[quote]Je suis d’accord avec Marc. Il y a les pilotes de loisir comme nous et les pilotes d’exception comme Chrigel ou des pros de l’acro qui passent l’infinit. A nous à ne pas nous prendre pour un cador si nous ne le sommes pas Clin d’oeil mais c’est vrai que partager le même terrain de jeu que tous ces champions efface cette différence que l’on voit de suite dans d’autres sports.
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Ben en fait, il y a désormais une très grande proximité avec nos champions aujourd’hui, notamment grâce aux réseaux sociaux. On se retrouve “ami” sur Facebook de certains cador… A fortiori dans le parapente, où je me souviens d’avoir embarqué Honorin en stop à st hil au début où je volais. Le gars fort sympathique nous avait fait la leçon sur la météo du jour. Ou l’avait retrouvé en bas comme nous après un plouf amélioré ! A l’époque il avait déjà un gros niveau mais pas encore celui d’aujourd’hui. Ou la rencontre à la Dent de Crolles avec Antoine Boisselier qui pilotait de main de maître 200m au dessus, quand on s’était copieusement fait tarter en sortie de déco, bien moisi, sous le vent…
Mais même, tu vas faire une kilomètre vertical et tu croises Jornet, qui tape la discute aux gens. Tu te prend au jeu de vouloir faire pareil.
Seulement, le Mont Blanc en basket ca demande quand même du niveau quoi.
En fait, on se rend pas compte je pense que ce sont des pros qui ne font que ça. La proximité, l’évolution du matériel, le fait d’aller sur les mêmes terrains de jeu nous aveugle un peu et nous donne l’illusion qu’on peut faire presque aussi bien… Alors qu’en réalité, un fossé nous sépare à tout niveau.
Faut pas se leurrer, en volant uniquement quand on est en congé ou le w-e, vu la météo, devenir bon en parapente, c’est pas chose aisée… On voit bien que les meilleurs pilotes sont des gens qui n’ont pas de contraintes professionnelles (en tout cas pas les mêmes que la masse des gens).





