisté.
@Marcouf : je ne dis pas de s’empêcher de voler en thermique mais plutôt de mieux choisir ses créneaux. Combien de fois j’ai suivi des potes crosseurs pour profiter de la navette et me suis mis en l’air dans des conditions pas adaptées à mon niveau au début où je volais. Alors non pas que je n’arrivais pas à piloter, car finalement je n’avais pas de fermetures, mais en revanche je ne me faisais pas plaisir : brassé en l’air dans une aération tonique du matin, et frustré d’être incapable de “sortir” et de partir en cross.
Finalement en volant quelques heures plus tard, pour un tour du bocal dans des conditions installées je m’amusais bien plus !
Il ne s’agit pas de “montrer du doigt” comme tu le dis, d’autant plus que ceux qui en vivent (les pros) subissent largement la situation. Tiens, une anecdote : un BPJEPS ( = “apprenti-pro” pour ceux qui ne connaissent pas) devait aller bosser sur un gros site, réputé fort ; il était “terrifié” (le terme est un peu fort, mais je ne trouve pas mieux). Mais pas le choix : fallait bien qu’il bosse !
Et deuxième anecdote, par rapport à ce que dit “messages non lus” : on a payé un bi à un copain pour son anniversaire (avant que je ne vole). Quand on lui a demandé comment c’était, il répond : “aaaaouffffffff, holala”. C’était évident qu’il n’a pas du tout aimé, ça soufflait fort et il s’est fait brassé comme pas deux, et qu’il ne remettra jamais les pieds sous un parapente.
La solution, elle est simple : faire du parapente n’est pas un métier, ou, autrement dit, assurer ses moyens de subsistance ne doit pas dépendre d’un telle activité. Et je précise tout de suite que ce n’est pas qu’une question de choix individuel.
Derob P.S. Merci de ne pas ajouter du gras dans la citation de mes messages.
Non mais Arrêtez de dire N’IMPORTE QUOI. Un BPJEPS est un Brevet Professionnel. Diplôme qui remplace l’ancien BEES. C’est ce genre d’affirmation qui me dit que les pros sont mal connus et mal jugés.
SI tes anecdotes sans aucun intérêt pour la discussion, sont aussi fiable que tes connaissances du milieu pro, j’ai de gros doutes sur leur fiabilité.
A+
L
PS merci de me laisser souligner la partie de ton texte que je relève
1° : Evidement que non, mais certains jouent avec la ligne qui est parfois clairement visible
mais 2° : c’est vraie
3° : bien la limite… c’est l’humain justement et sa faculté d’analyse du moment présent.
Mais faut pas se mentir, la pression financière et la (comme dans plein d’autres domaines) et ne favorise pas toujours une analyse complètement objective.
Une des solutions : faire en sorte que le biplace ne soit pas perçu et vendu comme un tour de manège peut être.
Hooo, fais un effort quand même…
Je sais ce que c’est que le BPJEPS ; je ne parlais pas de quelqu’un qui a un BPJEPS, car dans ce cas, on dit un pro, c’est plus simple, mais de quelqu’un en train de le passer. Il me semble que c’est un raccourci assez classique. J’ai juste mis une parenthèse pour essayer de rendre compréhensible un acronyme que beaucoup ignore. Alors, on dit comment dans les documents ? un aspirant BPJEPS (= un apprenti-pro), un apprenant BPJEPS (= un apprenti-pro), un stagiaire BPJEPS (=un apprenti-pro), ah non, ça, c’est les cobayes, ah non, on ne dit pas cobaye.
Et si tu n’es pas capable de voir l’intérêt des deux anecdotes par rapport à la discussion, tu es sans doute bien le seul, et pas très crédible.
Je crois surtout qu’on mélange enseignement et biplace !
Mais si le biplace ne peut pas-être professionnel, qui va se faire chier à monter 6 ou 7 fois par jour au déco. Bon en même temps ça ne me choque pas qu’il y ait moins de biplaces par jour en France. Après il reste le diplôme de biplaceur (transporteur) professionnel. Avec une assurance dissociée, une formation plus longue, … Mais j’ai franchement des doutes quand à la faisabilité.
