14 personnes disparues sans compter les accidents... depuis janvier 2017 c'est

[quote]Je suis d’accord avec Marc. Il y a les pilotes de loisir comme nous et les pilotes d’exception comme Chrigel ou des pros de l’acro qui passent l’infinit. A nous à ne pas nous prendre pour un cador si nous ne le sommes pas Clin d’oeil mais c’est vrai que partager le même terrain de jeu que tous ces champions efface cette différence que l’on voit de suite dans d’autres sports.
[/quote]
Ben en fait, il y a désormais une très grande proximité avec nos champions aujourd’hui, notamment grâce aux réseaux sociaux. On se retrouve “ami” sur Facebook de certains cador… A fortiori dans le parapente, où je me souviens d’avoir embarqué Honorin en stop à st hil au début où je volais. Le gars fort sympathique nous avait fait la leçon sur la météo du jour. Ou l’avait retrouvé en bas comme nous après un plouf amélioré ! A l’époque il avait déjà un gros niveau mais pas encore celui d’aujourd’hui. Ou la rencontre à la Dent de Crolles avec Antoine Boisselier qui pilotait de main de maître 200m au dessus, quand on s’était copieusement fait tarter en sortie de déco, bien moisi, sous le vent…

Mais même, tu vas faire une kilomètre vertical et tu croises Jornet, qui tape la discute aux gens. Tu te prend au jeu de vouloir faire pareil.
Seulement, le Mont Blanc en basket ca demande quand même du niveau quoi.

En fait, on se rend pas compte je pense que ce sont des pros qui ne font que ça. La proximité, l’évolution du matériel, le fait d’aller sur les mêmes terrains de jeu nous aveugle un peu et nous donne l’illusion qu’on peut faire presque aussi bien… Alors qu’en réalité, un fossé nous sépare à tout niveau.

Faut pas se leurrer, en volant uniquement quand on est en congé ou le w-e, vu la météo, devenir bon en parapente, c’est pas chose aisée… On voit bien que les meilleurs pilotes sont des gens qui n’ont pas de contraintes professionnelles (en tout cas pas les mêmes que la masse des gens).

Bonjour,

L’oubli a été reconnu.
On essaiera de faire mieux la prochaine fois. :pouce:
On sait bien qu’il n’y a que ceux qui ne font rien qui ne se trompent jamais ! :smiley:

Quant à ta remarque sur les néo-licenciés et la X-Alps, je ne pense pas que lire des récits sur cette compétition exceptionnelle incite les pilotes à essayer de faire la même chose. :grat:
Faut-il mettre aussi un “chapeau” au-dessus de tous les comptes rendus de compétitions ?

Quand les marins du dimanche suivent à la télévision les “extra-terrestres” qui font le Vendée Globe (course en solitaire autour du monde sans escale et sans assistance), ils sont admiratifs (comme nous le sommes des concurrents de la X-Alps), mais ils ne vont pas essayer de faire pareil ! :pouce:

Marc

Hello,

Cool si le problème a été identifié au sein de la rédac pour que cela ne se reproduise plus.

Quelques précisions tout de meme:

  • je vois une difference majeure entre montrer de l’accro et écrire “je vole sous la pluie, c’est fun, meme si c’est un peu froid”. Si un néophyte n’aura pas l’idée de se mettre au tumbling en voyant une vidéo, il pourra penser que voler sous la pluie est anodin. Un vol sous la pluie est une situation qu’un débutant est appelé à gérer (ou à prendre en compte pour renoncer au déco).
  • un pilote aussi bon soit il est il vraiment capable de gérer une grosse averse qui peut dégénérer en orage/grele? Dans de l’accro, c’est le pilote qui gère la prise de risques, pas dans la météo (cf compétiteurs pris dans Cb);
  • cela est d’autant plus dommage que meme si le vol relaté est de haut niveau, il peut très bien etre réalisé sans passer par une averse;
  • je ne suis pas fan de la x-alps mais cela véhicule des choses auquel je suis sensible (wilderness, autonomie relative). Cela passe aussi par de l’engagement mais ce n’est pas le truc majeur de la x-alps.

Enfin, si cela a fait débat à la fédé, c’est déjà cela

Je suis d’accord avec toi : un vol de distance (en partie sous la pluie) et une compétition de voltige, ce ne sont pas les mêmes choses !
C’est pour cela que la fédération regrette de ne pas avoir mis une mise en garde au-dessus de l’article.
On essaiera d’être plus attentif la prochaine fois.

Hors-sujet : on écrit “acro” (comme “acrobatie”) et non pas “accro:pouce:
Cela a été signalé des dizaines de fois sur ce forum (par moi et par d’autres…). :grat:
Le mot “accro” existe aussi en français, mais n’a pas la même signification (un peu comme “balade” et “ballade”).
Exemple : “un pilote peut être accro à l’acro” !

