Je trouve que c’est bien qu’il y ait des personnes qui s’y impliquent (et en plus ils s’occupent d’autres événements).
Maintenant l’intérêt que l’on peut y porter n’est que personnel.
Combien de spectateurs sur une manche de coupe de France ? Faudrait-il arrêter aussi les compétitions de ski en France parce qu’il n’y a que des “footeux” ? et question développement durable, interdire les déplacements sportifs…
Oui, ça c’est sûr, chacun s’amuse bien comme il veut.
Là où ça pique un peu dans ce cas précis, c’est qu’il y a un budget fédéral dédié (l’argent de nos cotisations) ; il me semble, a minima, le coût de la cible, qui n’est pas donné. Et il faut y ajouter toute l’énergie pour l’organisation (communication incluse).
De plus, on peut pointer l’incohérence, avec d’un côté, une politique fédérale qui semble se soucier beaucoup de l’accidentologie, et d’un autre, la même fédé qui met en place une compétition où le pompage et les très basses vitesses à plusieurs mètres de hauteur sol semblent être la règle pour gagner. Ne pas oublier que ce qui compte dans ce genre de compétition contrairement à ce que semble vouloir faire les pitroux, ce n’est pas de participer, mais de gagner (“champion de france” quand même, ça claque).
En quoi c’est fondamentalement différent d’une forme de compétition où, pour gagner, il faut avoir les cojones (et/ou le savoir-faire) pour forcer le passage d’une crête en se présentant sous le vent full barreau, ou sauver un point bas à 15m-sol au dessus d’une zone pavillonaire, etc?
(Presque) aucune différence. Bien d’accord avec toi.
Pour préciser :
*) On parle dans ce fil de cette compétition là.
*) C’est une compet’ de plus.
*) Elle a en plus la particularité de concerner une phase vol fondamentale (au sens de principe de base) qui concerne TOUS les vols : l’atterrissage.
*) De plus, c’est une phase déjà accidentogène, avec un accent mis dans les clubs et la fédé sur ce point.
…les “paras” pratiquent la PA depuis bien des années et bien avant le parapente…sans souci et moi aussi …à une époque , serions nous moins bons…?..
Cordialement . Pierrot capt .
en plus des réponses de Hub et Plumocum
Ce sont des bénévoles qui ont pris le temps de se former et qui ont décidés de s’en occuper. Ce sont aussi les mêmes qui s’occupent des autres événements (peu de volontaires sur le long terme).
Question budget fédéral tu pourrais aussi “râler” sur le fait que la fédération soutient le boomerang, le cerf volant, le kite terrestre, le delta, les sportifs de haut niveau, les sites où tu ne vas pas, la formation qui ne sert a rien (non wowo, pas de BPS:)), etc. Pfff, quel gâchis n’est il point !
La réponse de Hub et plumocum me semble aller plutôt dans le sens du mien.
Quant à ta deuxième partie, elle n’a aucun sens par rapport à ce que j’avais écrit (et que tu as enlevé de la citation) ) à savoir une question de cohérence des actions décidées à ce niveau.
@pierrot.capt : Je ne connais pas le parachute, mais il me semble que la finesse n’a rien à voir (trajectoire bien plus incliné vers le bas), et il me semble que c’est très difficile (voire impossible) de décrocher un parachute. Non ? Si c’est le cas, je ne pense pas qu’il y ait un danger particulier à faire de la PA en parachute. On peut même ajouter que la question de la précision d’atterrissage, me semble assez lier à la nature même du parachutisme (et de sa culture), ce qui lui donne plus(+) de sens.
Le plus gros problème de la PA dans les manches FFVL,c’est pas le pilote mais la voile.
Ce sont des voiles qui ont trop de finesse,ce qui oblige le pilote dans la plupart des cas à titiller le décro trop haut.
La meilleure voile pour faire le job,c’est celle que j’ai sur mon avatar et qui m’a permis de gagner quelques coupes,le seul probléme c’est en thermique,c’est nul :mdr:
J’espère que tu saisis l’essence même d’un sport, le parapente c’est voler, les compétitions doivent donc tourner autour du vol, et non pas de l’atterrissage.
Parfois, il faut savoir appliquer les fondamentaux, car sinon on arrive à dire tout et n’importe quoi, et à croire qu’on puisse les justifier.
Mais en compétition de PA parapente ils utilisent justement des voiles avec une finesse très faible et par contre très solides aux basses vitesses (de type EN-A ou équivalent).
Je n’ai pas d’avis tranché sur cette question (opportunité ou pas de ce genre d’épreuves ?).
Certains parlent du danger lié aux basses vitesses et au risque de décrochage à faible hauteur du sol.
Mais y a-t-il déjà eu des accidents lors de compétitions de précision d’atterrissage ?
A ma connaissance non (je me trompe peut-être ?).
Et ceux qui ont gagné ce genre d’épreuves sont en fait des cadors du parapente et/ou de la voltige et ils ne sont pas du genre à décrocher à 10 m/sol !
Des pilotes moins bons cela reste à voir mais il est sur que notre matériel et nos terrains sont beaucoup moins adaptés à ce genre de pratique.
Les cibles de PA parachute sont placées sur un aérodrome et donc en terrain plat et dégagé. Un atterrissage parapente est souvent plus turbulent à proximité du sol. J’ai souvenir du premier championnat d’Europe de PA de parachute de pente sur le terrain de foot de Mieussy (Juillet 1983 ou 1984 de mémoire). Les parachutistes expérimentés s’écrasaient sur la cible dans les rouleaux du relief au vent. Bilan quelques vertèbres !
Nos voiles ne sont pas conçus (contrairement aux voiles de PA) pour parachuter de façon stable. Il est facile de bourrer une voile de PA pour la faire descendre verticalement, dès que l’on relève les mains la voile repart en vol sans à-coups. Un parapente même gentil (on utilise plutôt des voiles écoles pour ce genre d’âneries ) a une plage parachutale plus difficile à trouver, le décrochage n’est jamais loin, le remise en vol est plus aléatoire.
Comme je l’ai déjà dit plus haut, ce genre de compétitions n’est pas représentative de notre pratique et entraine des prises de risque et des pratiques antinomiques à notre sécurité. Perso je n’approuve pas.
Désolé, mais je n’ai rien à justifier.
Comme tu le sais dans le monde du parapente, il y a different matériel (montagne, cross, voltige, mini voile, speed, etc.) et donc différentes pratiques sportives connues et l’émergence de nouvelles. On peut penser que la PA est une aberration (on pourrait l’associer au vol&ski), c’est somme toute, un peu comme dire que l’on amis 30 ans pour pouvoir rester en l’air avec un parapente alors que maintenant on fait un vol ridicule avec une mini voile ou que l’on “tombe” en voltige. Chacun sa pratique et son plaisir. note: un vol fini toujours par un atterrissage.
C’est beau de savoir ce que c’est que “l’essence” de quelque chose. Il faut certainement être plein de “bon sens” pour y avoir accès.
Voler, le parapente ? Un truc en tissu avec plein de ficelles ? Un machin avec des profils épais à dormir dedans et tout déformés ? Voler avec un un système rempli de trainée et sans structure rigide qui se traine à 35 km/h ?
Moi j’crois que ça sert juste à s’amuser, comme tant d’autres choses.