Et si c’est l’enseignement qui ne peut plus être pratiqué en pro, c’est la mort de l’activité en quelques années. Combien va t’il y avoir de pilotes formés par an ?
“réducteur” ? Tu cherches sans doute un autre mot.
Je veux bien mais ce que tu proposes : “Une des solutions : faire en sorte que le biplace ne soit pas perçu et vendu comme un tour de manège peut être.”, tu y crois ? Tu vois ça comment ? On parle d’argent à la fin du mois là ; tu sais bien qu’on en a toujours “besoin” (et quelle que soit la somme qu’on a déjà). Un argument moral n’a pas grande portée.
Derob P.S. Merci de mettre le classique symbole “[…]” quand on tronque une citation.
Tu n’est pas clair dans tes propos, admets-le ! Elève moniteur est le terme utilisé dans le milieu.
Tes anecdotes sont sans intérêt parce qu’elles sont des évidences non vérifiables !
Personnellement je connais plus qu’un peu ce milieu professionnel et je ne connais aucun directeur d’école qui pousse ses moniteurs à voler s’ils ne le sentent pas. Entre voler pour de l’argent ou rester au sol parce qu’on ne le sent pas, personne ne choisira le premier cas. Pour revenir à ton anecdote, non seulement je ne vois pas un pilote bi se mettre en l’air avec la peur au ventre. Mais j’envisage encore moins qu’il le dise à quelqu’un d’autre avant de le faire.
Voilà pourquoi ce genre d’anecdote n’apporte rien au débat.
Et puisqu’on est dans le témoignange, donc, et sans chercher beaucoup, je connais au moins un DE comme ça. Je l’ai déjà vu faire.
Et aussi, un biplaceur ami m’a déjà dit qu’il n’était pas completement rare qu’il se mette en l’air en biplace alors qu’au vu des conditions il aurait laissé tomber en solo , ou au moins attendu pour voir, sans la pression salaire. Comme quoi, meme si tu ne “l’envisages pas”…
@Choucas : Euh… si je traduis en terme clair ce que tu dis : tu es juste en train de dire que j’invente et je mens. J’espère quand même que tu ne souhaites pas que je donne le lieu et le nom du pilote tant qu’on y est. Et je n’ai jamais dit, comme tu le sous-entends, que c’était juste avant de décoller qu’il m’a dit ça, mais avant d’y aller bosser. Et oui, il avait la trouille parce qu’il avait déjà cartonné, et des potes à lui aussi.
Et ben, c’est sûr que le niveau monte…
Je me rends compte (enfin je me doutais) que j’allais jeter un pavé dans la marre.
Mais maintenant que la première vague est passée, je crois qu’il faut réfléchir sur le système actuel. Le ministère des sports, la fédé ne sont absolument pas prêts à modifier radicalement le système.
Ca ne fonctionne pas si mal en plus. Il y a bien des perfections à apporter. Mais si on regarde un peu plus le positif que le négatif, on remarque que la fédé structure la CTS et va très certainement débloquer d’avantage d’argent pour son fonctionnement. Le BPJEPS, qui était une formation moniteur pro sur 1 an va passer au DEJEPS qui durera deux ans et donc permettra de mieux former les moniteurs avant leur vrai vie professionnelle. Le commission formation et la CTS commencent créer des projets commun comme l’opération “voler mieux”, …
Bref il y a encore beaucoup à faire. Mais je rappel que le milieu fédéral est bénévole et qu’une place vous y attend si vous voulez donner un peu de votre temps
C’est vrai (pour le “mieux former”), mais je ne suis pas sûr que ce soit une bonne chose pour le développement de l’activité. Parce que franchement 2 ans de formation pour un diplôme qui ne te permet que de tirer 1/4 de salaire annuel (voire 1/2), faut être sérieusement motivé.
Je crains que ça ne soit que la mort des “multi-activités” genre moniteur de ski en hiver, et qu’on retrouve ces gars justement à faire des tours de manèges en bi en été et en hiver pour arriver à subsister.
On pensait la même chose pour le BPJEPS. Et il s’avère qu’on a autant de personnes formées qu’à l’époque du BE. Mais il reste que si tu n’es pas sérieusement motivé, c’est mieux de ne pas s’y présenter.