:sors:

Marc

EVIDEMMENT OUI !!
c’est loin d’etre superflu à ce stade d’indigenceimmaturité : http://www.parapentiste.info/forum/competition/pwc-coupe-du-monde-coeur-de-savoie-du-20-au-27-mai-2017-t46693.0.html;msg598968#msg598968

de meme que des encouragements pour ceux qui récuperent petit à petit :
http://www.parapentiste.info/forum/competition/pwc-coupe-du-monde-coeur-de-savoie-du-20-au-27-mai-2017-t46693.0.html;msg600002#msg600002

https://i.snag.gy/g4C9Dm.jpg

ca me semble un minimum.

:+1:

Faites pas les boulets non plus :mdr: Ce que je voulais bien évidemment dire c’est que si on se pose la question d’aller voler par ce qu’on se demande si c’est trop fort ou pas, si le cunimb est trop près ou pas, si on est assez en forme ou pas… à partir du moment où il y a doute, c’est qu’il n’y a pas de doute, il ne faut pas y aller.
Cela ne voulait bien évidemment pas dire qu’il faut se jeter dans le trou sans regarder les conditions.

S’il faut mettre un avertissement dans VP pour les compétitions, alors il faut en mettre d’abord un gros sur sa première page “La pratique du parapente est dangereuse… même en vol loisir!”
Mais je suis bien d’accord, que le fait de ne pas signaler le danger du vol sous la pluie est une erreur sérieuse mais bien en dessous des fautes de certains dangereux dirigeants de la FFVL.

Salut Fabrice,
Et c’est reparti pour un tour. :affraid:

Cela faisait un moment que tu n’avais pas réussi à en remettre une nouvelle couche !
Tu n’as pas l’impression de radoter depuis toutes ces années ?
On ne va peut-être pas relancer le débat.
Pour les nouveaux sur ce forum il y a déjà eu plusieurs fils de discussion à ce sujet avec des centaines de commentaires…

Marc

Chacun ses dadas Marc :wink:

Je crois que personne ne demande ça. D’autant que, ramenée à l’heure de vol, l’accidentalité n’est pas plus forte en compétition. La compétition ne semble pas plus risquée que le parapente en vol loisir.

777 tu n’as pas une belle citation à nous proposer comme dans l’autre post ? Un citation qui nous permet de nous dépasser sans dépasser ses limites :slight_smile:

Oui je crois qu’on peut, voir qu’on DOIT aborder l’accidentologie dès le début de la pratique.
C’est tellement accessible qu’on en oublie que ça peut être dangereux. C’est une des nombreuses faces du problème.

Et comme dit au dessus, tout dépend comment on aborde la discussion. Si on l’borde par un débat, ça permet à la fois d’informer tout le monde et en même temps de comprendre les motivation et donc les tendances accidentogènes de chacun. (merci JM Galan qui par ses interventions a orienté notre manière de parler accidentologie au sein de notre école)

A+
L

Bien que je comprenne ce que l on a voulu dire par
« Après un tour, je fais secours !
je suis un peu mitigé par la chose…

Quand on a bcp de gaz, le parapente tant que ce ne sont pas des voiles trop exigentes se retablit tout de meme souvent meme apres un tour.
Alors oui, vaut mieux faire secours que pas du tout et tomber au sol, mais faire secours n est pas non plus une chose annodine.
Deja de bien le lancer sans qu il ne se prenne dans le principal, c est pas gagne, et aussi quand on voit certains endoits, comme dans certaines videos recentes, c est un coup de bol de bien s en sortir meme secours depoloye et parapente neutralise…

Pas trivial tout ca…

D’autant que faire secours n’est pas toujours possible au pilote en difficulté

A mon tour de ressasser :prof:

Si l’on peut espérer que les voiles tendant à l’instabilité spirale sont de plus en plus rares (sauf réglages et modifications aberrantes), l’instabilité spirale dont pas grand monde semble se préoccuper aujourd’hui n’a rien d’anodin

Idem pour la conception de certaines sellettes dont la géométrie des conteneurs parachute ou l’amplitude de certains réglages peuvent contrarier l’extraction du pod du secours (sans parler des poignées d’extraction qui deviennent inaccessibles quand le pilote est centrifugé - Nota : quelle misère que le seul G-Force Trainer qui ait été mis en service en France soit parti vers d’autres horizons!)

Suivant le taux d’accélération précédent la neutralité et la valeur d’accélération (le nombre de G’s) à laquelle la voile se stabilise en auto-rotation, un pilote dans un état de forme apparemment correct peut se trouver incapable de saisir et d’extraire sa poignée de secours et s’abattre ainsi au sol encore conscient, s’il n’a pas perdu connaissance avant

Une cravate peut entrainer une auto-rotation et dégénérer en instabilité - Près du sol, si l’on a pas la certitude de pouvoir contrôler immédiatement sa voile, c’est un cas ou il n’y a pas à hésiter

Idem en biplaces avec lesquels les incidents sérieux sont rares mais peuvent entrainer des niveaux d’accélération excédant couramment les 8 G (demander aux “sacs de sable” qui ont été passagers lors des pré-tests ou des vols d’homologation)

Plutôt que de se ruer à montrer et analyser des sketchs aupres de tout nouveaux apprenants, je pense qu’il faudrait d’abord laisser passer 20-30 vols au cours desquels des notions de pilotage et du fonctionnement général de nos ailes sont inculquées.
Les nouveaux ne peuvent pas forcément comprendre que c’est la (mauvaise) gestion du pendule qui crée la plupart des accidents, et que nous devons aussi l’utiliser pour voler.
Exploration de la plage de vitesse, limites du tangage, controle du roulis sont la clé pour éviter de faire des tours et de lancer le secours.
Avec des pilotes comprenant déjà ça, oui c’est super de faire des analyses, on comprend et corrige de potentielles erreurs de pilotage.

Concernant le secours, c’est a mon avis l’outil ultime pour survivre, quand plus rien n’est possible, notamment en cas de casse de trop de materiel ou trop de tours de twists etc… Bien sûr c’est mieux de le lancer que de se faire un cratère ou autre.

Il a été dit ici que les morts se comptaient souvent parmis les pilotes expérimentés. Je pense que ceux-ci sont plus relayés par les réseaux c’est ça qui donne cette impression.
Ici on a perdu pas mal de gros pilotes en 2016, cette année semble bien entamée aussi. Où est l’erreur? Qui vole plus s’expose davantage, le entiment d’avoir l’expérience nécessaire pour tout se permettre n’aide pas. Des nouveaux décèdent parfois aussi. Ou est la faute? Simplement de considérer l’activité comme un hobby anodin, en cumulant du kite, de la voile, du velo de l’alpi, des festivals et des balades équestres…
La première chose à inculquer aux nouveaux venus est la gravité de l’activité. Voler c’est etre responsable de ses décisions et actions, et de reconnaitre que l’erreur peut se payer de sa vie et l’accepter.

Ou alors c’est cette putain de canicule, va savoir.

plus le nombre d’heure de vols augmente plus on se rapproche de l’erreur ( de très petite à très grosse ) humaine car c’est le facteur qui pour le pourcentage d’erreur n’est pas quantifiable ou qui n’a pas le même taux d’erreur suivant les conditions ( psychiques et météorologiques ) du jour.

Un autre point qui me vient suite au post de Paul, les homologations.

Combien de pilotes se réfugient sous des voiles b ou b+ ou c pensant être plus relax? Quelle bêtise…
Ces lettre d’homologations incitent à se mettre dans le rouge, un pilote volera en b pensant etre libéré du devoir de piloter. Merci aux fabricants de faire un effort de communication en indiquant en termes clairs le niveau d’exigeance requis pour leurs machines.
Ça me rappelle quand j’avais revendu ma voile ecole, l’acheteur m’avait demandé si la voile fermait. Je lui ai répondu que bien entendu la voile fermerait. Il m’a acheté la voile en mars, a fait quelques jours de formation et après quelques sketches il à arrêté l’activité et revendu la voile plus loin :wink:

Pas plus tard que cette semaine, j’ai eu ma fermeture la.plus énergique à ce jour. Montagne, remontée de vent en soaring, confiant à 3000m, de belles ambitions en tête. Accéléré aux 2/3 pour avancer toute façon ça montait bien encore… Entrée dans une bulle puissante, j’enfonce encore pour passer. Derriere, une grosse dégueulante. La voile shoote en oblique, ferme la moitié à gauche et flappe a droite, je plante le frein encore dur, tout s’est rétabli en 2 secondes mais j’avais fait un 360 complet… Confiant dans mes compétances et dans la belle journée, j’ai été bien refroidi er j’ai posé 1h plus tard. Plus motivé… Tout ça pour dire que peu importe l’aile, peu importe l’expérience, si on pouvait visualiser les courants on ne volerait pas, il faut savoir rester un minimum humble et responsables et se rappeler que nous sommes tolérés dans l’immense masse mouvante qui nous apporte bien des joies mais aussi des frustrations et des doutes.

@ JustinBieber, si on pouvait visualiser les courants, peut-être qu’on volerais encore plus!

Je pense qu’on se ferait peut être peur mais on volerait certainement mieux :wink:
Quant à se réfugier en B si on a l’habitude de voler en C ou en C si c’était en D je ne sais…certains peuvent peut-être en témoigner mais normalement on a acquis quand même des réflexes. De là à se dire que ça ne fermera jamais…hum…
Sur les 14 disparus et tous les accidents, combien étaient évitables ? Avons-nous vécu des conditions analogues qui ne nous ont pas empêché de voler ? Combien de fois avons-nous renoncé ? Combien de fois avons-nous volé au-dessus de notre niveau ? Était-ce nécessaire de voler au-dessus de notre niveau pour progresser ? Dans quelle mesure écoutons-nous nos voyants intérieurs ? Avons-nous des lampes rouges qui s’allument ? La peur ou la crainte sont-ellesdes garde fous ou au contraire sont-elles des facteurs aggravants d’incidents ?
C’est peut-être la canicule Olivier R…:wink:
Schmeich_eh je n’ai pas compris la deuxième partie de ta phrase… statistiquement oui plus le nombre d’heures de volse augmente, plus on va vers un incident mais ça dépend de notre évolution et caractère. Je connais des tas de gens qui ne volent que dans le bocal dans des conditions bien calmes et pour qui rien n’arrivera d’imprévu et des gens pour qui l’aventure est le maître mot.